Chapitre 1 - Jour de fête

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Son caractère n'était pas aussi enjoué que celui d'Adriana et elle savait qu'elle n'était pas non plus parfaite mais elle commençait à se demander si vraiment elle était comme les autres princesses.

Pendant tout ce temps, Adriana avait continué à mentionner toutes les joies de cette fête lorsqu'elle leva les yeux vers sa cousine et lui demanda pour la deuxième fois :

- Tu te rends compte ?

Pour faire plaisir à sa cousine, Iseult lui sourit et lui répondit :

- Mais bien sûr que je m'en rends compte !



La journée n'en finit pas.

Il y eut d'abord plusieurs jeux et attractions : des tournois de tirs à l'arc, des duels entre deux cavaliers, des jeux de balles...

Iseult s'était assise parmi d'autres jeunes filles et écoutait la voix vibrante du conteur.

Celui-ci s'était assis sur les marches de l'escalier de la cour, avait pris sa lyre et s'était mis à jouer de douces mélodies et des chants d'amour, de tristesse.

Par moments, il s'arrêtait, respirait, réfléchissait un instant comme pour trouver l'inspiration puis se remettait à jouer.

Iseult était subjuguée. La voix du jeune conteur lui traversait le cœur.

Bientôt elle fut aspirée par la douce voix et la belle mélodie tant et si bien qu'elle se laissa aller dans un autre monde qui lui était souvent familier lorsqu'elle se mettait à rêver (ce qui lui arrivait bien souvent).

« Le vent soufflait dans ses cheveux défaits. Ses jambes sans qu'elle ne le veuille se déployaient sous tout son corps. Celui-ci devint aussi léger que le vent. Où qu'elle allait, le souffle de la brise soufflait le doux murmure du chant et la voix du rossignol se mit à parler :

- Où vas-tu ?

- Au bout du monde !

- Je vais t'accompagner, tu ne te perdras jamais !

Son regard se porta vers la colline et elle vit tous les animaux de la forêt qui descendaient dans sa direction :

- Vas-y ! lui dirent-ils. Quelqu'un t'attend !

Iseult les regarda partir devant elle puis les suivit. En entrant dans la forêt enchantée elle aperçut un jeune cerf aux bois majestueux :

- Je t'attendais, viens avec moi, pour toujours ! dit-il. »

Alors que la musique prenait fin, la jeune fille était déjà partie au pays des rêves. Le pays des rêves d'or où tout devient réalité.

Le conteur s'arrêta, Iseult n'y prit pas garde. Elle était trop loin pour revenir. Dans son esprit, la mélodie n'avait toujours pas pris fin et ne la prendrait surement jamais tant que les rêves subsisteront dans son esprit. Une voix s'exclama alors :

- On y va ?

Iseult tressaillit. Où était-elle ? Qui l'appelait ? La jeune fille leva les yeux et vit sa cousine Adriana qui l'attendait.

Autour d'elle, les jeunes filles étaient parties un peu plus loin pour s'amuser à la balle. Le conteur s'était mis à jouer une sérénade et les jeunes enfants dansaient autour de lui. Iseult questionna :

- On va où ?

- Voir le tournoi des chevaliers, c'est à ne pas manquer !

A dire vrai, Iseult n'en avait pas la moindre envie. Elle n'aimait pas voir les tournois, c'était trop risqué et atroce.

Les Bâtisseurs d'Empires - Tome 1Opowieści tętniące życiem. Odkryj je teraz