Chapitre 15/ tout feu tout flamme

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Les Jötunns, faisant au passage cinq fois la taille d'un homme.... un grand homme ( du haut de mes 1m68 je la ramène tout de suite un peu moins ), foncent droit sur nous armés de lances et de dagues de glace. Un souffle glacé les accompagne comme s'ils ramenaient Jötunheim avec eux. L'un d'eux lance un pic qui atterrit juste à côté de moi me coupant une mèche de cheveux au passage... snif. Il vient de ruiner ma coupe !... je vais le marave.
Je sort mon sabre de son fourreau et me met en position de défense prête pour l'assaut mais Thor me stoppe dans mon élan héroïque et m'attrape le poignet.

- Occupes toi des Jötunns, je m'en vais raisonner mon frère.
Sur ces mots, le dieu du tonnerre            « numéro 2 » s'en va (avec mon marteau, je tiens à préciser).

- Sérieux ?! Tu me plantes comme ça !... Ils sont au moins 30 !!
Aucune réponse de sa part... génial, il veut ma mort.
Bon, 30 sorbets géants ça doit pas être trop dur à tuer ?... Mooo, mais non c'est tiguidou, voyons dont !
Le moment qui suit est un fail monumentale, âme sensible s'abstenir.

Le premier arrive à grand pas (logique puisque c'est un géant) et me met un coup de pied en pleine face, je sens ma mâchoire se briser avant de faire un vol plané en parfaite parabole. Le batteur frappe... et c'est un Homerun !
Je bats des jambes et des bras, on dirait un poisson hors de l'eau. Un poisson hors de l'eau balancé par un géant bleu, plus exactement. Lorsque je fait missile sol-sol et que je m'écrase dans un mur, je crois entendre se briser tous les os de mon corps. Comme je n'ai pas les pouvoirs de régénération de Wolwerine ni la résistance de Thor pour m'aider face à 30 Hulk bleus je suis étalé à l'état de gelée au fond du trou que j'ai fait. J'ai l'habitude de tomber. Je tombe de mon vélo, de mon lit, en trébuchant... un peu de tout, en fait. Je suis tombé amoureuse, tombé des nues, tombé sur un os... mais jamais de manière fatale.
Un des Jötunns s'approche pour voir mon état et en me voyant recroquevillée comme une larve il pense comme tout bon Jötunns (enfin si ils pensent ?) que je ferait une parfaite compote. Alors il m'attrape par le pied et m'avale, tout simplement. Simple, net et précis, pas de preuves pas de témoins, le meurtre parfait. J'aimerais pouvoir avaler certaines personnes moi aussi (ma sœur par exemple ).
Soudain, pensant ma mort plus que très proche je sens la vie couler de nouveau dans mes veines. Un élan d'énergie me frappe, je me sens la force de milles hommes, c'est comme si j'avais bu 500 redbull... Mmmm, délicieux...Redbull donne des ailes ! Et non ce n'ai pas un placement de produit intérieur.
Je sens mes os brisés se souder et mes plaies se refermer. Toujours enfoncée dans le gosier du géant je parviens à attraper mon cimeterre. L'odeur de ses viscères et sa bave visqueuse me recouvrant me révulse. Beurk. J'ai l'impression de m'enfoncer dans une maxi boîte de chips aux oignons. Je me débats, me tortille dans tout les sens pour essayer de me sortir d'ici mais plus je bouge plus je m'enfonce. Je finit par atterrir dans l'estomac du monstre, un squelette humain flotte dans le liquide gastrique.

- l'avantage c'est que je ne mourrai pas seul ici.

J'essaye de transpercer l'estomac en y plantant plusieurs fois le cimeterre mais c'est comme essayer d'attraper du savon. L'arme glisse sur les parois gluantes sans même l'égratigner.
Bon, pas très efficace.... Mon cimeterre étant donc inutile je lui balance une avoinée avec mes petits poings de la taille de ceux d'un enfant de cinq ans . Ça ne lui fait pas mal mais ça a le mérite de l'agacer. Ça l'agace même tellement qu'il se frotte violemment le ventre pour me faire taire. Je suis reprise d'un élan d'énergie mais plus fort cette fois, je me met à frapper plus vite et plus fort... comme un saiyan dans dragon ball.
Une chaleur émane de mes poings. Tandis que j'accélère, mes coups montent en puissance. Kameameeeeeeaaaaaaaa !
Mais il ne me laisse pas finir mon ballet de frappes et vomi ses tripes... avec moi dedans. Une fois « rejetée», je me relève recouverte de... son dernier repas.
Les autres géants m'encerclent, alors comme la bourrine que je suis, je saute en direction de l'un d'eux. Sauf que je fait un bond d'au moins 5 mètres. Wow. De ce dont je me souviens j'ai pas de super pouvoirs ?
Alors quand on bondit dans les airs en brandissant un sabre, il n'y a vraiment qu'une seule chose à dire :

- AYAAAAAAH !

Mon saut semble durée une éternité, (moment parfait pour un ralentit). Je tiens mes deux mains serrées autour du cimeterre. Celui ci commence à vibrer.

- Allô ?

Soudain il se sépare en deux cimeterres jumeaux et je me retrouve brandissant deux sabres au lieu d'un. Stupéfiant.
Je plante mes armes jumelles dans le ventre du géants. Je reste quelques secondes immobile avant de l'éventrer. Son sang gicle et ses boyaux tombent comme une guirlande de saucisses.
J'atterris au centre du cercle formé par les 29 autres créatures. Mon sang bouillonne. Une chaleur émane de mon corps et forme une aura rougeoyante autour de moi. L'air qui m'entoure devient sec. A chaque inspiration ma température monte d'un cran. Le métal des cimeterres est en fusion, leurs lames rouges prennent feu. La peau de mes mains et de mes bras se craquellent et laisse entrevoir une lueur orange dans les fissures et les crevasses. Mes cheveux se sont métamorphosés en flammes vascillantes, flottant dans mon dos. J'ai l'allure de satan.

Les géants n'ont pas bougés, plantés devant moi comme des potiches, fascinés par ce qui vient de ce produire

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Les géants n'ont pas bougés, plantés devant moi comme des potiches, fascinés par ce qui vient de ce produire. Une fois transformée en véritable brasier vivant, je suis de nouveau possédée par mon arme... ou plutôt mes armes. Comme si mon corps ne m'appartenait plus je bondit et brandis les cimeterres que j'enfonce dans le sol du pont. Un bruit sourd retentit. Quelques secondes se passent avant que des flammes jaillissent des cimeterres.
Feu contre glace, on se doute bien qui l'emporte. Les géants finissent carbonisés sur place, ne laissant que 29 petits tas de cendres.

AYEZ CONFIANCE... - REECRITUREWhere stories live. Discover now