Chapitre 2

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    《- Etes vous sûr de vouloir m'entendre dire ? demanda Dimitri à Iaroslav. Je ne connais pas parfaitement l'histoire du bout des doigts. Mais je peux vous conseiller de lire "La chronique des temps passé" du moine Nestor. lui raconte tout. tout est écrit.
-Je ne veux pas lire, je veux écouter. Je veux me dire que le monde se souviendra de nous dans les mémoires du monde plutôt que sur du papier qui brulera tôt au tard.》

    Dimitri se tue, il chercha quoi raconter. Le Grand Prince voulait du rêve, il fallait en trouver. même si il n'y avait que ça a raconter, il voulait bien raconter. il chercha longuement, fit les cent pas dans la salle en tournant en rond. Parfois s'arrêtait, reflechissait puis rennonca et repartie dans sa marche. Iaroslav commença a s'énerver :

     « -Depuis quand le pays existe ? dis-il d'un ton sec qui surprit le Prince.
- Le Pays fut fondé en l'an 880 Par Oleg le Sage, monsieur. Le territoire de son État était beaucoup plus petit que celui qu'a gouverné plus tard Iaroslav le sage. êtes vous vraiment certain de commencer par là ?
-Oui Dimitri, j'en suis certain. Tout grand Etat à commencé par un début médiocre.
- Pendant ses années de règne, Oleg soumit plusieurs nations Slaves et norvégiennes peu développées, il fit connaitre le pays ainsi. Oleg voyait grand, il voulait s'attaquer à plus gros que de quelques tribus. il leva alors une géante armée contre Constantinople, on raconte qu'il y eu 80 000 guerriers transportés par 2 000 navires. Mais n'ayant jamais réussi à prendre la ville, il deffoula sa colère dans la région aux alentours de la ville. L'ennemi lui paya une énorme quantité d'or pour sen aller. En 912, un traité commerciale fut signer avec l'empire bizentin, nous garantissant une prospérité économique légendaire. »

    Soudain un homme rentre dans la salle, il a l'air essoufflé. Iaroslav le reconnu immédiatement et fit signe à Dimitri d'interrompre son histoire. L'homme était Igor,  le chef militaire de l'armée de Kiev.

     « - monsieur, la ville est perdu. Dit Igor. Le morale de l'armée est au plus bas et les morts s'accumulent à une vitesse folle. En face, Subötaï demande notre capitulation. Je penses qu'il serait judicieux d'accepter. Au nom de mon armée et de tout nos citoyens je vous conseille d'accepter ou le massacre continuera encore des jours ! »

    Rostislav se lève de son trône et se dirige vers Igor.

     « -Non nous ne capitulerons pas. Si ils veulent la ville, qu'il l'a prennent. Jamais nous nous rendrons ! Si nos citoyens sont bons. Alors ils savent que notre puissant Etat ne s'avouera jamais vaincu, jusqu'au dernier d'entre nous !
- mais sir, je vous en conjure, nous souffrons dans nos rangs.
-bon, l'histoire est terminé Dimitri. Appelez tous vos ministres, on se retrouve dans la salle du conseil. »

    Iaroslav quitta la salle accompagné d'Igor. Dimitri resta seul dans la salle. Mais ayant marre de ce silence, s'en va prévenir les ministres. Il commence par le ministre du commerce.

     « -Monsieur, le Grand Prince vous réclame dans la salle du conseil. »

    Mais aucune réaction. Dimitri s'approcha donc du ministre et vit qu'il était plongé dans des documents traitant de l'économie et du commerce.

     « - Monsieur ? Insista Dimitri. Je vous ordonne de me suive.
-Silence, répondit le ministre. Il nous reste peut être un moyen.
-que voulez vous dire ?
- le commerce qu'a connu le pays était immense et une grande partie de l'or se trouve encore dans les caves du palais, caché par les Grands Princes. Si nous négocions une paix en échange d'argent. La ville ne sera peut être pas perdu.
- Je n'ai jamais entendu parlé de cette pièce . Et puis je doute fort qu'elle existe. Rien ne prouve l'existence d'un trésor.
- Réfléchisez bien ! Souvenez-vous de ce que les historiens racontent. Ne les avez vous jamais écouté ?
- Si monsieur, j'étais en train de la raconter au Grand Prince quand...
- Alors écoutez moi bien. Depuis l'année 912, un traité a été signé avec l'Empire Byzantin. Depuis ce jour notre influence commerciale et économique n'as cessé de s'accroitre. Tous les Etats des steppes nous donnaient leurs or. Notre air d'influence s'étendait de Preslav à Bulgar. Nous avons fait des conquêtes et récupéré l'or des pays vaincus. Et maintenant, où est-il ? Moi j'ai la réponse : il est ici, sous nos pieds.
-La folie vous aveugle. Les guerres entre principautés à l'intérieur du pays au XIIème siècle nous ont fait perdre beaucoup d'argent pour les guerres et les reconstructions.
-Mais ça c'est une autre histoire ! Le règne de Vladimir le grand a changé considérablement l'économie du pays.
-Vous semblez perdu dans les époques, avez vous trop bu ? Cela est posssible vu la bouteille de Vodka se trouvant sur votre bureau. Je vais donc m'en aller, je reviendrais quand vous aurez reprit vos esprits. Si ce n'est pas le cas vous raconterez tout au Grand Prince. »

    Dimitri s'en alla donc, parti de la salle laissant derrière lui son ministre du commerce perdu dans l'alcool et la folie. Il arpentait les couloirs du palais, se demandant si tout le monde etait comme ça, il ne l'espèrait pas mais était obligé de les prévenir même si c'était le cas.
Dans les couloirs, un prête vient le voir, affolé.

     « -vite, on a besoin de vous, on doit régler le problème et vite ! On ne peux plus rien faire ! Le monde est fou. »

    Le prêtre fit signe de le suivre. Ce que Dimitri fit. Il se dirigea vers l'extérieur du palais. Couru avec le prête à travers la ville, et s'arrêta devant la cathédrale. Il resta choqué par le spectacle qui se trouvait devant lui. Même lui se trouvait impuissant...


Sous Les Cendres De KievWhere stories live. Discover now