chapite 9. Attente

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Quoi? Je suis à la fois soulagée et intrigué. Je vais enfin sortir de ce maudit bureau et quitter cet affreux policier, mais pour aller où? Comme s'il avait entendu mes questionnements, il me répond.

- ne t'en fais pas mon garçon, je t'expliquerai dans la voiture, en attendant viens.

Sa voix est calme et posée, presque apaisante, et son visage est décontracté. La façon dont il parle inspire confiance.

Celui qui m'interrogeait (et que je rêve d'étouffer!) se lève pour protester mais se fait de nouveau couper la parole.

- Laisse-le partir, ordre du chef!

- Très bien, emporte ce gamin!

- Bien, allons-y.

Il ouvre le bras en signe d'invitation à le suivre, ce que je fais. Je passe la porte sans aucun regret et marche dans les couloirs, passant devant de nombreuses autres portes de bureau et fini par sortir du bâtiment pour que l'on me mette dans une voiture.
Une fois dedans il me dit.

- nous retournons à l'hôpital.

- Quoi?!

Je veux dire, c'est super, je ne souhaitais que ça, mais pourquoi?

- du calme. C'est bien Karma son nom?

- oui.

- et bien il à parlé, enfin, murmuré. Il faut dire qu'il n'a pas toutes ses forces mais il à dit, et je cite « C'est pas lui, laissez Nagisa tranquille. ». Malheureusement nous ne somme pas sûrs qu'il avait tous ses esprits. Mais cependant, pour l'instant, tu es donc momentanément innocenté.

Je ne sais pas trop quoi dire...

- Nous avons jugé mieux que tu retourne avec lui, pour tout te dire, lors de moments d'inconscience il murmurait souvent ton nom. Et vu ta volonté de rester avec lui, vous devez avoir un lien très fort, je me trompe?

J'hoche la tête légèrement géné.

- Mais je doutes que vous soyez frère, vous ne vous ressemblez pas du tout! C'est ton ami?

J'ai peur de répondre. À vrai dire, la réaction de l'homme de tout à l'heure me hante encore. Comment peut-on être aussi fermé d'esprit?!
La voix du policier me sort de mes souvenirs.

- Ou alors ce n'est pas un simple ami?

Dit-il quelques peu hésitant.

- Non en effet.

Répondis-je.

- Petit ami?

- Oui.

Je baisse la tête.

- hé! Y a pas de quoi avoir honte tu sais, c'est normal d'aimer, mais si vous vous aimez, en effet c'est mieux que vous soyez réunis, le morale compte beaucoup dans ce genre de situations.

Ouf! Enfin quel qu'un qui comprend, j'avais tant d'appréhension. Le monde peut être cruel. À cause de mauvaises rencontres, on fini par mettre tout le monde dans la même case, sans même les écouter. C'est vraiment dommage.

Quand la voiture s'arrête, le policier ouvre la portière et m'accompagne jusqu'à l'accueil. cette ambiance dans les hôpitaux ne m'a jamais vraiment plus; la lumière, la température, les couleurs (oui y en a pas enfaite) les blouses blaches qui vont dans tous les sens, cette angoisse que ressentent tous les patients et leurs proches « ça va bien ce passer? Il va s'en sortir? Hein docteur?».
Nous arrivons au comptoir et il appelle une secrétaire.

- Bonjour, nous devons voir Karma Akabane.

Prononce-t-il en montrant son badge de police.
Elle bouge sa souris, tape quelques lettres et cliques un ou deux coups.
Je m'impatiente et mon cœur accélère, je vais le revoir. Enfin.

- Désolée monsieur mais il va falloir patienter, pour l'instant il est en train de se faire soigner sa blessure.

Mon enthousiasme retombe d'un cran, mais je ne me décourage pas pour autant.

- Combien de temps madame?

Elle semble surprise, je crois qu'elle ne m'avait pas vu.

- Une bonne demi-heure environ.

Je hoche la tête puis vais prendre place sur un des sièges dans la salle d'attente.
J'entends le policier lui demander.

- prévenez nous de son état dès que possible s'il-vous-plaît.

- Bien sûr.

- Merci.

- Je vous en prie.

Puis il vient s'installer à côté de moi.

- vous n'avez pas de travail monsieur?

- Si justement.

- Comment ça?

- Mon travail est de veiller sur toi.

- Vous aussi alors vous pensez que je suis coupable?

Il me regarde comme avec pitié, ce qui me met mal à l'aise mais dès qui parle, je suis soulagé.

- Bien sûr que non, je te crois.

- Hein?!

Il sourit, amusé de me surprise.

- le Témoignage de Karma, la conviction dans tes yeux et la sûreté dans ta voix montrent la vérité dans tes propos.

- Merci monsieur.

- Oublie les monsieur. Appelle moi Shinrai. (Nda: je l'appelle par son nom mais il ne fait pas parti d'Assasination Classeroom, j'avais juste besoin de donner un nom au policier, c'est un peu un oc (de même pour l'autre policier))

- D'accord. Pourquoi?

- parce que je te fais confiance. J'ai une certaine façon de penser. Si je met quel qu'un en confiance avec moi, en lui parlant calmement, simplement, en étant décontracté, sa confiance envers moi coupera toute barrière, il dira plus facilement la vérité, il ne se sentira pas dans le besoin de se cacher ou de se protéger, et aura donc du mal à mentir. Je pourrais ainsi lui faire confiance. En gros, s'il me fais confiance, moi aussi.
Toi, je ne sais pas pour quelle raison, tu à placé une certaine confiance en moi dès le début. Je pouvais donc te croire sur parole. Et même sans parler, je voyais que tu t'inquiétais sincèrement pour lui. Un coupable n'a pas d'expression sincère.

Oui, j'ai tout de suite eu confiance en lui. C'était instinctif, je ne saurais l'expliquer.

- je trouve votre vision des choses très intéressante Shinrai.

La secrétaire de toute à l'heure se dirige vers nous.

- des nouvelles Madame?

- la lame à été retirée, la blessure soignée et l'hémorragie stoppée, mais malheureusement le manque de sang à atteint son cerveau et il à perdu connaissance. Un IRM sera effectué plus tard afin de voir l'ampleur des dégâts. Nous l'avons transfusé et espérons son réveil au plus tôt et avec le moins de séquelles possible.

Je pâlis. Il pourrait avoir des séquelles au niveau du cerveau? Mais, quel type de séquelles...? J'ai trop peur de demander et elle repart en nos promettant de nous prévenir au moindre changement.

Je reste figé, droit, et regarde loin devant moi. J'aperçois une horloge. Il est 4:17, et je commence à compter les minutes. 1...
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Pourquoi a-t-il fait ça? (Karmagisa)Where stories live. Discover now