Liés À Jamais

Chapitre IX ~ Une Grosse Dispute

Ce matin, je me suis réveillée à cause de la sonnerie de mon téléphone. J'avais reçu un message de Tadase où il me demandait qu'on se rejoigne au parc. Je ne voyais pas pourquoi je devais refuser alors j'ai accepté. Je me suis levée et me suis préparée pour ensuite sortir de la maison et rejoindre Tadase. Après tout, ça faisait longtemps qu'on n'avait pas fait une sortie ensemble.

Je suis arrivée et je voyais Tadase. Je l'ai rejoint et nous nous sommes mis à marcher tout en parlant de tout et de rien.

À un moment, on s'est posé sur un arbre. Et puis, Tadase a fait une chose que je ne le pensais pas capable et culotté de faire.

Donc, me voilà, maintenant, en train de me faire embrasser par Tadase. Je ne m'y attendais même pas que je ne réagis pas du tout. Quand je retrouve un peu mes esprits, je le repousse et lui flanque une claque dont il se souviendra toute sa vie.

« NON MAIS ÇA VA PAS ?! ai-je crié à m'en arracher les poumons. TU TE PRENDS POUR QUI ?! DE QUEL DROIT TU M'EMBRASSES SANS MA PERMISSION ET EN SACHANT QUE JE SORS AVEC IKUTO ?!

- J-je suis désolé... je ne voulais pas. C'était une impulsion ! s'excuse-t-il.

- Tu sais quoi Tadase ? Je ne veux plus te voir, alors hors de ma vue et tout de suite ! lui dis-je avec une aura noire. »

Il part sans broncher et d'un seul coup je me sens mal. Pas pour moi, mais pour Ikuto... je ne vais pas le laisser dans l'ignorance et même si ça s'est passé contre mon gré, c'est considéré comme de la tromperie.

Je pars du parc en rentrant chez moi dans un état de tristesse et de mal être. Je stresse déjà, alors qu'il ne s'est rien passé. Je tourne dans une des rues et je vois Ikuto, mais pas seul... à côté de lui une... fille très peu habillée lui tient le bras. Et même que cette pimbêche s'approche à mon goût un peu trop de lui.

Non, non, je rêve pas, elle va l'embrasser...

« C'est qui cette poufiasse ? ai-je demandé en les interrompant. La pimbêche me regarde comme si je venais de venir en soucoupe volante et Ikuto a l'air... bizarre.

- Je ne sais pas...

- Elle allait pourtant te rouler une pelle. Tu peux bien partir toi s'il te plaît, dis-je dit à l'intention de la demoiselle qui ne se fait pas prier pour se casser. Donc ?

- ...

- Ikuto je peux sa-

- C'est bon Amu. Si tu ne m'aimes plus tu n'as qu'à me le dire pour qu'on en finisse une bonne fois pour toute.

- Mais de quoi tu parles ? Pourquoi tu dis que je ne t'aime plus ? C'est moi qui devrait dire ça. Cette... fille allait t'embrasser, qu'aurais-tu fait, hein ? Tu te serais laisser faire ou tu l'aurais repousser ?

- Il s'avère que je l'aurais laisser... »

Et une deuxième claque. Elle est partie toute seule aussi.

« Après c'est moi qui ne suis pas censée t'aimer ?! Tu te moques pas de moi ?! Je sors avec un ami deux secondes et tu te paies ma tête avec cette pimbêche ?! Je crois que tu as raison... on devrait mieux s'arrêter là, ai-je crié en larmes. »

Je pars en courant et en larmes. Je l'entends m'appeler mais je continue toujours à crier. Je ne fais tellement pas attention où je marche que je tombe. Ça fait mal ! Malgré la douleur, je me relève.

J'entre dans la maison et cours directement m'enfermer dans ma chambre.

« Amu ? Qu'est-ce qu'il y a ? Pourquoi tu as fermé à clé ?