Il faisait froid. Comme d'habitude si tôt le matin. Sur le chemin vers le bar où j'étais serveuse j'avais une étrange sensation. Étrange mais pas désagréable. J'ai fait ma journée. Comme d'habitude, des clients sympathique, d'autre moins, des nouveaux, des récurrents, une incessante cacophonie de gestes et de sons que j'avais largement maîtrisé depuis le temps. Yūna par ci, Yūna par là, mon propre prénom m'étais presque devenu impersonnel à force de l'entendre à tout bout de champ. La bizarre sensation ne m'avait pas quitté de la journée. Au moment où le soleil mordait l'eau à l'horizon je pouvais ranger mon tablier. J'ai fait un détour par les docks ce soir là, je fit une longue marche, pour observer ce flot discontinu de marins qui reviennent ou partent sur ces eaux aux teintes verdâtres et surtout pour mon vieil ami. Le phare, surplombant de toute sa grandeur la ville et l'océan, taquinant presque le ciel. Arrivée chez moi la sensation étrange avait diminué mais ne s'était pas estompé. J'allais démarré ma routine en ouvrant ma boîte aux lettres et me diriger vers le réfrigérateur mais elle fut brisé net par une lettre que j'attendais mais n'espérais plus. La lettre qui me permettrais enfin d'avoir un entretien et avoir une chance d'être la gardienne du phare.
Le lendemain, jour du rendez-vous j'étais plus nerveuse que je ne l'avais jamais été dans toute ma vie. Je suis arrivé dans la salle d'attente du bureau des gardiens de phare, je n'ai jamais su quel était le vrai nom du bureau et l'excitation lors de la lecture de la lettre me l'a complètement fait oublié. La salle était complètement vide, les murs peints dans un vert qui avait jauni avec le temps. Le sol était poisseux sous mes pieds mais propre à l'oeil. La porte du bureau s'est ouverte lentement et l'homme en charge de mon entretien s'est rapidement présenté et m'a invitait à entrer dans son bureau. Tout s'est merveilleusement bien passé. Le reste s'est produit extrêmement rapidement dans les jours qui ont suivi. Je me suis retrouvé gardienne du phare de mon enfance.
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Maelström
Paranormal"Je n'avais jamais vu le phare de si près. Sa taille réelle dépassait celle que j'avais imaginé depuis mon petit rivage qui paraissait tout à coup si lointain." Une nouvelle dans un phare plein de mystère. Enjoy.
