Mavi - Rencontre à l'étranger.

EPISODE 58 💋🎼

« Doğum günün kutlu olsun S❤️, benden bir bölüm istiyordun ve tabi ki hiç hayir diyemiyorum sana. Öptüm kocaman ! »

« Musique : Kara Seva – Anlatamam »

Et il me fait rentrer de force. En pleine nuit, au milieu de la montagne, seuls au monde.. dois-je flipper ?

Il me rejoint et ferme la porte, puis la verrouille.

-Moi : Pourquoi tu verrouilles les portes ?

-R : Kaçmaman için. (Pour pas que tu t'enfuis.)

-Moi : Niye kaçicam ki ? (Pourquoi jm'enfuirai?)

-R : ..

Il n'arrêtait pas de me fixer alors que moi j'étais entrain de trembler de froid. Il se lève, allume le chauffage, et s'assoit de nouveau. Il enlève ensuite sa veste et la place au niveau de la vitre cassée, pour empêcher l'air frais rentrer à l'intérieur. C'est pas très top mais c'est déjà ça.
Je vois qu'il s'approche, automatiquement je recule.

-R : T'as peur ?

-Moi : N..Non.

-R : Pourquoi tu recules alors ?

-Moi : ..

-R : Viens là, tu vas mourir de froid sinon.

-Moi : Tu vas faire quoi ?

-R : Bir şey yapmayacam (Je vais rien faire).

-Moi : Söz ver ! (Jure!)

-R : Bana güvenmiyor musun ? (Tu me fais pas confiance?)

-Moi : Si mais.. c'est toi là qui dit n'importe quoi depuis taleur ! En plus de ça tu verrouilles les portes comme si...

-R : Comme si ?

-Moi : Bref, anladin sen. (Bref, t'as compris toi.)

Je le vois sourire légèrement, ok il se moque de moi maintenant.
Un moment il s'approche d'un coup, j'allais reculer mais la porte me bloquait.

-Moi : Yaklaşma ! (Ne t'approche pas!)

-R, en me tirant par le bras : Arrête de parler et écoute moi !

Me voilà dans ses bras, mes mains et ma tête contre son torse, assis à l'arrière de la voiture. Ses mains faisaient des vas et des viens au niveau de mon dos.

-R : Je veux juste te réchauffer.

-Moi : Tu pouvais pas me le dire plus tôt ?

-R : Non.

-Moi : Pff, tu saoules.

-R : J'aime bien te mettre mal à l'aise, j'avoue.

-Moi : Ouais mais moi j'aime pas, j'suis pas bien après.

-R : Alişirsin. (Tu t'habitueras.)

Je sais pas comment j'vais m'habituer à son côté pervers, et je me vois vraiment pas tomber dans son jeu.
J'enlève cette idée de ma tête, et profite de ce moment-là. Y'a-t-il un endroit meilleur que les bras de celui que vous aimez ? C'est vraiment rare, mais je pense que c'est la première fois qu'on est dans cet état.

Un moment, en touchant mon bras, je me suis crispée.

-R : T'as mal ?

-Moi : Non.