Garde du corps

6

Logan s'arrête, nous n'avions pas vraiment le choix à vrai dire. Mes jambes sont tétanisées, je regarde mon garde du corps qui a l'air entièrement serein.
J'inspire un grand coup.

- Sortez de cette voiture. ordonne un homme armé.

- Sort. me murmure Logan. Ne les regarde pas et ne leur adresse pas un mot.

J'hoche la tête en signe d'approbation et descend de la voiture. Logan glisse une arme à l'intérieur de son blouson en cuir puis quitte sa Ferrari et me rejoins, devant le capot. Il y a au moins 8 hommes devant nous, tous armés jusqu'aux pieds. L'un d'eux s'avance vers moi et me caresse la joue.

- Qu'elle est belle... j'en ferais bien mon quatre heure...dit-il en observant mon corps de haut en bas.

- Ne me touche pas, ordure. m'exclamais-je.

Il se met alors à rire, un genre de ricanement qui fais froid dans le dos. Je déglutit bruyamment, le fixant.

- Elle ne se laisse pas faire la petite... tu es bien naïve ma pauvre, je crois que tu ne t'imagine pas à qui tu as affaire.

- Je le sais très bien. Je suis face à une bande d'enflure qui a kidnappé mon grand frère quand je n'étais pas encore née et qui a tiré sur ma mère ! Vous me faites pas peur, vous me voulez ? Je suis en face de vous ! dis-je sans réfléchir.

- Baisse d'un ton ! m'ordonne le chef de gang avant de m'adresser une gifle.

Ma joue me brûle, je le fusille du regard. Logan s'interpose.

- Ne la touche pas.

- Et sinon quoi ? Je peux même me donner le droit de la violer devant toi, tu n'aura pas ton mot à dire... répond le malfaiteur à Logan.

Je pousse Logan et m'approche de l'homme, je sais que je n'est pas la force de m'en prendre à un tel personnage mais la colère me prend et je ne pèse pas mes mots.

- Je prierais tous les soirs pour te voir te faire arracher les couilles. Et moi, je prendrais soins de te les faire bouffer !

L'homme ne rigole plus, son visage change. Il m'attrape par le cou et me balance au sol. Un homme s'approche aussitôt de moi et me ligote.

- Arrogante j'adore ça, je pense qu'après avoir profité de ces belles petites fesses je la torturerais. dit-il à Logan. Toi, dégage ou je te tue sur place.

- Rendez-moi la où vous le regretterez ! s'énerve mon garde du corps.

L'homme se met à rire, il n'avais aucunement peur de ces menaces. Un hélicoptère va pourtant les faire réfléchir, une équipe que Logan semble connaître commence à fusiller les hommes, deux ou trois tombent, les autres enfourchent leurs voitures et démarrent à toute vitesse.

Je reste au sol ligotée et morte d'inquiétude. Lorsque j'ouvre les yeux, je vois Logan qui s'approche de moi, il a l'air très énervé... il me détache, remercie les sauveteurs et rentre dans la voiture.

- Dépêche toi ! me lance t'il sèchement.

Je ne répond pas, je ne l'ai jamais vu autant énervé et je pense que je vais en prendre pour mon grade...

****
( Éclipse du trajet )

Il n'a décroché aucun mot dans la voiture et une fois arrivés, il marche devant moi jusqu'à sa maison. Une fois entré, il donne un énorme coup de poing sur la porte.

- Qu'est ce qu'il te prend ?

- Qu'est-ce qu'il me prend ?! Je préfère m'en prendre à ma porte plutôt qu'à toi ! Tu te fou de ma gueule ? Je t'es dit de descendre et de la boucler ! Non, il faut que tu joue à l'héroïne ! Du renfort ne serais pas arrivé, tu aurais été kidnappée et moi je serais peut être mort ! Il va falloir que tu apprennes à fermer ta grande bouche ! Putain tu commences à me casser les couilles, tu es têtue, tu veux en faire qu'à ta tête ? Beh vas-y ! Barre toi, fait toi tuer ! J'en ai ras le cul d'avoir une gamine infernale avec moi !

- Calme toi ! Cet homme est une pourriture et j'aurais dû me laisser faire ? Il m'aurait tripoter devant toi ! Je savais que du renfort allait arrivé alors excuse moi ! Si je te casse les couilles tu as qu'à démissionner ! rétorquais je. Je suis qu'une gamine infernale ein ! Alors pourquoi tu t'emmerde à me protéger ?

- Je suis obligé de veiller sur toi et crois moi c'est pas l'envie qui me manque de te laisser en plan et de m'occuper d'une personne qui mérite vraiment ma surveillance !

- Espèce de gros con !

Je quitte le salon et gagne ma chambre, je claque la porte et m'allonge sur mon lit.

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