Ice different

Épilogue : la fin d'une histoire

Avant de commencer, petit avertissement : ce n'est pas vraiment la suite d'IceDifferent. Je suis désolée, mais j'ai abandonné cette histoire... cependant, je ne voulais pas vous laisser comme ça, sans rien... alors voici l'épilogue, le chapitre final, celui que j'avais prévu des le début. Encore désolée et bonne lecture. 

La ville est encore plongée dans le silence. Quelques heures plus tard, le bruit des travaux et des véhicules auront remplacé cette absence de bruits, mais à ce moment là, la jeune fille n'entendait que le bruit de ses pas et de ceux de ses compagnons. C'était une bonne chose, selon elle, qu'il n'y ait aucun bruit. Elle ne voulait pas se recueillir sur la tombe de ses parents dans le bruit.

Ses parents étaient des héros. Elle le savait, et tout le monde le répétait constamment : les médias, les gens dans la rue, et puis sa tante surtout. La jeune lança un regard teinté mêlée d'admiration à la femme rousse , qui l'accompagnait elle et tous les autres. Elle admirait profondément cette femme qui était restée forte alors qu'elle perdait un à un tous les êtres dont elle était proche, et qui les a tous élevé sans jamais montrer signe de faiblesse. Elle-même n'en n'aurait sûrement pas été capable, elle le savait. Elle n'aurait jamais eu la patience d'élever seule autant d'enfants.

Lentement, elle s'agenouilla devant la tombe de ses parents. Sa mère était morte la première, alors qu'elle avait neuf ans. Ça n'avait pas vraiment été une surprise alors, elle n'avait pas arrêté de lui répété qu'elle ne vivrait pas très longtemps, qu'elle en était désolée, et qu'elle aurait tellement aimé la voire grandir, et vivre plus longtemps avec elle, ses amis, sa sœur et son mari. Mais ça avait été un réel déchirement. Sa mère, elle s'en souvenait, était belle, gentille et intelligente. Elle avait tellement pleurer à sa mort. Pendant plusieurs semaines, elle n'avait plus voulue dormir seule, et avait systématiquement passé la nuit avec son père. Car, elle le savait, lui aussi allait bientôt mourir. Mais elle le refusait, elle ne voulait pas qu'il la laisse, lui aussi. Et pourtant, deux ans plus tard, son père si beau, si fort, si drôle, s'était lui aussi éteint. Elle avait essayé de moins montré sa tristesse qu'à la disparition de sa mère : toutes les personnes autour d'elle avaient connues des pertes importantes, elle ne voulait pas en rajouter. Et pourtant, elle était horriblement triste.

Avec douceur, elle déposa un bouquet de fleurs et une petite boule à neige sur la tombe. L'objet n'avait aucune valeur particulière, mais elle avait immédiatement pensé à ses parents quand elle l'avait vue. Elle ferma les yeux, se représentant mentalement les visages de ses parents, priant silencieusement pour qu'ils soient heureux, et ensembles, quelque soit l'endroit où ils de trouvaient. Elle resta ainsi un long moment, avant de finalement rouvrir les yeux en entendant les sanglots de sa tante, agenouillée à ses côtés. Elle la prit dans ses bras et, à son tour, laissa les larmes qu'elle avait tant retenu couler sur ses joues.

-Hermine, murmura la femme rousse, j'aurais tellement aimé que tu les connaisse plus, que vous passiez plus de temps ensemble... Elsa et Jack étaient, elle fut interrompue par un nouveau sanglot, étaient vraiment des personnes formidables.

- Je sais...

Hermine se releva, lentement, et essuya ses larmes. Ses parents étaient formidables. Ils avaient sauvés des dizaines de milliers de personnes, et avaient mis leurs propres vies en péril pour ça. Elle se tourna vers le ciel, et sourit à deux étoiles, qui étaient petit à petit en train de disparaître dans le ciel de l'aube.

-Merci papa, maman, pour la vie que vous nous avez à tous offert.