Chapitre 18

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Les parents de Maya, Lydie et Dimitri avaient prit la décision de rentrer sans en connaître les conséquences. Ce dimanche matin, les voilà dans l'avion en direction de leur cher pays La France. Ce pays connue notamment pour sa gastronomie et sa belle tour. L'avion avait fini de tuer et d'épuiser les dernières forces de Maya. Mais le voyage s'était déroulé sans encombre, ils étaient bien rentrés, et chacun attendait dans la sérénité une nouvelle matinée sans se douter une seconde...

Le matin venue, dès la première heure, une crise de panique s'était déclenché. Cela avait commencé tout bêtement, elle s'était rendu compte que son environnement avait de nouveau changé, les images se font mit à défiler devant elle. elle pouvait voir toute sa vie en à peine quelques minutes. L'angoisse grandissait puis, plus rien, tout était sombre, le doute s'installait, et cette impression étouffante d'insécurité, de dangers. En quelque instant, tout avait basculé, la panique était donc monté, et se fut incontrôlable pour les parents. Maya avait été admise comme si tout d'un coup elle était retombée en enfance. Ces vieux démons et ces vieilles peur s'était réveillé de leurs sommeils éternels. Les médecins étaient stupéfait par cette régression considérable de son autisme. C'était impressionnant scientifiquement parlent. Comment et pourquoi à l'âge qu'elle avait, elle présentait des symptômes aussi critique.

Le médecin qui annonça la nouvelle avait dans ses yeux une lueur presque sauvage. ça se voyait que pour lui se n'était qu'une stupide expérience, une étude qui pourra sans doute l'aider à avoir une renommée dans le monde de la science, un prix nobel ça se serait son voeu. Il s'excitait déjà de sa découverte, alorsque les parents de la jeune fille, eux ne voyait pas du tout les choses ainsi, leur fille était en dangers, il n'y avait pas de quoi se réjouir.

Puis, deux jour plus tard, l'enfer avait commencé comme pour les rappeler à l'ordre, les crises étaient de plus en plus fréquentes et plus longues à chaque fois. Les examens se succèdent pour ne pas dire qu'ils pleuvent, toujours plus douloureux et plus approfondi.

Au fur et à mesure du temps, elle était devenue en quelque sorte un cobaye, un peu comme un essaie médical, seulement qu'elle n'avait pas donné son accord, ni elle, ni ses parents. Ces médecins ne faisait que dire "Ne vous inquiétez pas, c'est impressionnant, votre fille va pouvoir nous aider à faire une découverte sur l'Autisme, peut-être même qu'a travers elle, nous pourrons éviter cette maladie et blabla..."

L'un d'eux était si confiant qu'il semblait oublier complètement qu'il s'agissait d'un être vivant et non une variable dans une équation. Elle n'était pas une énigme, mais bien une humaine.

Son ton et son délire faisait suffoquer Lydie, elle ne supportait plus l'idée que sa fille soit une bête de laboratoire. Elle voulait faire transférer sa fille dans un autre hôpital mais elle réfléchit, Maya devra refaire les mêmes examens, des analyses, des crises aussi parce qu'elle aura encore changé d'environnement. Alors quoi ? Devrait-elle juste regarder sa fille sans broncher et supporter l'attitude exécrable de ce médecin? Elle avait demandé de changer de médecin mais il était le seul spécialiste de l'autisme dans cet établissement. Or, non elle ne pouvait se résigner mais que faire alors?

"Trouver une solution", elle se répétait cette petite phrase à n'importe quel heure de la journée et malgré le fait d'être occuper , son cerveau semblait se figer que sur cette information.

Un mois plus tard, Maya n'allait toujours pas mieux, et Lydie était devenue irritante d'angoisse. Elle réagissait au quart de tour, quasiment agressive. Elle vivait dans l'Angoisse et dans la peur constante. Ceux qui en souffrait mis à part son époux ce sont ses élèves qui la trouvaient littéralement différente. Ils l'avaient connues très douce, calme, une brave femme. Même Dimitri, ne parvenait plus à la consoler ni à la raisonner. Et puis un jour, il avait trouvé son épouse en train de mettre sa maison complètement sans dessus-dessous. Lui aussi, il commencer à arriver au bout de sa patience, il allait venir par devenir fou.

