Love scenario (some love stories)

2/ Routine (YoonSeok)

Bonjour les pitis nenfants !

Cette semaine on part sur un YoonSeok, de type fluff, commandé par mil_dream, j'espère qu'il vous plaira ! J'ai essayé un style sensé retrenscrire la routine et la répétition, vous me direz ce que vous en avez pensé ?

Je vous laisse avec la suite, bisous ~ !

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Aujourd'hui n'est pas une date comme les autres. Il me semblait pourtant vivre un jour semblable à tous, pas plus tard que ce matin.

A 8 :00 j'ai difficilement descendu les escaliers, pour me diriger vers la cuisine, en trainant les pieds. J'ai bu mon café dans ma tasse préférée, la bleue, celle avec la petite bouille de Kumamon près de la anse. Je me suis brûlé la langue, juste le bout, en le trempant dans ma boisson chaude pour en tester la température, enfin c'est seulement une déduction puisqu'à force je ne sens plus grand choses.

A 8 :16 j'ai constaté que j'étais déjà en retard, et je me suis précipité vers la salle de bain en me jurant que je commencerais, dès demain, à me lever plus tôt. Je me suis lavé les dents à l'arrache, et je me suis cogné l'orteil dans le pied de l'étagère en sortant. Ensuite j'ai sauté, en gémissant, jusqu'à ma chambre et je me suis habillé.
Pantalon noir, pull noir, chaussures noires, avec moi on a l'impression de vivre un enterrement tous les jours.

A 8 :24 je me suis précipité hors de chez moi, avant de constater que j'avais, une fois de plus, oublié de saisir mon téléphone, balancé négligemment sur le lit, depuis vingt-quatre minutes. Je suis donc remonté chez moi pour le récupérer, avant de redescendre pour me diriger vers ma ram de métro.
Je suis passé, pratiquement en courant, devant le jeune qui joue de la guitare pour payer je ne sais quoi. Il faudra vraiment que je lui dise qu'elle n'est pas accordée, un de ses jours. Quand je me serai levé plus tôt.

A 8 :36 j'ai recommencé à envisager de prendre une voiture plutôt que les transports en commun. Certes, il paraît que ça pollue et, en plus avec les bouchons du matin, ce ne serait pas forcément plus productif, mais au moins ça me permettrait d'éviter la cohue des heures de pointes, ainsi que la désagréable odeur âcre de transpirations qui me colle à la peau, chaque fois que je m'extirpe du wagon.

A 8 :44, en observant la longue file de véhicules klaxonnant en bas de l'immeuble, j'ai abandonné l'idée de prendre une voiture.

A 8 :46, je suis arrivé à mon bureau avec une minute de retard. La secrétaire de l'accueil s'est amusée à la rebaptiser « La Min-ute », cette femme a décidément un humour plus que désirable. Heureusement pour moi, elle a néanmoins la gentillesse d'avancer mon arrivée de 60 secondes tous les jours. Si le patron savait que j'accumule trois heures trente de retard par an, je ne suis pas sûr qu'il serait aussi enthousiaste quant à ma productivité, déjà abaissée au minimum syndical.

A 9 :44 j'ai regardé ma montre pour la première fois, constatant avec dépit que j'étais là depuis moins d'une heure, et qu'il m'en restait encore huit à tirer.

A 9 :53 j'ai regardé ma montre une seconde fois, et je me suis demandé si la pile n'était pas morte, avant de confirmer la triste constatation que le temps passe infiniment plus lentement quand on se fait chier.

A 10 :30, mon voisin de droite s'est levé et m'a proposé de le suivre pour une pause-café, ce que j'ai accepté avec gratitude. Nous nous sommes ainsi dirigés vers le petit renfoncement du couloir principal, qui contient les distributeurs, autrement appelé aspirateurs à monnaie. Après avoir commandé nos minuscules gobelets, à moitié remplis d'eau à peine colorée, nous nous sommes probablement tous deux interrogés sur les réels bienfaits du thé sur l'organisme, ainsi que sur le porte-monnaie.