Je Suis Tellement Désolée

Chapitre 6 : Connaissance approfondie

Cela fait quelques jours que Newton à montre sa valise à Diane. Mais il se renferme. La Française fait des efforts sachant que l'autre homme peut lui faire du mal.

- Diane ?

Elle relève la tête du nid des Occamys et regarde Newton qui est un peu plus loin.

- Oui, Mr. Scamander ?

- Je parts demain. Dit-il.

Diane fronce les sourcils.

- Vous quittez déjà l'Amérique ? Votre voyage est court.

- N... Non. Je ne quitte pas l'Amérique. Je dois aller dans une autre région.

Diane acquiesce alors qu'elle sent une vive douleur lui parcourir la tête. Elle lâche un cri à moitié retenu et s'effondre à terre en se tenant la tête. Newt se retourne d'un coup et on peut voir une expression horiffiée passer sur son visage. Il s'agenouille à côté d'elle et sort sa baguette, plus que maladroitement.

- Ma... Mademoiselle Joly !

Elle lâche un grognement de douleur alors que quelques larmes coulent. Newton Scamander lui retire une mèche devant les yeux et réfléchit à vive allure.

- J... Je vais chercher une potion !

Il se relève et court vers sa cabane en glissant sur une flaque d'eau. Il grogne et se relève rapidement en entrant dans sa cabane. Newton cherche rapidement une potion sur ses étagères en ne faisant pas attention à en faire tomber certaines, qu'il rattrape avant de les reposer sur la table. Il regarde une plus attentivement et soupire de soulagement. Il ressort immédiatement et s'agenouille à nouveau auprès de Diane Joly. Il pose sa tête sur ses genoux et l'oblige à boire la potion alors qu'elle se bouge sous la douleur immense qu'elle ressent. Il n'arrive pas à lui faire boire une seule goutte et soupire.

Newt met dans sa bouche le contenu de la potion avant d'embrasser Diane à pleine bouche pour qu'elle avale la potion. Il se sépare ensuite complètement rouge et la laisse avaler la potion. Quelques secondes plus tard, Diane rouvre les yeux qu'elle avait ferme a cause de la douleur. Elle a les joues rouge se rendant compte de ce qu'il s'est passé.

- V... Vous...

- Vous n'arriviez pas à boire, j'ai été obligé de faire ça. Désolé.

Diane se relève rapidement en rougissant. Il la regarde quelques instants avant de se relever à son tour. Il baisse le regard et lui tend un tissu impeccable. Elle le prend et sourit timidement alors qu'il regarde ses chaussures. Diane efface rapidement les traces de potions qu'elle n'avait pas avalées.

- V... Vous pouvez garder le tissu. Je ne... compte pas le récupérer.

L'anglais lâche un rire un peu nerveux.

- D... Donc vous disiez que vous quittiez New-York ?

Ne le laisse pas partir, ou tu le regretteras.

Cette voix résonne dans la tête de Diane qui bouge la tête pour savoir d'où vient la voix. Elle soupire ensuite se rendant compte que le Mage Noir à certainement fait une liaison pour qu'il puisse lui parler et lespionner.

- Je vais quitter New-York. Mais nous pourrions correspondre par lettre si vous le voulez. Répond le Magizoologiste.

Ne. Le. Laisse. Pas. Partir.

Diane déglutit.

- Est-ce obligé que vous partiez aussi tôt ?

- Hum... Je dois rendre à Franck sa... Liberté. Puis je dois rendre mon manuscrit.

- Votre manuscrit ? Vous écrivez ? Vous ne me l'avez pas dit.

- Ho... J'ai du omettre ce point. Rigole - t'il.

- Comment s'appellera le livre ?

- Je ne sais pas encore...

L'Anglais fait un sourire bref avant de se retourner contre sa table de travail pour farfouiller à quelques petites choses.

- Des gens vous attendent en Angleterre ? Demande Diane.

Il se retourne quelques secondes pour la regarder.

- Personne.

Il lâche un petit rire se voulant amusant mais un peu triste.

- Et vous ? En France ?

- J'ai quelques amies à qui je n'ai pas parlée depuis longtemps. Mon père est mort et ma mère se retrouve seule. Elle n'a plus personne.

- Vous ne restez pas avec elle ? Demande Newton.

- Je...

Trouve-toi une excuse pour qu'il ne t'en veuille pas.

- Elle m'a dit que je devrais vivre ma vie.

Newton Scamander acquiesce.

- J'aimerais... Vous inviter à boire un verre ce soir. C... Ce n'est pas un rendez-vous ! C'est juste... Que nous n'aurons peut-être pas l'occasion de nous revoir avant longtemps après. Propose Newt.

- Ça serait avec un plaisir.

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A des centaines mètres de loin, quelqu'un coupe une connexion mentale et rigole.

- Qu'ils sont naïfs...