D'ailleurs en le voyant il avait une tête crispée. Et quand il m'a vue la seule chose qu'il a dit cétait " En seulement un jour j'apprend que j'ai perdue deux enfants". Il visait bien sure Sheïma mais également moi avec l'avortement. Sur le coup je l'ai regardé en fronçant des sourcils en réponse car la seule chose qu'il trouve à faire après cette nouvelle c'est de me reprocher quelque chose. Mais en fin de compte je ne peux pas réellement lui en vouloir il l'a dis sur le coup de l'émotion.

Je le comprend.

Nadège - Et maintenant donc ? Qu'est qui va se passer ?

- Sheïma rentre bientôt à l'hôpital pour son accouchement ils me l'ont dis. Pour l'instant on n'agit pas, jusqu'à qu'elle accouche.

Nadège - Ils vont l'arrêter le jour de son accouchement ?!

- Sûrement.

Nadège - Mais c'est cruel !

- Pas aussi cruel que ce qu'elle a fait.

Nadège - Je ne sais pas quoi penser franchement...

- Moi non plus.

Nadège - Qu'est ce que tu vas faire maintenant.

- Je ne sais pas. Sûrement ce que m'a dit l'enquêteur. C'est à dire ne pas agir, ne rien laisser paraître jusqu'au jour de l'accouchement. Ça va être difficile, mais je vais essayer de tenir le coup.

Comme je le fais tout le temps quoi.

J'étais encore sonné, mais je devais me reprendre. Ma journée n'est pas finis j'ai des enfants et je dois m'occuper d'eux. Ils ont bientôt finis l'école. Nadège m'a donc aimablement accompagné les prendre en voiture et nous a raccompagné en voiture également.
Ma mère n'était pas à la maison, elle ne sera pas là toute la semaine d'ailleurs. Et les enfants viennent de prendre leurs petites vacances mais je travaille moi. Je dois les faire garder, mais sûrement pas chez Issa avec Sheïma. Même si on m'a dit de faire comme si de rien n'était, je ne peux pas laisser mes enfants à une meurtrière. Limite Djelika elle est mieux. Et je crois que je vais l'appeler et essayer de l'amadouer car elle et moi malgré le temps on ne s'entend quand même pas très bien.

Puis Mokhtar que je ne vois qu'une fois tout les deux ans n'en parlons pas.

Mais Djelika et moi vivons toujours dans la même ville. Elle est mariée et a également une fille. J'ai profité que les enfants mangent pour l'appeler;

📞 Djekika - Allô ?

- Salut c'est Hadja.

Djelika - Ah tu t'es enfin décidé à m'appeler toi !

- J'avais pas ton numéro.

J'ai mentis.

- Et je viens de l'avoir.

Djelika - Hmm...Alors ça va ? Et tes enfants ?

- Bien merci. Tu demandes pas n'na ?

Djelika - Je lui parle tout les jours donc je sais comment elle va mdrr. D'ailleurs elle est dans le sud non ? Chez Mokhtar.

- Ouais. Euh, je voulais te demander si tu es occupé pendant ces petites vacances ?

Djelika - Oui. Je ne travaille pas en ce moment à cause de la petite. Pourquoi ?

- Je travaille, et je voulais te demander si je pouvais laisser les jumeaux.

Djelika - Ton mari il est où ?

- On se parle pas.

Elle a rit.

Djelika - Vous ne changez pas putain ! Non mai c'est ahurissant j'ai envie de dire ! Ça s'arrête quand ?!

« L'aimer ou la (le) détester ? » Où les histoires vivent. Découvrez maintenant