- Arrête moi ça s'il te plait Lydie, arrête maintenant, j'en peux plus de te voir comme cela. Ca t'avance à quoi de saccager la maison? Dit-il en se passant les mains sur le visage pour essayer de se calmer.

- Comment veux tu me voir ? sourire? Rire peut-être? s'énerva t-elle violemment.

- Tes actes ne servent à rien, Je ne t'ai pas connue comme ça ! Je t'ai connu battante mais là tu subis. Je ne supporterai pas de te voir dans un état encore plus lamentable que celui de notre fille. Cette bataille mon amour nous allons la gagner comme à chaque fois. Elle est courageuse, elle va supporter, elle va s'en sortir. J'y veillerai!

- Nous allons peut-être gagner cette bataille mais quant est-il de la guerre? Qui nous assure qu'on ne va pas la perdre. Tu sais bien toute les souffrance que nous avons dû endurer pour engendrer notre unique enfant. Pleurer Lydie sans pouvoir se contrôler. Alors non je ne veux pas la perdre.

Dimitri prit sa femme dans ses bras et la consola amoureusement.

- Ma chérie, quoi qu'il advienne, notre petite dulcinée redeviendra comme avant, je t'en fais la promesse, murmure t-il excédé. Viens dormir avec moi d'accord ?

Elle avait passé toute la nuit à sangloter, ensuite ce fut les cauchemars, il avait cru mourir, jamais il n'avait fermer l'oeil de cette nuit. Il était parti avant qu'elle ne se réveille pour éviter qu'elle voit dans l'état misérable où il était. Dimitri était une douce personne, il s'énervait rarement sauf pour les choses qui le tenait à coeur. Ce jour-là, c'est avec le regard meurtri et meurtrier qu'il s'introduit dans l'hôpital où séjourne sa magnifique princesse.

Il se dirigea directement dans le bureau du médecin en question avec à ses trousses l'infirmière qui voulait l'en empêcher. Quand il fut entré dans sa salle de consultation, il y créa un vrai grabuge.

- Je vous interdit de poser de nouveau la main sur ma fille, pas d'examens, rien, vous saisissez ? Si dans moins d'une heure, je n'ai pas le dossier de ma fille pour pouvoir l'envoyer loin d'ici, je vous jure que je porte plainte et je n'hésiterai pas à détruire votre carrière. Il lui crache presque qu'au visage tellement il était la colère le rongeait.

- Monsieur, ce n'est pas une bonne idée, votre fille n'est pas en état de partir d'ici. Je comprends votre inquiétude mais elle se trouve ici dans de bonne mains, nous sommes bien plus qualifié en tant que docteur et surtout spécialiste pour nous occuper d'elle que vous. dit-il l'air hautain.

- Vous docteur? vous vous rire, vous n'avez aucun respect pour vos patients et vous osez vous voir comme un médecin? Au risque de me répéter, ma fille maintenant, je vous laisse le choix de vous montrer un peu plus humain ou je vais la chercher de moi même. propose t-il en luttant pour ne pas lui en coller une.

Etant donné qu'il ne semblait rien comprendre, Dimitri prit les devant, il se dirigea vers la chambre en traversant les couloirs désormais sombre de son désespoir. Il prit sa petite princesse dans ses bras avec beaucoup de délicatesse et sortit de là au pas de course. Personne n'avait osé s'interposer car ses yeux étaient pleins d'une fureur qu'il avait beaucoup de mal à contrôler.

Quand sa femme le vit portait leur fille, elle ne put cacher sa surprise et son inquiétude.

- Je te promets que tout ira bientôt beaucoup mieux. Mon ami Sebastian va s'occuper d'elle. Retournons en Californie, donnons lui une chance, il est très douée, je ne supporte plus l'idée que ma fille soit une bête. finit-il.

Elle ne répondit rien, elle se précipita dans la chambre, quelque minutes après, elle sortit avec deux valises déjà apprêtés.

- Allons maintenant. Sauvons MAYA!

La petite qui dormait depuis se réveilla avant de s'endormir de nouveau fatiguée.

Âme soeurDove le storie prendono vita. Scoprilo ora