legends, kylian mbappé (✓)

act.30 › le grand jour.

章节三十
( chapitre 30 )

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— Si jamais nous gagnons la finale, commence Kylian en me tenant contre son torse.

— Puisque vous allez gagner la finale, je rectifie en souriant. Cette coupe va rentrer chez nous, vous n'avez pas d'autres solutions !

— Puisque nous allons gagner cette finale, il sourit à son tour, mon pari est que tu m'accordes une danse pour la soirée.

— Je suis toute à toi.

Kylian sourit encore un peu plus en entendant ces mots et m'embrasse le front. Je fonds à chaque fois qu'il fait ce geste, c'est sûrement l'acte amoureux le plus mignon pour moi.

— Oh les tourtereaux, on est arrivés ! s'exclame Presnel en tapant dans ses mains.

Depuis ce matin, l'ambiance est à son apogée. Nous sommes très fiers du parcours que nous avons effectué, et je regarde chacun d'entre eux avec un sourire immense. Je me demande d'ailleurs comment je vais faire pour éviter une crampe, si je continue à autant utiliser les muscles de ma mâchoire, je risque de me la décrocher. En tout cas, malgré toute la fierté et l'euphorie, je ne peux m'empêcher d'être stressée.

Ils vont jouer une finale de coupe du monde, et je ne veux pas qu'ils revivent le même scénario qu'il y a deux ans, je pense que le vivre auprès d'eux serait une catastrophe.

— Hey, murmure Kylian à mon oreille quand nous sommes tous sortis du bus, tu trembles ?

Il m'attrape la main pour essayer de me calmer mais même son toucher ne semble pas vouloir stopper mes nerfs de bouillir.

— Non, c'était juste un coup de vent, je lui assure.

— Je rêve que tu sois plus stressée que moi.

— J'y peux rien, je suis une personne à fleur de peau, j'avoue en secouant la tête. Allez, va rejoindre les autres, je crois qu'Adil n'est pas encore descendu, et puis il ne faudrait pas que tu te mettes en retard le jour d'une finale !

— J'y vais, petit coeur.

Juste après cette phrase, il me fait un clin d'oeil et part en courant pour rejoindre ses coéquipiers qui lui tapent dans le dos. Une personne inconnue se cramponne à mes hanches et me fait sortir un cri d'effroi, je me retourne, prête à attaquer, quand je me rends compte que c'est simplement Adil et sa connerie qui le suit partout.

Je lui frappe l'épaule, à son plus grand étonnement :

— J'ai eu la peur de ma vie, dis-moi que je t'ai attendu pour une bonne raison au moins.

— J'avais oublié l'enceinte, il m'apprend en me montrant l'objet précieux dans ses mains. Alors, il t'appelles petit coeur maintenant ?

— T'en parles à personne ou je te jure que je vais faire plus que te taper sur l'épaule la prochaine fois !

Ma menace ne semble pas l'effrayer le moins du monde car il m'observe toujours avec un sourire narquois, prêt à dégainer ce surnom, je le sens. Je prends donc l'initiative de lui donner un coup de pied mental, ayant peur que nous arrivions en retard sur le banc.

Ses moustaches s'enroulent autour de mes doigts une dernière fois, en espérant que celle-ci soit la bonne, et nous nous dirigeons finalement vers le stade et les vestiaires, où une ambiance sérieuse primant vers la détermination s'est installée.

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Nous sommes en train de gagner, voire, la coupe est déjà dans nos mains, à notre plus grand bonheur. Plus que dix minutes et nous verrons si le mot champion nous ai accordé, mais je peux affirmer sans grand soucis que nous allons la soulever. Didier m'a informé que le score s'élevant à quatre en finale est souvent très bon signe, et nous ne voyons pas ce que les Croates peuvent faire de plus si ce n'est courir et se passer la balle.