A peine Thomas avait-il constaté ça que, loin, au fond du couloir, des néons blancs s'allumaient en claquant brusquement. Deux lignes de lumière artificielle s'allongeaient jusqu'à eux, leur montrant le chemin. Les néons poursuivirent leur éveil sonore et lumineux sur leur gauche pour se perdre dans le virage circulaire du couloir. Les Blocards se trouvèrent nimbés d'une lumière blanche pâle, légèrement bleutée. Teresa et Chuck se tournèrent vers Thomas.
Ils étaient tétanisés. Ils ne savaient pas où ils étaient. Ils ne savaient pas quoi faire, ni ce qu'ils trouveraient. Mais ils se mirent en marche.
Thomas prit la tête du groupe, encadré par Teresa et Chuck. Minho le suivait, ainsi que Winston, Siggy, Newt, Roxane, et les deux Trancheurs. Ils marchaient en silence, le cœur prêt à exploser, rendus muets par la peur et l'angoisse. Leurs yeux bondissaient d'un mur à l'autre, s'écorchaient sur les néons crus et se perdaient loin devant eux.
Puis, au bout de quelques minutes, ils perçurent un changement dans ce couloir sans fin. Thomas s'arrêta devant une porte, l'air hagard. Les autres s'arrêtèrent à leur tour. A côté de la porte, où était inscrit : « 5 6 8 – A 4 », il y avait deux ampoules. Une rouge, éteinte. En-dessous, une verte, allumée. Et, en haut de la porte, une petite enseigne lumineuse verte et blanche. En gros caractères pâle, s'affichait le mot « EXIT ».
- Ils sont sérieux, là ? souffla Siggy en se tournant vers Winston, mi-amusé, mi-effrayé.
- ... C'est trop facile, murmura Roxane.
- Dixit celle qui n'arrivait pas à se lever pour courir, ricana Minho en lui jetant un regard en coin.
Thomas s'avança vers la porte et, la main tremblante, serra la poignée de fer entre ses doigts. Il appuya dessus. La porte s'ouvrit. Un frisson parcourut les rangs des Blocards.
La sortie. Enfin. Après trois ans. C'était presque trop beau pour être vrai. Irréel. Ils n'y croyaient qu'à moitié.
Devant eux s'ouvrit un couloir sombre. La porte grinçait. Des gyrophares oranges accrochés au plafond tournoyaient en faisait du bruit. Au bout du petit couloir, il y avait une porte de verre à double-battant. Et, devant cette porte...
Trois corps. Deux personnes en blouse blanche, son vêtement taché de deux trous rouges dans le dos. La plus proche était juste devant les Blocards, adossée, immobile, au mur. Un autre homme. En habits militaires noirs. Ils ne bougeaient pas. Ils étaient morts.
Thomas, incapable de dire quoi que ce soit, passa la porte et s'engagea dans le couloir. Les autres Blocards le suivirent. Sur leurs côtés, il y avait des vitres. La plupart était brisée. Derrière l'une d'entre elles, il y avait deux tables d'opération. Deux corps reposaient dessus. Du sang tâchait le drap qui recouvrait les deux silhouettes. Roxane sentit un frisson lui parcourir la colonne vertébrale, elle ne put détacher ses yeux de ces deux cadavres. Newt raffermit son étreinte autour de ses épaules et la força à avancer. Il y avait du sang sur les murs. Le corps de l'homme en noir avait, dans sa main, un pistolet. Le sol était jonché d'éclats de verre. Et de douilles vides. Il faisait sombre. Les Blocards avançaient sans dire un mot. Et la rumeur étouffée et régulière des gyrophares meublait pitoyablement le silence funèbre qui régnait.
- Il s'est passé quoi, ici ? murmura Thomas.
Personne ne lui répondit. Personne ne savait, mais les indices étaient assez criards pour qu'ils le devinent. Du sang. Des pistolets. Des douilles. Des vitres brisées. Des cadavres. Pas besoin d'être un génie pour comprendre qu'il y avait eu une fusillade, ici. Un affrontement. Et des morts. Tous déglutirent et Thomas ouvrit la porte, alors que personne n'osait le faire. Ils avaient trop peur de ce qu'ils pouvaient trouver de l'autre côté.
Pendant une seule seconde, ils se surprirent à penser qu'ils auraient peut-être mieux fait de rester au Bloc avec Gally et les autres. Une seule. Et la curiosité et l'espoir de voir la lumière du jour les forcèrent à avancer.
