Cependant, quand je revenais de l’école, j’étais tellement fatiguée que je ne pouvais rien faire à part nourrir junior et me coucher.

Et donc, j’avais ce rythme qui était de plus en plus dur. J’avais cru comprendre que les cours du soir étaient moins prenant que les autres cours, mais je m’étais trompé sur toute la ligne. En réalité, c’était encore plus difficile car je rentrai de plus en plus tard.

C’était ainsi depuis plusieurs jours. Et malheureusement pour moi, Karim rentrai toujours avant moi. C’était normal car j’avais raté un tas de chose. J’avais voulu réviser un peu et essayer d’être à la hauteur. Seulement ce soir, j’avais un peu exagéré, et quand nous avions terminé le dernier exercice il était déjà 21h.

Je me précipitai donc pour rentrer et pour couronner le tout, il y avait un embouteillage monstre sur la route. J’arrivai donc à la maison vers 22h et j’entrai sur la pointe des pieds.

Je me dirigeai vers la chambre de Sokhna et l’avait trouvé dormant tranquillement avec bébé à ses côtés. Je le pris légèrement et le conduit dans son berceau que Sokhna avait mis dans sa chambre.

Je sortis sur la pointe des pieds et me dirigeai dans ma chambre. Mon mari y était déjà. Il était allongé regardant un film sur son ordinateur. Il m’avait à peine regardé et je compris que je n’allais pas échapper à ses reproches aujourd’hui.

Je m’approchai doucement de lui et l’embrassa : salut bébé.


Karim : Tu étais ou jusqu’à une heure pareille ?

« J’étais à l’école. Tu le sais. »

Karim : à l’école jusqu'à cette heure ?

Moi : j’étais à l’école si tu veux-tu appel pour demander à quel heure les élèves de licence 1 GE sont rentrés.

Karim : je n’ai pas besoin d’aller demander nana. Tu aurait du penser que tu as une famille, avant de prendre ton temps.

« Écoute Karim, tu m’as donné l’autorisation d’étudier, alors si tu penses que ça va être tout rose tous les jours, tu te trompes. Si tu regrettes de m’avoir donné la permission dis le moi tout de suite que je sache. »

Et sans un mot de plus j’entrai dans les toilettes, n’attendant pas sa réponse. Je pouvais comprendre qu’il soit en rogne, mais je ne pouvais pas concevoir qu’il persiste à douter de moi. Je pris ainsi mon temps, car je savais qu’il m’attendait pour se disputer, mais je ne lui donnerai pas l’occasion pensais je. Et donc, quelques minutes plus tard, j’étais déjà douchée.

J’en sortis en silence et lui tourna le dos. Je savais qu’en partie j’étais fautive et que j’aurais du vérifier l’heure, mais il ne fallait pas que je lui donne l’occasion de me jeter sa colère . Il fallait que je le contrôle pensais je en mettant du lait sur mon corps.

D’habitude c’était lui qui m’aidait à appliquer la crème sur mon corps, mais comme il était en colère, je ne comptais pas sur lui. En plus de cela, j’avais mes règles et je comptais bien dormir ce soir, pensais-je en enfilant une chemise de nuit moins sexy que celles que j’avais l’habitude de mettre.

Je mis un déshabillé puis me retourna vers lui : je te fais à manger ?

Il fit non de la tête et ne m’avais toujours pas regardé, rire. C’en était amusant car je ne l’avais jamais vu ainsi.

Je sortis rapidement de la chambre pour aller voir si mon fils était réveillé. Il fallait que je lui donne le sein. Et donc, quand je le vis toujours endormi, je le pris légèrement. Il avait senti ma chaleur et avait aussitôt ouvert les yeux souriant automatiquement…

karim et nanaWhere stories live. Discover now