Chapitre 10

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    Dans chaque camps, les soldats avaient la détermination de vaincre. Cela se sentait dans leur yeux. Une rage intérieur, cette rage qui menaça au massacre les heures suivantes.

    Ce fut une surprise de voir les Mongols  proche des murailles en si peu de temps. Dans le camp de la Rus' tout le monde fut surpris. Mais cela n'empêcha pas de mener l'assaut. D'un coup, un pluie de flèche s'abat sur les troupes mongols, faisant de nombreuses victimes. Subotaï s'était retranché derrière son armée quand il avait vu les arcs bandés. Mais sans attendre, les mongoles essayèrent déjà de grimper les murs de la ville fortifiée à l'aide de grappins. Pour le moment cette tactique fut un échec car les grappins étaient un à un décrochés par des soldats Kiévien.

    Dimitri constata alors un détails important : Les Cavaliers Mongols manquaient à l'appel. Bien que le fait que les chevaux ne grimpent pas aux murs. Un régiment de cavalerie est toujours essentiel lors d'un assaut pour prévenir d'une éventuelle confrontation sur le sol ou bien une fuite ennemie. Le plan devait être revu le plus rapidement possible.

    Le régiment monté de cosaque attendait à l'intérieur de la villes. Une fois le cor le sonné les portes s'ouvriront et une charge aussi puissante que meurtrière sera lancé à l'assaut des mongoles. Sous les cris des soldats et des lames tranchant le corp de leur semblable, les cosaques chantaient des chants patriotiques qui résonnaient à travers toute la ville dans le but de donner du courage et pour prier leurs frères tombés au combat.

    Près de ses hommes, Dimitri était déterminé à résister. près le lui le Général des armées réalisa que son plan ne pourrait être mis à exécution ; les mongols sont positionnés aux portes de la ville. Il est impossible de sortir. Et la bataille tournait nettement en l'avantage des mongols qui étaient bien plus nombreux. Certains avaient même déjà réussi à grimper aux sommets des murs. ce n'était qu'une question de temps avant que toute l'armée Mongol n'entre dans la ville. Dimitri n'eu d'autre choix que d'ouvrir les portes et de faire intervenir la cavalerie pour les repousser.

     « -Faites ouvrir les portes, ordonna le Prince. les cosaques doivent intervenir."

    Sans contredire leur Prince, on ordonna de sonner le cor. les énormes chaînes qui maintenaient les portes furent détachées. Les mongols entendirent des bruits de chevaux au galops venant de l'intérieur de la ville, mais il était trop tard pour se reformer ; la menace venait d'en haut et bientôt attaquera les flancs.

    Une charge dévastatrice rompit la tactique ennemi. beaucoup furent projetés plusieurs mètres plus loin. La charge fut un succès bien que certains cavaliers périrent sous des tirs de flèches alliées qui touchèrent des Kiéviens dans la pagailles. Les portes de la villes s'étaient refermées par sécurité. Les soldats montés étaient à présent piégés au dehors des portes de la villes. Les soldats mongols fuirent devant les chevaux. C'était la première victoire de la Rus' depuis le début de la guerre.

    Tout à coup, sans crier garde une immense pierre se brisa contre les remparts où étaient positionnés les soldats. Ces derniers se baissèrent pour se mettre à couverts. Puis de nouveaux projectiles se fracassèrent contres les murs qui commençaient à se fissurer. Les murs tremblaient sous la violence des chocs. des fragments de pierres et de terres volaient dans les airs avant de réatterrir sur les soldats positionnés sur les murailles. Une chose était certain : il n'y avait pas une catapulte mais bien plusieurs qui tiraient à tour de rôles, empêchant les soldats Kiéviens de relever la tête et riposter. C'était les bruits sourds de roche qui s'entrechoquaient. Les soldats essayaient tant bien que mal de se boucher les oreilles en priant pour que les murs de la ville ne s'effondrent pas. Dans la ville un mouvement de panique se propagea jusqu'au palais. Si leur seul défense tombe, alors il ne restera plus aucun espoir contre les envahisseurs.

    Après cinq minutes de pluie de roche. Les tirs s'arrêtèrent. Les soldats n'osaient relever la tête à nouveau mais il le fallait. Les yeux était rivé sur Dimitri qui était alors resté impassible à cette attaque. Il n'avait plus peur de rien, il n'avait plus rien à perdre. Mais maintenant le feu semblait s'inviter à la partie. tout d'abord c'était l'odeur qui inquiéta les soldats, puis une immense fumé noir survola la ville, la plongeant alors dans l'obscurité presque total. On dû allumer des torches dans les rues pour y voir quelque chose . C'est alors que dans un silence de mort, un sifflement se fit entendre : c'était un nouveau tir . Il survint quelques minutes après le silence le plus total. après quelques seconde, le cadavre mutilé d'un cheval. C'était un kabardin Noir, une race de la région. Il ne pouvait s'agir uniquement de la monture d'un Cosaque. Les troupes positionnées aux sommets des murs se relevèrent et observèrent en direction du camps ennemis.

    Ils virent avec stupeur ce qui ressemble le plus à l'enfer. Des flammes gigantesques embrassaient les champs entourant la cité fortifiée. Ils aperçurent également les corps des soldats cosaques déchiquetés par les pluies de projectiles mais aussi de flèches. Les cosaques cernés par les flammes s'étaient fait massacrer sans que le reste de l'armée ne puisse réagir. Sans plus tarder, il y eu de nouveaux tirs de catapultes. sans pierre cette fois-ci, mais avec les cadavres mutilés des soldats cosaques. les corps tombèrent à l'intérieur des murs de la villes. Le sang des victimes coulait sur le pavé et giclait sur les murs des maisons.

    Les mongols amenèrent la mort aux pieds de leurs ennemis.


Sous Les Cendres De KievWhere stories live. Discover now