It all started with a game

Chapitre 44

- Nan Ignir, pour moi s'est inimaginable de vivre comme ça. C'est soit eux, soit nous.

J'écarquille les yeux. Nan, elle n'a pas dit ça...

- Tu me demandes de choisir entre mon couple et mon fils ?

- Non, entre notre couple et le leur. Ils sont jeunes, ils sont déjà tombés amoureux, et ça leur arrivera encore plus tard avec une autre personne. Ce n'est pas parce qu'ils croient être amoureux l'un de l'autre, qu'ils doivent imposer leur loi. C'est nous les parents, c'est à nous de commander. Je ne veux pas que ma fille ait une relation avec mon beau-fils, alors elle n'en aura pas.

- Mais t'entends-tu parler ? Je ne reconnais plus la femme que j'aime. Le bonheur de nos enfants passe avant tout.

- Alors tu les choisis...

- Je t'aime Layla, mais si tu es autant obstinée que ça, je ne peux rien faire.

Non... Je me sens mal, ils ne vont quand même pas rompre à cause de nous...

- Aller vient, allons nous coucher. Nous en reparlerons demain. Fit Ignir.

Natsu se lève, je fais de même à mon tour.

- Tu viens ? Me demande t-il en m'indiquant sa chambre

- Je ne sais pas si c'est une bonne idée.

Il baisse la tête.

- C'est comme tu veux.

- Natsu... Soufflais-je.

- Fais de beaux rêves, finit-il par me dire après avoir déposé un baisé sur mon front.
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Ce matin, en me levant, personne n'osait parler. Un silence de plomb s'était emparé de la maison et ne semblait pas vouloir partir.

Je m'affale sur mon bureau, je n'arrive pas à suivre le cours, le sommeil m'appel de plus en plus, fermant mes paupières contre ma volonté.

Durant toute la nuit, je n'ai pas arrêté de me poser des questions sans trouver des réponses. Rejetant la cause de mes tourments sur moi-même, sur Natsu, sur ma mère ou sur Michel.

Finalement, je me suis dit que ça ne servait à rien de chercher un coupable à cette situation, cela n'arrangerait d'aucune manière la situation.

Je croise les bras sur la table invitant ma tête à plonger dans le creux.
Le professeur parle trop pour que je puisse m'endormir paisiblement. Je tourne ma tête sur le côté fixant la place vide à côté de moi. Pourquoi Natsu n'est pas là ? Je l'ai vu entrer dans le lycée, donc il erre dans les couloirs, mais pourquoi ?

Mes yeux se ferment petit à petit.
J'ouvre à nouveau les yeux. À ma surprise, Natsu se tient assied à sa place. Depuis combien de temps est-il présent ? J'ai dû m'assoupir au moment où j'ai fermé les yeux.

Ses yeux, qui, jusqu'à là, détaillaient le tableau, glissent sur mon visage, doucement ses lèvres s'étirent en un magnifique sourire. Son coude appuyé sur la table, il calle sa joue contre sa paume de main et ne cesse de me fixer.
Une main, sa main prend délicatement la mienne, instinctivement nous entremêlons nos doigts ensemble. Il ramène nos mains sur sa table, les détachants au passage puis prend un stylo et commence à écrire dans ma paume.

Je me relève un peu, me demandant ce qu'il pouvait bien y écrire, mais celui-ci ayant sûrement fini, prit ma main collant nos paumes l'une contre l'autre, me laissant aucune chance de voir. Il apporte ensuite le dos de ma main contre sa bouche posant un petit baisé dessus.

Il se penche à mon oreille.

- J'suis là. Tu peux te rendormir si tu le souhaites. Me chuchote-t-il

Je souris un peu plus, hoche la tête et laisse mes paupières se fermer une nouvelle fois.
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PDV externe.

Ignir rentre enfin chez lui après avoir fini son travail. Il avait demandé à l'un de ses collègues s'il pouvait assurer la fin de son travail. Celui-ci avait accepté et Ignir pu donc rentrer chez lui plus tôt afin de pouvoir finir la conversation sur le problème avec Layla.

Il n'avait pas vraiment envie d'affronter celle-ci, mais il le devait.
Il aurait voulu qu'elle soit, dés le départ, du même avis que lui, car obstinée comme elle l'est, il aurait du mal à la convaincre.

En entrant dans le salon, il vit sa compagne sur son PC, ce qui est en soit pas inhabituel. Elle aimait quitter le travail plus tôt pour s'occuper des enfants, savoir si tout se passait bien, être un peu avec eux puis une fois fini elle se remettait à son travaille non fini. Mais cette fois-ci, il aperçut que Layla recherchait quelque chose sur Internet. Il s'approcha un peu plus pour distinguer les écritures.

- Un internat ! S'écrie Ignir.

Layla, ne l'ayant pas entendu, sursauta avant de se retourner les sourcils froncés vers Ignir.

- Oui, pour Lucy.

- Tu pars trop loin ! T'en rends-tu compte ?

- C'est ma fille ! Je fais ce que je veux. Je ne renoncerai pas à toi pour une amourette de gamin.

Ignir soupire énervé de son comportement. Il se penche, prend l'ordinateur portable en le fermant.

- Tu n'enverras pas Lucy à l'internat. Il en est hors de question. Gueule t-il en montant les marches.

- Tu n'es pas son père ! Crie Layla.

- Je m'en contre fous.