1. - Églantine

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Petit message de début héhé ! Cette histoire sera longue et, dieu merci, déjà achevée dans mes brouillons, ce qui veut dire aucun retard de publication ou autre. Je n'ai pas encore réfléchi au jour de post, mais elle sera updatée de manière régulière. Bonne lecture! x



"Cent fois nous avons des pressentiments. Quatre-vingt-dix-neuf fois ils se révèlent faux mais une fois tombe juste ; alors nous prenons des airs, nous disons qu'il y a des choses mystérieuses." -Henry de Montherlant.


<<Feels - Katy Perry, Calvin Harris, Pharrell Williams.>>


Ce matin, tout me paraissait ordinaire.

Je m'étais réveillée au son de mon doux réveil - Gimme de Abba jouait, me faisant soudainement apprécier les rayons du Soleil traversant les rideaux pour venir percuter le lit, et donc mon visage par la même occasion.

Je m'étais levée sans me chausser les pieds et m'étais donc réprimandée pour cela - le sol est froid en ce doux mois d'avril et je ne pense toujours pas à me couvrir pour éviter d'attraper la mort.

Je m'étais préparée dans la salle de bain - un coup de poudre, de mascara et d'anticernes et le tour était joué, le marron de mes yeux ressortait, ma peau paraissait être sans imperfections et mon visage ne semblait pas fatigué par les heures de travail.

J'étais retournée dans la chambre pour m'habiller, mais encore là le choix avait été rapide - l'école ne permet pas à ses étudiants de se vêtir comme ils le souhaiteraient, elle impose bien évidement une tenue et celle-ci n'est pas du goût de tout le monde ; je peux en témoigner.

J'avais préparé rapidement mon sac de cours et l'avais jeté sur mon épaule avant de fermer la porte de la chambre et de m'engager dans le couloir universitaire.

Les couloirs avaient été bondés comme à leur habitude. L'espace était réduit, les corps proches et l'irritation à son paroxysme. 'Ils devraient vraiment penser à les agrandir pour les nouveaux qui vont arriver dans moins d'un mois. M'étais-je dit percutant l'épaule d'une des personnes traversant le même couloir que moi.'. Roulant des yeux puis soupirant à mon impuissance face à cette situation inconvenante tous les matins durant, j'avais fait mon chemin jusqu'à la sortie de ce bâtiment et avais pris une profonde inspiration. Descendre un étage pour arriver au hall était une épreuve de tous les jours. De quoi mettre de mauvaise humeur si vous n'êtes pas pacifistes comme je le suis. D'ailleurs c'était une des raisons pour lesquelles j'avais choisi la voie de la psychanalyse comme choix d'études. Il faut être quelqu'un de posé et réfléchi pour pouvoir analyser les autres et donc percevoir leurs moindres failles. M'y voilà alors.

Les cours extérieures étaient moins empruntées par les étudiants car elles faisaient faire un détour, mais au final elles permettaient d'arriver dans sa salle plus rapidement qu'en prenant les couloirs qui sont presque impraticables le matin, et le soir à heure de pointe. C'est pourquoi j'allais étudier à la médiathèque universitaire arrivée à dix-huit heures, car accéder à ma chambre était rendue impossible par le flux de personnes voulant la même chose. Dix-neuf heures était alors un bon créneau.

Pour le moment, je cherchais une place dans l'amphithéâtre déjà bien rempli malgré l'heure tardive. Il était vrai, et je le reconnaissais, que les coursives retardaient mais je pense que je m'étais perdue dans mes pensées ce jour-là, chose qui pouvait m'arriver souvent lorsque je n'étais pas en cours. En cours, seul mon ouïe est active, le reste n'est que futile. Pile au moment où j'avais repéré une place assise - parce que oui, dès fois tu peux très bien passer tes quatre heures, plus ou moins, d'amphithéâtre debout - je fus percutée par un corps imposant. J'avais failli tomber mais ce corps pourvu de deux bras m'avait rattrapée avant qu'un accident ne s'occasionne.

Shenanigans -HSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant