Un garçon ailé volait
Dans un ciel ensoleillé, il brillait.
Ses ailes aux éclats d'or
Reflétait sa sublime beauté
D'une jeunesse innocente
D'un futur prometteur
D'un espoir de bonheur.
Sans crié gare le vent s'est levé
Bousculant violemment et partout la fée
Ses ailes déjà se pliées et le garçon panniquait.
Le vent l'emportait mais il résistait.
Il produisait un bruit de frottement
L'aile se frottait à la pluie
La pluie à l'aile.Mais l'adolescente tempête se calmait
Déjà, il allait mieux.
Dans une danse insolente il se déchaînait
Contre cette pluie qui l'avait bien amoché
Mais pas tué.
Le garçon volait toujours vers le haut,
Guidé par ses ambitions rêveuses
Jamais il ne s'arrêtait, ne se reposait
Et le sol lui était déjà fort lointain
Mais alors qu'il passait l'atmosphère,
Il fit l'erreur de regarder en bas,
Et c'est en regardant en arrière, qu'il signa sa fin.
Aussitôt il perdit l'équilibre et ses ailes s ' E m M e L e r E n t
Le faisant chuter dans son voyage bien adulte
Le corps de la petite fée tombait dans les airs
Et ne tarderait pas à rencontrer le sol
Alors le garçon se concentra et revit son lui d'antan
Croyant à son futur
A son espoir
A sa jeunesseEt une larme s'échappa de ses yeux d'émeraude.
Tandis que la fée heurta le fond,
heurta la fin.
BINABASA MO ANG
Le cercle sans fin
PoetryDépotoir littéraire. Un puits sans fond, un cercle sans fin, une phrase sans point. A savourer ou à passer.