Je l'aime lui.. { Tome 2 }

chapitre 18

Une heure
Deux heures
Trois heures

Trois heures que j'attends comme une guignol que quelqu'un me dise l'état de mon père. La femme de l'accueil ne sait rien me dire et personne ne veut me répondre.
Quelqu'un se met en face de moi et s'accroupit , liam... Que lui a ses mains la , que lui touche mes cuisses. Je relève ma tête et le regarde , son regard triste comme avec mon grand père et ma grand mère.. se même regard. Celui qui ne m'a jamais manqué , celui qui me rends encore plus mal.

- Hayley , souffle t'il.

Je ne peux plus retenir mes larmes , je m'effondre sur son épaule , il met ses mains dans mon dos en caressant et me réconforte.
Il devait rentrer que demain soir..
Mais sa présence m'aide beaucoup , lui même m'aide beaucoup..

- ça va aller

- personne me donne de nouvelles , dis-je après m'être calmer. Ça fait 3h..

Je vois Liam serrer les dents , il se relève et va près d'un médecin , il lui gueule dessus, je comprends Liam mais il s'énerve très vite et peu vite pété un câble , j'aurai préféré qu'il reste loin de ça mais bon , il en décide autrement.
Après 5 grosses minutes , Liam revient vers moi et me reprends dans ses bras.

- alors ? Dis-je simplement.

- il en sait rien ..

Je souffle , je savais très bien , encore une fois , ils savent rien. Mais ils doivent sauver l'avocat le plus célèbre de la ville. Sinon les gens penseraient quoi de cet hôpital ? Que c'est de la merde ?
Je sais que les médecins font se qu'ils peuvent et surtout qu'ils sont fatigués , mais tout de même. Quand tu aimes ton métier , tu le fais a fonds.

Un médecin arrive vers nous , je me lève en même temps que Liam qui tient ma main.

- vous êtes de la famille ?

Non. Imbécile.

- oui

- bien , monsieur Miller vient de se réveiller , vous pouvez le voir , qu'une personne à la fois et surtout.. il a besoin de repos , alors ne posez pas toute les questions

- nous savons , dit Liam visiblement agacé.

- bien

Le médecin me dit la chambre puis repart , je me tourne vers Liam.

- vas-y , je t'attends dans la salle , dit il en embrassant mes lèvres.

- merci , lui souffle entre deux baisers.

Il me sourit et va s'asseoir , je vais dans l'ascenseur et essaie de trouver la chambre de mon père.

J'arrive enfin à sa chambre et entre lentement , je le vois , allongé dans le lit , pâle , un bras cassé , il est faible..

- ma fille.. arrive t'il à dire.

- shuut repose toi

- j'ai eu peur.. j'ai eu très peur..

- je sais papa .. je sais..

Je prends la chaise , la pose à côté du lit , m'installe dessus et prends sa main dans la mienne.

- tu t'imagines ? Si je mourrais , tu aurais perdu tes parents chacun dans un accident de voiture.. je l'ai même pas vu arrivé.. il allait super vite et j'ai pas réagi , j'ai vu ma vie défilé Hayley..

Il pleure, ça me rends encore plus mal , je vois pas souvent mon père pleurer , c'est très rare. Mais tu ne sais pas comment te décrire quand tu vois tes parents pleuré.
J'embrasse sa main et le regarde comme Liam me regardait il y a 20 minutes.

- papa.. tu es en vie , alors parle pas de mort et parle pas de maman.. toi , tu seras mort de vieillesse , pas d'accident de voiture , t'inquiète pas.. tout va bien.

Il me sourit , un faible sourire mais c'est satisfaisant , en tout cas pour mon cœur.

Après quelques grosses minutes , mon père s'endort et je décide de retourner près de Liam et nous retournons à la maison , fatigués par cette soirée , nous allons dormir.

Le matin se passe très calme , les filles sont venus à la maison et m'ont réconforter , elles ont décidé de venir avec moi à l'hôpital comme ça Liam reste à la maison avec les garçons.
Elles sont très joyeuses comparer à moi , où trouvent t-elles ce bonheur ?

Nous arrivons à l'hôpital, les deux hommes qui me surveillaient sont là. Je dois leurs demander !

- attendez les filles ! Je dois avoir une discussion avec deux personnes.

Elles se regardent puis entrent dans l'hôpital, je vais près des garçons et les regarde. J'avais oublié de comment ils étaient grands.

- vous allez passer un message à Marianne , demain 10h elle doit être assise sur un banc du parc près de chez moi. Si elle y est pas , la police la recherchera. À elle de réfléchir.

Je leur laisse pas le temps et entre dans l'hôpital et rejoins les filles dans la chambre de mon père.

- papa , sourié-je.