legends, kylian mbappé (✓)

act.11 › une bien belle promenade.

章节十一
( chapitre 11 )

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Je finis à peine de m'attacher les cheveux en une queue de cheval haute que la porte de ma salle de bain s'ouvre. Encore une fois, Kylian se trouve dans l'embrasure et tape du pied, signifiant qu'il m'attend depuis un petit moment déjà :

— Je pensais qu'il fallait moins de temps pour se mettre des Louboutins au pied !

— C'est que j'ai hésité. Les noires ou les violettes ? Je me dis que j'ai peut-être fait le mauvais choix en prenant les bleus alors.

Il m'offre un sourire tout mignon, me faisant oublier qu'il m'en veut un peu d'avoir attendu. Je ne peux m'empêcher de remarquer qu'on se croise beaucoup dans mes salles de bains attitrées. Comme si cet endroit était un aimant pour nous deux.

— Bon il faudrait y aller avant que la pluie se mette à tomber, m'apprends-t-il tandis que j'attrape un sac à dos où je fourre une bouteille d'eau et mon téléphone.

— Manquerait plus que ça, quelle chance on aurait !

Je le suis dans les couloirs et nous descendons dans le hall où sont nos vélos, prêts à l'attaque. Nous croisons en passant Pavard et Sidibé qui s'arrêtent en nous voyant :

— Restez protégés les jeunes, ne peut s'empêcher de dire Djibril.

— Pourquoi il faut toujours que vous ailliez des idées déplacées ?

— Je parlais des protections, du genre le casque et les coudières. À quelles idées déplacées tu pensais toi ?

Il m'a prit de revers sur ce coup et on rit tous les quatre de sa bêtise. Puis Pavard vient me taper l'épaule avant de partir.

— Profite de ta ballade Nahia, ça va te faire du bien de t'éloigner de ces plaies.

— J'en emporte une avec moi donc c'est pas vraiment positif.

Rapidement, j'évite une tape dans l'arrière du crâne de la part de Kylian pour ma remarque, mais celui-ci recueille un regard sombre de Pavard.

— Je vais pas lui faire du mal à votre soeurette, murmure le métisse en regardant ses pieds.

— T'as pas intérêt, sinon je ramène toute la clique et on va te tomber dessus comme dans les quartiers de mon enfance.

Le fait que Benjamin parle de cette manière ne peut empêcher un rire de courber mes lèvres, puis on s'élance avec Kylian sur les sentiers de la Russie. Enfin, de la forêt d'Istra si nous sommes dans la précision. D'abord il y va doucement, pensant que je ne suis pas si sportive que ça et je lui démontre le contraire en poussant une accélération abrupte.

— Hé attends moi ! s'écrit-il alors que je ne peux m'empêcher de rire en ralentissant. Tu m'as tué avec cette pointe de vitesse, même moi je fais pas mieux sur le terrain !

— C'est normal, t'es pas sur roulettes mon Kyky, lui répondis-je.

La cadence de la virée est assez lente quand il roule à mes côtés. Nous passons dans une forêt où les sentiers sont très peu empruntés, du au manque de personnes se trouvant aux alentours.

Ils ont vraiment choisi le coin le plus paumé, ils savaient que si l'équipe de France se trouvait en terrain non-hostile avec du voisinage elle pourrait faire des conneries.

— On fait un jeu de questions/réponses, on a pas vraiment eu le temps d'apprendre à se connaître pour de vrai avec les garçons autour, propose-t-il en brisant le silence.