Chapitre 1.

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Pourquoi suis-je assise sur la balançoire avec une fleur violette dans les mains ? Pourquoi suis-je ici ? Pourquoi j'ai mal partout ? Pourquoi je sens un vide au cœur ? Pourquoi je saigne à la tête ? Tabasser, frapper et jeter comme un déchet, j'ai de la famille mais ils sont tous mort, je vais à l'école mais j'ai été viré car je ratais pourtant jamais les cours, peut-être tout le temps enfermé dans les toilettes, ou traité comme une merde dans la cour. Sinon à chaque fin des cours, je pouvais tout le temps me préparer à donner mon argent ou mon goûter l'après-midis. J'étais pourtant la meilleure de ma classe, brillante et souriante en primaire, je voulais absolument me montrer que je pouvais avoir des amies, que je pouvais aimer les personnes comme il se doit mais mon amie m'a laissé tomber et j'ai oublié l'amitié, j'ai aussi perdu l'amour lorsque mes parents sont mort sous mes yeux dans un accident de voiture, j'étais la seule vivante et j'aurai dû mourir à ce moment là. J'ai oublié la façon de vivre, j'oubliais la façon de manger, de déjeuner le matin, et je ne goûtais plus l'après-midi. Au collège, c'était pareil et j'ai mit mes mains sur mes oreilles pour entendre plus ce bruit : de ses murmure moqueries.

Je trébuchais dans la boue car il pleuvait, je me balançais dans la balançoire avec mes pieds nu sous la pluie. On était un dimanche et demain était ma rentrée, mon unique rentrée au lycée la plus spécialisé, j'ai été jeté dehors cinq fois dans mon lycée, ramassé et recueilli dans des familles d'accueil. J'ai dû déménager de nombreuses villes. D'ailleurs la mienne avait un père qui nous battait avec un bâton en bois ou une ceinture, la mère n'écoutait pas derrière les murs. Une fois, j'étais en train de me laver l'après-midi alors que je n'avais pas le droit, celui que je considérais comme mon père m'a battu nu sous la douche, après que je suis sorti, j'avais des bleus et des traces sur mon dos et à toutes mes parties de mon corps.

Je descend de l'engin qui servait à me mettre dessus et balancer, je cours pour rentrer chez moi mais des hommes qui buvaient m'ont interrompu ma route, faisant tout pour m'anéantir, me détruire avec des coups de pieds par-ci et par-là. Les pétales de ma fleur s'envolaient. Je me suis retrouvée dans mon lit et ma fausse mère m'avait recueilli.

Pourquoi...Pourquoi je veux me suicider...quelle est mon but dans ma vie...Pourquoi suis-je née si l'on meurt ensuite tout seule sous la pluie. Pourquoi voir des personnes s'amuser avec des amies alors que moi je suis seule à les regarder jouer au football, pourquoi je suis si nostalgique, pourquoi tout le monde meurt dans la vie, pourquoi personne est éternelle...que s'est-il passé quand j'étais bébé, pourquoi je ne m'en souviens plus, pourquoi la vie est si rude ! J'en peux plus ! Pourquoi moi ! Qu'est-ce que j'ai fait au monde pour méritait ça ! Pourquoi ? POURQUOI !

-Elizabeth, il faut que t'aille au lycée.

-...

-Elizabeth...

-Laisse-moi tranquille.

Après, j'enfila finalement l'uniforme du lycée Liones academy et je marcha lentement avec mon sac dans la main. Il pleuvait, oh qu'il pleuvait, c'était désagréable d'être sous la pluie pendant des heures mais maintenant j'adorais la pluie, je sautais comme une petite fille dans la flaque et sans faire attention, j'ai passé le feu rouge, plus rien ne me faisait peur, mais l'une des voitures qui étaient passé avait klaxonnait sous ma vue, elle aurait dû m'écraser..

Quand je suis rentrée une nouvelle fois au lycée, j'ai été en retard et le directeur a acheté mon excuse. Il me demandait ce que j'avais au visage et j'ai caché ma frange avec, j'avais un oeil au beurre noir...

-Bien maintenant nous allons montrer votre classe.

Il me guida jusqu'à ma nouvelle classe et rien ne semblait bon, ma frange caché presque tout mon visage, c'était la sixième fois que je devais me présenter.

Je ne veux pas me déplacer au bureau du proviseur pour raconter ma vie, je veux fermer les yeux, je veux plus rien attendre, j'entendais le bavardage des élèves, et lorsqu'il toqua à la porte que mes dents se serra de stresse, paralysant mon corps.

Le directeur est entré et à annoncé que j'étais arrivé.

Ne vous moquez plus de moi...Je vous en prit...Elle serre son poings...Je vous en prit.

Les fleurs de L'AMOUR Where stories live. Discover now