Laced ↠ VF

Chapitre 15: Un changement en perspective

PDV Zayn :

J'ajustai le col de mon blouson en cuir italien noir et passai rapidement une main dans mes cheveux, me tenant près des deux grandes portes, à l'entrée de ma maison.

- Josh, criai-je, appelant le nom de l'un des gardes. Où est Niall, putain ?

Je savais que je ne devais pas déverser ma colère sur lui, ou sur quinconce autre que Sykes, mais ma bonne humeur s'était envolée depuis la réunion d'urgence après le dîner, surtout quand j'ai découvert que je devais rencontrer Sykes ce soir et non demain matin.

- Monsieur, Josh marcha jusqu'à moi d'un regard désolé. Niall devrait être ici d'un moment à l'autre.
- Qui a-t-il choisi de ramener ?

PDV Perrie :

Nous étions seulement au début du film - où le personnage principal féminin, Paige, se réveille à l'hôpital après l'accident - quand je sentis quelqu'un toucher mon épaule.

- Quoi ?

Je me retournai, surprise de voir Niall.

- J'ai besoin de te demander quelque chose. Répondit-il en me faisant signe de le suivre hors de la salle.

Je roulai des yeux, mais me levai tout de même.

Alors que je suivais Niall, j'entendis une voix.

- Perrie, tu veux qu'on mette le film en pause pour toi ? Demanda Kitty, la rousse.

Je secouai la tête.

- C'est bon, je le regarderai plus tard.

Kitty hocha rapidement la tête et reporta son attention sur l'écran. Quand je fus sortie de la salle, je remarquai qu'Abby n'était pas revenue après avoir éteint les lumières. C'était bizarre. Je me demandais où elle était.

Pendant que je faisais mon chemin dans le couloir, Niall me regarda en s'excusant.

- Perrie, j'ai besoin de te demander une faveur. Pas pour moi, mais pour Zayn.

Je me redressai à la mention de Zayn.

- Bien sûr, que veut-il ?
- Il a besoin que tu ailles avec lui convaincre Sykes d'arrêter. Tu sais...

Je détournais mes yeux, vaincue.

- Donc, il veut se servir de moi.
- Non, non ! C'est juste que...

Je soupirai.

- C'est bon, Niall. Si ça le rend heureux, je le ferai.
- Très bien. Je viens avec toi pour t'aider à faire tes bagages. Me dit-il avec un petit sourire.

Je secouai la tête.

- Non, c'est bon. Je peux le faire.
- Eh bien, laisse-moi au moins t'accompagner jusqu'à ta chambre.

Je hochai la tête en soupirant et en me frottant le front. Tout ce que je voulais, c'était me rapprocher de Zayn. Tout ce que je voulais, c'était être plus qu'une simple esclave. Tout ce que je faisais, c'était pour lui faire plaisir. Il était le premier et le seul homme de ma vie et je ne représentais qu'une esclave à ses yeux. Et si cela signifiait que Zayn m'aimerait plus si je couchais avec Sykes pour qu'il le lâche, je le ferai.

Je ferai tout pour Zayn.

PDV Abby :

- Je suis désolé, murmura-t-il dans mon oreille, son souffle me chatouillait. Je regrette ce que j'ai dit. Tu as le droit de faire ce que tu veux.

Je soupirai, reprenant mon souffle après qu'Harry m'ait soudainement embrassée.

- C'est bon.

Il s'était déjà excusé un million de fois.

- Non, ça ne l'est pas, grogna-t-il, en déposant un autre baiser sur mes lèvres. C'était mal et je ne voulais pas dire ça. Il s'éloigna en me regardant. Je veux me faire pardonner.

Je souris.

- Sérieusement, Harry, ne t'inquiète pas pour ça. Je te pardonne.

Il secoua de nouveau la tête.

- Non, je veux vraiment me faire pardonner. Veux-tu voir ma chambre ? Demanda-t-il.

Mes yeux s'illuminèrent et j'enveloppai immédiatement mes bras autour de lui dans une étreinte.

- Oui, oh mon dieu, ce serait génial ! Murmurai-je avec enthousiasme.

Son sourire réapparut, traçant ses fossettes sur son visage, et il glissa sa main dans la mienne.

- Allons-y alors.

Pendant que nous marchâmes dans le couloir proche de la salle de divertissement, j'espérais qu'aucune des filles ne remarquerait mon absence.

- Alors, comment fait-on pour aller dans l'aile où se trouve ta chambre ? Demandai-je curieusement, entrelaçant mes doigts de ma main non fracturée avec la sienne.

Il me fit signe de la direction de sa section.

- C'est de l'autre côté de la maison. Sais-tu où sont les grandes portes de l'entrée ?

Je hochai la tête.

- Ouais, je pense que je m'en souviens.
- Eh bien, c'est par là. Il faut passer devant l'entrée et il y a un couloir isolé qui mène à l'aile des esclaves supérieurs. Expliqua-t-il.

Il retira sa main de la mienne, puis agrippa ma taille avec son bras, me tirant plus près de lui tandis que nous marchions.

Je levai les sourcils vers lui, en souriant.

- Tu essayes un petit rapprochement, hein ?

Il me sourit malicieusement.

- Peut-être.
- Peut-être ?

Il se mit à rire.

- Juste un peu.

Je ne pus m'empêcher de me joindre à son rire contagieux.