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— Wonderful night, sad heart.
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La Voie Lactée parsemant le ciel de petites perles luminescentes ce reflétant dans les iris chocolatées de l'ébène. Les pieds ce balançant dans le vide, la tête tournée vers le ciel, les yeux clos il laisse la douce brise de minuit chatouiller avec délicatesse son visage entravé de sillons humides alors que sa main gauche saisie avec prudence son poignet, caressant du pouce les cicatrices récentes. Il soupira. Tout ceci n'avais aucun sens. Pourquoi devait-il se dénigrer ainsi ? Même lui n'en avait pas une réponse concrète.
A force de l'entendre de la bouche des autres peut-être a-t-il finalement décidé d'y croire lui aussi. Chose stupide me direz-vous mais malheureusement on ne peut changer l'être humain de ce qu'il est. Pourtant il y a bien une personne, une seule et unique personne qui est prêt à tout sacrifier et à donner un amour sincère au jeune assis sur le toit de cette immeuble délabré. Cette personne ce tient là, statique derrière lui s'approchant lentement, ses pas raisonnant dans la nuit sombre aussi sombre que le cœur de son bien-aimé. Il se colla à son dos et pris dans une caresse doucereuse le poignet du plus jeune, l'observant avec tristesse et compassion.
« Tu as encore recommencé... »
JeongGuk ne répondit rien. Qu'avait-il à répondre de toute manière ? Il le sait parfaitement. Il se fait souffrir autant qu'il fait souffrir l'être à ses côtés. Et il se déteste -si ce n'est plus que ce n'était déjà possible- pour cela. Il était égoïste de garder TaeHyung près de lui plutôt que de lui laisser au moins à lui, la chance de goûter à la joie, cette béatitude mais il en était incapable. Il entrave leur bonheur alors il se contente de rester la statique observant les lumières artificielles de la ville au loin. Les mains de TaeHyung remontèrent peu à peu le long de ses bras pour se loger sur ses épaules qu'il massait tendrement, posant son menton sur le haut de son crâne. Le silence entrecoupé par le brouhaha des voitures plus bas était apaisant pour les deux protagonistes qui profitaient de ce moment d'évasion avant de retourner dans cette vie active, une vie d'adulte.
« Comment peux-tu déclarer m'aimer si tu ne parviens pas à éprouver une quelconque empathie envers toi-même ? »
La voix du blondinet était semblable à un murmure, elle était douce et bienveillante. Une simple curiosité intrusive et non un reproche comme il aurait l'habitude de l'entendre. Il se retourna vers lui les yeux brillant.
« Parce qu'une personne tel que moi ne parvient pas à se donner de l'importance. Elle préfère s'effacer, tomber dans une boucle sans fin pour oublier ne serait-ce qu'un instant que nous ne valons rien dans ce monde. »
