Les couleurs du cerisiers (Amour sucré) [TERMINE]

Chapitre 32

Les vacances de Pâques sont arrivées très vite, je vais passer une semaine à Madrid chez mon frère. Depuis cette histoire, je me suis dis qu'il faudrait que je me rapproche de lui, c'est quand même mon grand frère. Donc me voilà à l'aéroport à attendre mon frère. Je suis un peu stressée à vrai dire. Je ne l'ai vu que très peu de fois et ça me fait paniquer. Je ne sais pas ce que je devrais lui dire ou même qu'est-ce que je devrai dire à Erika ? Tout est confus. 

Antoine : Alyson ? 

Je me retournai vers mon frère en souriant timidement. Je m'avançai doucement. 

Moi : Coucou...

Antoine : Allez dans mes bras ma grande !

Je courrais vers lui et il me serra dans ses bras. C'est bizarre...Je me sens en sécurité. 

Moi : Tu vas bien ? Mia aussi ? 

Antoine : Je vais très bien, écoute ! Mia est adorable elle commence à dire papa et maman. 

Moi : Ho trop chou. Je suis pressée de la voir ! 

Il m'ébouriffa les cheveux et je montais dans sa voiture. Nous arrivâmes vite chez lui. Il ouvrit la porte et je vis Erika porter sa fille. Je souris en voyant la petite frimousse blonde de Mia. 

Moi : Coucou vous ! 

Erika : Coucou bella, comment ça va ?

Moi : Très bien et toi ? 

Erika : On ne peut mieux. Tu as vu Mia ? C'est tata Alyson ! 

Mia : Aly ? 

Antoine : Oui, c'est ça !

Je rigolais et fit un bisou sur la joue de Mia. 

Antoine : Viens, je vais te montrer ta chambre. 

Je le suivis docilement puis nous ouvrîmes la porte. Mon menton trembla légèrement, ils avaient aménagé la chambre spécialement pour moi, pour que je me sente comme si j'étais à la maison. Je tournais la tête et vis des photos de moi avec ma famille et mes amis. Où as-t'il eu toutes ses photos ? Je touchais une du bout des doigts. C'était à mon anniversaire avec mes amis. Je me souviens, ma grande sœur avait prit la photo. J'étais à côté de Jules et Castiel qui me serrais de toute ses forces dans ses bras...On avait l'air tellement ami à cette époque. Si j'essayais de lui faire un câlin il m'enverrai sur les roses à tous les coups. Je lâchai un petit rire. 

Moi : Antoine...Tu n'étais pas obligé...

Antoine : Si, je voulais que tu te sentes comme chez toi ici ! Ça doit être un peu dépaysant. 

Moi : Mais Antoine...Tu es mon frère et je me sens bien quoiqu'il arrive avec vous. 

Je lui souris et je le prit dans mes bras. Pourquoi...Pourquoi j'ai l'impression que j'ai la même relation que j'avais avec Jules...Je relâchais son étreinte et nous descendîmes pour rejoindre Erika qui parlait avec quelqu'un. Je vis une tignasse brune se dessiner devant elle avec un bonnet sur la tête. J-je...je rêve là ? Mon coeur commença à battre à la chamade. 

Moi : Armin...?

Il se retourna et fit un sourire dont il avait le don. Même si je ne l'avais pas vu que depuis quelques jours. Des larmes de joie affluèrent et roulèrent sur mes joues. Je courus jusque vers lui et me jetai dans ses bras en sanglotant. 

Moi : Je suis tellement heureuse que tu sois venu ! Mais c'est Antoine qui t'as fais venir ? 

Armin : Moi aussi, je suis content...Oui c'est Erika et Antoine qui m'ont fait venir ici. Quand j'ai sus que tu partais j'étais grave dégoûté et ton frère m'a proposé de venir passer la semaine avec toi et j'ai tout de suite accepté !!

Je me défit de l'étreinte de mon copain et me tournais vers Antoine. Je marchais vers mon frère et posai mon front sur son épaule. 

Moi : Merci...Merci vraiment. 

Antoine : C'est normal, vous allez faire pleins de choses tous les deux. Mais pas de bêtises je vous ai à l'œil. 

Je ris aux éclats et je sortis dehors et vit une grande piscine. Wow le rêve ! Je sentis alors des mains m'empoigner les hanches et me soulever. Ho noon !!

Moi : Armin, je vais te tuer !!!!

Il me jeta dans la piscine et je m'agrippai fermement à son torse et nous fûmes tous les deux en moins de temps pour dire coucou dans la piscine. Je remontai à la surface en crachotant et rigolant. 

Armin : Aly ! T'es horrible !! 

Moi : Haha, pauvre Arminou tu vas mourir ? 

Il me sourit et nous sortîmes de la piscine en rigolant. Je remontais dans ma chambre et me changeai. Je regardais pas la fenêtre le paysage qui ne me laissai pas indifférente. Je sentis une présence derrière moi, Armin m'entoura de ses bras et nous restâmes quelques minutes comme ça. Jusqu'à ce qu'il rompe le silence. 

Armin : Je t'aime...