CONSEIL II Fluidifier son écriture

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Tout le monde rêve d'avoir un joli style d'écriture et ça malheureusement c'est propre à chacun. Je ne peux pas vous donner la recette miracle pour devenir la nouvelle Marissa Meyer ( mon auteure préférée ), mais je peux vous donner deux-trois petites astuces pour rendre votre écriture moins lourde. Si tant est qu'elle le soit.


CONSEIL NUMÉRO 2

"fluidifier son écriture"


Se relire à voix haute. C'est bête dit comme ça, mais se relire à voix haute -notamment pour les dialogues- permet d'éliminer les impuretés du texte. Tout ce qui sonne mal à l'oreille, HOP on le supprime. C'est très efficace, et promis vous n'aurez pas l'air bête ! 


Ne pas abuser des adverbes. Rapidement, gentiment, simplement, ... Ils sont le mal, ils sont partout, ils sont très utiles. Pourtant, en trop grande quantité ils nuisent à la fluidité du texte. Il faut savoir les utiliser avec parcimonie. Prenez comme objectif pas plus d'un par paragraphe, et essayez de remplacer tous les autres par une autre tournure : "simplement" deviendra "avec simplicité"


Ne pas abuser des verbes en "ant". C'est comme les virgules et les adverbes : trop c'est lourd, mais il ne faut pas les oublier. Exemple de phrase : "Elle embrassa Jean-Claude à pleine bouche, foudroyant du regard son ex-petite amie qui passait derrière eux à ce moment là" Vous voyez ce que je veux dire ? Trop en abuser, c'est vraiment mauvais. 


Ne pas commencer ses phrases toujours de la même manière. Ne commencez pas tout par "Il", "Elle", "Je"; variez les sujets. Utilisez la forme passive au lieu de la forme active. Rusez afin de ne pas toujours commencer vos phrases de la même manière, ça saoul le lecteur. Et tout le monde veut bichonner ses lecteurs ! 

Exemple : "Elle arriva devant le portail. Il était immense, totalement recouvert d'or. Il était gardé par de nombreux garde à l'allure peu aimable. Elle n'en revenait pas !"

C'est pas super beau on est d'accord. Alors maintenant essayons : "La jeune fille arriva devant le portail. Il était immense et totalement recouvert d'or. De nombreux gardes à l'allure peu accueillante satonnaient devant l'entrée. Les yeux écarquillés et la bouche grande ouverte, elle n'en revenait pas. " Le fait d'avoir changé la tournure des phrase à totalement transformé le texte. Ça l'a rendu beaucoup plus riche. 


Varier le rythme. Dans les moment ou la tension est à son paroxysme, vous devez faire de courtes phrases. Donc les virgules n'ont que très peu de place. Au contraire, dans les moment de descriptions lentes, les virgules sont les bienvenues (à condition de ne pas en abuser). Jouez avec ça. Ne vous laissez pas prendre un ton monotone du début à la fin de votre texte.


Eviter des répétitions. Utilisez des synonymes, ça enrichira votre roman ! Les répétitions c'est vraiment lourd. Parfois on est obligé mais vous verrez ça rend tellement mieux quand on évite ce genre de petit truc. Parfois on ne s'en rend pas compte, moi la première, que dans le même paragraphe on répète le mot deux-trois fois. Mais après une bonne relecture on le voit comme le nez au milieu de la figure. Vos lecteurs eux n'ont pas besoin de deux lectures pour le voir. Dans ces cas là je met le mot répété en gras partout, et je fonce taper "[mot] synonyme" sur internet. Vous n'avez plus d'excuses maintenant !  


Ne pas utiliser de verbes faibles. Etre, avoir ou faire, bannissez-les. Bon pas totalement, mais évitez les au maximum ! Pour y remédier mettez en gras tous ces verbes là, et cherchez un verbe qui irait bien à sa place. Hourra pour les verbes forts !  


Couper ses phrases trop longues. Abattons les phrases interminables ! Virgules sur virgules, changez pour point sur point. Une trop longue phrase essouffle le lecteur. Essayez de lire votre phrase à voix haute. Si vous manquez de souffle et devenez tout bleu/violet, alors il est temps de marquer une pause par un point. 


Supprimer les bouts inutiles. Parfois on dis des choses qui sont vraiment évidentes dans notre narration sans nous en rendre compte. Et ça pour le lecteur, c'est lourd ! 

exemple : Gerald serra les poings avec rage. Il asséna un violent coup de pieds dans la portière du véhicule. Le jeune homme était très énervé. 

Noooooon, sans blague, il est énervé le bonhomme ? Je n'avais pas du tout remarqué. Donc à votre avis quelle partie faut-il retirer ? Le "il était très énervé" bien évidement. Ca n'apporte rien à l'histoire, étant donné qu'on le remarque bien par son attitude. 


Show don't tell. Cette fameuse phrase est intimement liée à ce que j'ai dis juste au dessus. C'est lorsque l'on écrit des bouts de phrases qui peuvent se montrer par des actions.

Exemple : Gerald était très énervé. Il attrapa son manteau et partit d'un bon pas vers la banque. 

Pourquoi ce pauvre Gerald est-il si en colère en ce moment ? Mystère ! En revanche qu'est-ce qui cloche avec ce passage ? Le "était très énervé". Le lecteur à besoin qu'on lui fasse deviner les choses pour se sentir puissant et intelligent (j'exagère). Montrez qu'il est fâché avec des gestes, des actions, des mimiques, et pleins d'autres trucs. Vos lecteurs vous en remercieront ! 



Je pense que ça fait pas mal de petites astuces pour améliorer vos écrits. Si jamais d'autres me viennent à l'esprit, je ferai un deuxième volume. En attendant, j'espère que ces petites conseils vous auront été utiles ! 

À bientôt pour la suite de cette série- 

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