Chapitre 3 : Est-ce lui Newton Scamander ?

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Je regarde partir l'homme que j'ai conseillée, c'est lui ? Vraiment ? Il n'a pas l'air d'avoir fait quelque chose de mal. Pourquoi l'homme qui m'a enlevée voudrait que je le séduise ? Il voudrait obtenir quelque chose de lui ? Il faut que je prévienne ce Newton Scamander alors... Je ne peux pas le laisser ne pas se soucier que quelqu'un veut lui faire du mal. Il est peut-être fiancé ? Non, je ne crois pas. Il n'avait pas de bague ni d'attachement quelconque apparent. 
Je jette un regard derrière moi pour voir mon ravisseur qui me sourit. Je ne suis pas encore libre. Il faut que j'arrive à alerter ce Scamander discrètement. Je souffle et commence à courir derrière cet homme que le dois séduire. Il a les cheveux roux en bataille, les yeux verts ou bleu, des yeux magnifique. Des lèvres fines... Et un nombre incalculable de tâches de rousseurs... Je sache ses pensées de ma tête et rentre à mon tour dans l'hôtel de l'homme. C'est assez classe. Je le vois s'arrêter à l'accueil et me mords la lèvre en premier temps.

- Monsieur Scamander ! 

Il se retourne et ouvre les yeux en me voyant, il marmonne quelque chose à la dame de l'accueil et vient me voir.

- Oui mademoiselle Joly ?

- Ça... Ça vous dirait de boire un verre ou de visiter New-York ? Loin de moi l'idée de vous draguer !

Nom d'une fée, pourquoi cette dernière phrase ? Je sens mes joues rougir et lui a ouvert une nouvelle fois grand les yeux, il rougit et détourne son regard.

- B... Bien sûr que non...

- Hum hum, vous voudriez aller quelque part de spécial...? Dis-je toujours un peu gênée.

- Central Park... Ça a l'air bien, non ?

- Je vous y amène.

Il lâche un sourire et acquiesce alors que nous ressortons et nous dirigeons vers le parc.

- Vous êtes Française ? Demande-t-il.

- Oui... J'ai fait mes études en France, j'ai appris l'anglais là-bas.

- Vous le parlez très bien. J'ai étudié près de Londres pour ma part.

Il reste silencieux quelques secondes et me regarde. J'imagine qu'il recherche un trace de baguette magique.

- J'en ai une. La magie existe...

- Pour le meilleur et pour le pire.

Il lâche un sourire. Cette devise tout les sorciers doivent la connaître, ça permet de nous reconnaître entre nous.

- A quelle maison étiez - vous a Poudlard ? Demandais-je.

- Poufsouffle.

- Tout les gentils sont là bas.

Il sourit timidement.

- Pourquoi êtes-vous venu en Amérique ? Demandais-je.

- Une petite escale avant de retourner à Londres. Et vous ?

Il faut que je réponde quelque chose qui le mette au aguets.

- Je n'en sais rien. Je n'avais jamais songée à y venir. 

Il fronce quelques secondes les sourcils avant d'acquiescer.

- Vous avez décidée de venir sur un coup de tête ? Pour visiter ?

- Un... Un coup de tête. On peut dire ça, oui. Un sacré coup de tête... Répondais-je.

- Je peux vous offrir un chocolat chaud ou quelque chose d'autre? Propose - t'il.

- Ho. Heu... J'ai de l'argent Moldu sur moi, normalement...

- C'est la version française de 'Muggle' ?

- Tout juste !

Je souris.

- Je vous paye une boisson, venez.

- Si vous insistez. D'accord.

Je regarde sa main tenir sa valise et fronce les sourcils.

- Vous auriez pu la laisser à l'hôtel. Ils l'auront déposée dans votre chambre.

- Ho... N... Non, non, non, il secoue la tête avec un sourire timide, je préfère la garder avec moi. On ne sait jamais.

J'hausse un sourcil. 

- Il y a des affaires sorcières à l'intérieur ? Demandais-je. 

- J... Je... N... Non... 

- Vous n'êtes pas obligé de me répondre. 

Il lâche un soupir en remettant sa mèche de cheveux en place. 

- Thé ou chocolat chaud ? Demande-t'il. 

- Si j'avais été anglaise, ça aurait été le thé, mais je suis plus chocolat chaud en tant que française ! 

Newton Scamander sourit et acquiesce. 

- Je vous paye un chocolat chaud, alors. 

*** 

Je souris à cet homme. Il faut qu'il comprenne. Mais comment lui faire comprendre ? C'est délicat avec l'autre homme qui est toujours près de moi. Très délicat. Peut-être...? Oui. Je connais assez bien le latin. Peut-être que ce Scamander le comprend ? Ho pitié, que cela marche. 

- Je vais vous laisser retourner à votre hôtel. Dis-je.

- Ho oui ! C... C'est vrai qu'il va faire tard. Où logez-vous ? Je... Vais vous raccompagnez. 

- Ne vous en faites pas pour moi, je souris. Nous pourrions-nous revoir ?

- Ça serait avec plaisir. 

Il sourit et évite mon regard. J'acquiesce et pose un papier devant lui. 

- Au revoir Mr. Scamander. 

Je lui souris et part sans me retourner.

Je Suis Tellement DésoléeWhere stories live. Discover now