Thomas fut le premier à poser le pied dans la grande salle bleutée. Devant eux, il y avait une grande estrade bordée d'écrans transparents, et couverts de schémas, de données, de chiffres, de mots. Des sièges entouraient cette estrade. Et, contre les murs de la pièce quasi-circulaire, il y avait encore des écrans, encore des sièges. Encore cette lumière bleu pâle. Et encore des corps. Des morts. Du sang. Des balles utilisées. Du verre brisé. Les adolescents pénétrèrent un à un dans cette salle sombre mais éclairée, où régnait une odeur de chaleur et de mort, ainsi qu'un silence plus oppressant que ceux qu'ils avaient déjà connus.
Les Blocards avancèrent dans la pièce, terrifiés, les doigts tremblants et l'œil vide. Teresa se mit à déambuler devant les écrans, incapable de produire le moindre son intelligible. Une cascade d'étincelles tombait d'un néon cassé. Newt et Roxane passèrent devant des écrans où s'affichaient des coupes de cerveaux, ainsi qu'une image du Bloc. Plein d'images du Blocs. En direct. Newt posa sa machette sur le tableau de bord qui se trouvait devant eux.
- Alors c'est vrai, ils nous surveillaient, dit-il. Depuis le début...
Derrière lui, Thomas retira son baudrier de Coureur et le laissa tomber par terre. Il s'avança devant un écran, qu'il reconnut comme celui devant lequel il se trouvait dans ses rêves. Teresa s'approcha, elle, de celui qu'elle avait toujours occupé. Face à Thomas. Ils étaient là quand ils planifiaient la mort des Blocards. Quand ils les envoyaient au Bloc, en Enfer. Ils levèrent les yeux et plongèrent leur regard dans celui de l'autre, empreints de regrets. Thomas sentit son cœur se gonfler quand il croisa le regard bleu acier de Teresa. Dans son dos, Roxane lâchait Newt et avançait avec difficultés vers un autre écran, où elle voyait une photo qui l'attirait inexorablement.
Son visage, à elle.
Au même moment, Thomas appuya, presque par réflexe, sur un rond qui clignotait du bleu au rouge affiché sur l'écran de son poste. Instantanément, un grand écran s'alluma en face de l'estrade, de l'autre côté de la pièce. Une femme blonde en blouse blanche, d'un certain âge, apparu. Thomas la reconnut immédiatement.
C'était la femme qui lui disait : « WICKED est bon ».
Et elle se mit à parler.
Bonjour je m'appelle Ava paige. Je suis l'opérateur de WICKED si vous regardez cela c'est que vous avez terminé avec succès les essais du labyrinthe.
J'aimerais être là en personne pour vous féliciter mais les circonstances semblent avoir changé.Vous devez tous être confus, en colère, effrayé, je peux seulement vous assurer que tout ce qui vous est vous est arrivés, tout ce que nous vous vous avons fait a été fait pour une raison précise.
Vous ne vous en souvenez peut-être pas, mais le soleil a brûlé notre monde, des milliards de vies perdues par le feu, les retombées ont était inimaginable, mais ce qui est venu après était pire, nous l'avons appeler la braise. Un virus mortel qui attaque le cerveau violemment,il est imprévisible et incurable.
Donc nous avons pensé à cette nouvelle génération qui a émergé et qui pourrait survivre au virus , c'était notre dernière chance pour trouver un remède, mais il ne serai pas facile , les jeunes devaient être testés et même sacrifié dans les environnement difficile ou leur activité cérébrale pourrait être étudié pour comprendre ce qui les rend différents ce qui nous différencie.
Vous ne pouvez pas réaliser cela , MaiS vous êtes très important.
Malheureusement tout le monde n'est pas d'accord avec nos méthodes, les progrès sont lents, et les gens ont peur.
C'est peut-être trop tard pour nous mais pas pour vous.
Le monde extérieur attends il se souvient que "WICKED est bon" dit-elle en dirigeants un pistolet vers sa tête et en tirant la gâchette.
BINABASA MO ANG
Le labyrinthe Newt 🖤 (terminer)
Fanfiction🖤 Ils étaient toujours au même endroit, mais la fille venait de les rejoindre. Elle discutait d'un air grave avec Minho. Une autre question taraudait le nouveau depuis qu'il était arrivé ici, et décida de la poser à Newt. - Pourquoi y'a qu'une seu...
💀 Chapitre 26 💀
Magsimula sa umpisa
