Captivité, Liberté, les deux à la fois!

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Je me tenais derrière la barrière en fer qui se tenait devant moi et les autres enfants, qui étaient autour de moi, et je voyais des adultes en vêtements riches se déplacer en jetant plusieurs coup d'œil aux enfants, je pouvais sentir ma rage monter en sachant qu'ils me regardaient que comme si je n'étais qu'un animal de cirque, et je détestais ça.

Les enfants partirent plus rapidement que je ne l'avais cru, les garçons furent les premiers à partirent, car ils coûtaient moins cher, puis vînt le tour des filles, les nobles se lancèrent dans une bataille pour savoir qui aura telle ou telle gamine, étrangement, je ne fus pas choisi rapidement, mais quand mon tour vint, les nobles déboursèrent une somme colossale, disant que mes yeux rubis étaient unique et que ma chevelure rose clair ressemblait à une fleure, mais une femme fini par m'acheter pour la somme de 30 000 000 de joyaux, on ouvrit la cage et deux hommes entrèrent, ils passèrent des menottes autour de mes poignets, j'ai imité la posture des autres enfants quand ils se faisaient passés les menottes afin de ne pas faire de soupçons.

"Allez, suis-moi ma petite." me dit la dame en essayant d'avoir l'air amicale et chaleureuse, mais elle ne faisait peur, donc j'ai commencé à marcher derrière elle.

Nous sortîmes du bâtiment et j'ai du mettre un bras devant mes yeux afin de les protéger de la lumière qui me faisait mal, du au fait que je suis restée dans le noir pendant des heures. Mon ventre grogne tellement j'ai faim, j'ai mit une main sur mon ventre essayent lamentablement d'arrêter la douleur. Nous sommes arrivés à une voiture richement décorée, la dame me fit monter et la voiture commença à avancer dès qu'elle ferma la porte, et je suis presque tombée quand les chevaux ont commencés à avancer.

XxXxX

Le soleil se couchait lorsque la voiture s'est arrêtée, la dame en sortie rapidement avant de me dire de descendre et de la suivre.

La maison était très grande et l'intérieur était bien décoré, il y avait des enfants et un homme à l'intérieur, mais ils avaient tous un sourire mauvais, j'ai même entendu l'un d'eux dire qu'ils avaient un nouveau jouet, parlant apparemment de moi.

La dame m'emmena dans une pièce sombre et m'attacha à une chaise avant de se retourner et de partir vers la porte.

"On va se revoir demain, tu vas voir, on va bien s'amuser." me dit-elle avant de fermer la porte, qui plongea la pièce dans le noir.

J'ai mis quelques minutes à m'habituer à la noirceur de la pièce froide. Je voyais toute sorte d'outils sur de nombreuses tables ainsi que des plaques de taille humaine soutenues dans toutes sortes d'angle, sûrement pour faire des choses différentes.

La faim me rattrapa, tellement que j'avais mal au ventre, j'étais aussi très déshydratée.

XxXxX

Je ne sais pas comment j'ai su que ça faisait une semaine que j'étais là, mais ça avait sûrement quelque chose à voir avec le fait que j'étais de retour sur la même chaise qu'à mon arrivée.

J'ai rapidement compris que j'étais déplacée entre sept stations différentes, une pour chaque journée de la semaine, et qu'il y avait 56 outils, ils changeaient tous les trois heures, tous les membres de la famille participaient.

Coupure, injection, coup, os cassé, famine, déshydratation, insomnie, cris et rires, tous ça m'affectait semaine après semaine, au début, j'avais essayé d'utiliser ma magie ou de retourner dans mon monde intérieur, mais les murs enchantaient la pièce, rendant toutes formes de magies inutilisables, sauf une, celle de soin, afin de ne pas attirer de soupçons.

'Flashback'

Ça fait mal... ce n'était pourtant que la deuxième heure de la journée, mais c'était quand même insupportable.

J'entendais la porte s'ouvrir, me demandant si je m'étais trompée dans le compte, mais mes doutes furent vite dissouts.

"Ben, arrête-toi. Apparemment, les voisins ont crus entendre des cris et ont contactés la sécurité, tu sais quoi faire." dit la femme avant de repartir.

Le garçon de 8 ans s'était retourné vers moi et avait invoqué un cercle magique à ma grande surprise. Je sentais mes os se ressoudrent ainsi que mes bleus et mes ecchymoses partirent, puis le garçon me détacha.

"Change-toi avant de nous rejoindre." me commanda-t-il en me lançant des vêtements de rechange, c'étaient de beau vêtements.

J'ai enfilé les vêtements et je suis sortie de la pièce, la porte se referma derrière moi, je me suis retournée et j'ai vu les trois enfants debout, ils avaient l'air de m'attendre, mais avant que je puisse demander quoi que ce soit, ils me tirèrent dans le salon et nous nous instalâmes en cercle au milieu, je ne comprenais pas pourquoi j'étais là, mais quand ils me dirent de jouer, je le fît.

Après une bonne heure, des coups furent entendus venant de la porte, la dame alla ouvrir et reviens bientôt avec deux hommes habillés dans des armures de soldats.

"Nous allons fouiller la maison afin d'éviter à avoir à revenir plus tard, on va aussi devoir examiner vos quatre enfants afin de nous assurer qu'ils vivent dans de bonnes conditions." expliqua l'un des soldats.

J'aurais pu être soulagée, mais je savais maintenant pourquoi ils m'avaient soignés, afin de ne pas attirer de soupçons. Les soldats nous examinèrent rapidement, mais attentivement.

Les soldats repartirent après quelques heures et j'étais de retour dans ma chambre. J'aurais voulu avertir le soldat, mais j'étais tellement déshydratée que même respirer me faisait extrêmement mal, je n'avais même pas réussi à dire un mot, quand le soldat avait demandé pourquoi je ne parlais pas, la dame avait dit que j'étais muette depuis ma naissance.

'Fin du Flashback'

Les enfants avaient même commencés à m'insulter après la visite des soldats, ils étaient furieux que la voisine m'ai entendu hurler malgré la distance qu'il y avait entre les deux résidences, mais à un moment, l'un d'eux insulta mes parents biologiques, même si je ne les connaissais pas, ça m'a fâchée et je lui ai donné un coup de boule, il a grogner de douleur avant de faire quelque chose pour que je retienne la leçon, il a prit un fer rouge, chauffé par un four, et m'a marqué la joue gauche d'un symbole, c'était un cercle traversé par un X.

XxXxX

Ça faisait six ans que j'étais dans la même pièce, j'étais assez bien nourrie maintenant, mais ça faisait tellement longtemps que je n'avais pas parlé que je ne pu rien dire quand la porte de ma fausse chambre s'ouvrit.

"Vous voyez, elle dort. Allons-y avant qu'on ne la réveille." implora la voix de la dame.

Vu que la marque ne partirait jamais, ils m'ont enchaînés et m'on placé dans un lit dans ma fausse chambre.

Le mois suivant, j'étais de nouveau dans ma chambre, depuis la dernière fois, j'avais pratiqué mes cordes vocals et je pouvais maintenant murmuré, par chance, j'avais réussi à m'intégrer dans mon monde intérieur il y a quatre ans, même si je ne pouvais pas utiliser la magie, je la pratiquais.

"Madame Quaîte, vous êtes en état d'arrestation pour torture sur enfant et pour complot à une vente d'esclavage." cria la voix d'un homme d'en bas.

J'ai immédiatement sentie des larmes coulées sur mes joues en entendant cette phrase dont j'avais perdu espoir d'entendre un jour.

J'ai entendu les soldats expliquer que la dernière visite n'était qu'un leurre et qu'on nous avaient surveillés depuis tout ce temps.

J'entendis des pas dans le couloir approcher avant que la porte ne s'ouvre ainsi que la lumière, quelqu'un me tira sur le dos et l'homme me détacha de mes chaînes et j'ai enfin pu sentir la magie couler dans mon vrai corps, j'étais enfin libre, ma main se porta à ma joue gauche, me rappelant que je n'oublierais jamais ces dernières années.

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