Mes aventures amoureuses ! Moi, Casanova !

Jour 4

         L'année scolaire touchait à sa fin, je sillonnais tout le lycée dans l'espoir d'avoir une vraie conversation avec elle, elle était introuvable. Je la voyais peu, et souvent avec ses amies. J'ai toujours eu du succès auprès des femmes, sans crainte pour aller leur parler, mais avec elle, l'alphabet entier était devenu muet. Cette fille me rendait bipolaire. Elle est le fruit de la plus belle entente entre la France et la Chine.
Dernière sonnerie de l'année, et elle était déjà partie. La tristesse et le chagrin m'envahissaient déjà, en pensant aux trois mois à venir, sans aucun moyen de la contacter ; Les réseaux sociaux affichaient dix milles résultats pour son prénom que je connaissais à peine ; aucune trace d'elle. Pendant toute cette période, je faisais que penser à elle, gardant quelques images d'elle dans mes pensées, dans mes rêves qui commençaient à devenir flous. Je voyais défilé des filles, à qui je plaisais, dans les soirées, dans les boites, durant mon court séjour à Marseille, mais il n'y avait pas ce champ magnétique comme quand je suis auprès, voir même à quelques mètres d'elle. Certes, elles étaient belles, vu de l'extérieur, mais leurs auras ne me transcendaient pas.
Mon cœur meurtri, n'en pouvait plus, il ne voulait que retrouver sa cadence. Son absence devient ma maladie. Mon corps, tout comme mon esprit affaibli, face à l'envie de combler ce vide en moi, je ne voyais qu'une seule option, demander son zéro six à son amie Ela. Et jusqu'à maintenant, je me demande, était-ce une preuve de lâcheté d'avoir demandé son numéro pour l'appeler ? Ou l'était-ce plus de l'avoir et de ne le pas faire ? Car après beaucoup de réflexion, malgré cet immense manque qui étouffait mon cœur, je me suis dit que je ferais mieux d'attendre la rentrée, et avoir le courage de lui faire entendre mes battements...

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