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Lorsque l'inspecteur ressortit, il tomba sur une personne qu'il n'avait jamais croisée. Ce n'était même pas l'un de ceux à qui il avait eu à faire lorsqu'il s'était rendu chez Moriarty. Le gardien de la paix l'interpella presque immédiatement. Avait-il peur de le perdre ? Il n'allait pas s'enfuir seul, au volant de la voiture, si c'est ça qui l'inquiétait.

— Inspecteur Jacquart ?

— Oui, c'est bien moi. C'est vous qui êtes chargé de me raccompagner au 36 ?

— oui tout à fait. Je dois juste prendre le temps de voir la paperasserie avec le dépanneur pour faire remorquer votre voiture.

— Ok, faites donc, mais je vous en supplie grouillez-vous ! On à pas la journée.

Alors que le flic s'en alla vers le dépanneur, Jacquart en profita pour tenter de joindre Salomon. Cette fois-ci il décrocha. Il apprit, que celui-ci était en route pour la banque franco-portugaise situé à Pontoise. Toujours est-il qu'il se rendit à l'adresse qui fut celle de la banque il y a 30 ans, mais maintenant allait-il toujours trouver un organisme financier ou simplement un terrain vague ?

Jacquart donna carte blanche à Salomon et le prévint qu'il rentrait au bureau suite à l'appel de Michel. Toujours aussi synchrone, le gardien de la paix réapparut au moment où Jacquart raccrochait son smartphone.

— Monsieur, on peut y aller. Le dépanneur vient de partir avec la voiture.

— C'est pas trop tôt ! Je commençais à m'impatienter.

Avec tous ces éventements, Jacquart n'avait même pas pris le temps de vérifier l'heure qu'il était. Sa montre annonçait 11h45.

Ils montèrent dans la voiture et prirent la direction de Paris, alors que la circulation s'annonçait difficile. Pourquoi fallait-il toujours qu'ils prennent la route aux heures de pointe !

— Je suis désolé pour votre voiture, intervint le policier, pour combler le silence.

— Merci, mais vous sentez pas obliger de parler. D'ailleurs on ne se connaît même pas et je ne sais même pas comment vous vous appelez.

— Moi, c'est Baptiste. Vous c'est Sébastien je crois ?

— Exact. Dites y a pas moyen d'aller plus vite ? On se traîne la !

— Désolé, mais j'ai bien peur que non. Vous savez ce que c'est, à midi tout le monde est pressé soit de rentrer chez soi, soit d'aller manger entre collègue et du coup ça bouchonne.

— OK, je vois, j'aurais dû prendre ma tablette en partant ce matin, j'aurais gagné du temps, J'aurais pu me mettre en visioconférence avec le légiste.

Je vais quand même l'appeler pour le prévenir qu'on est en route. Ça lui laissera le temps de se préparer.

Il prit son téléphone et accéda à son répertoire afin de trouver la fiche contact du médecin légiste et l'appela.

— Allô, Michel. C'est Sébastien.

— Oui, Sébastien. Tu es au bureau ?

— Non, justement. Je t'appelais pour te prévenir, que comme à son habitude la circulation est dense, donc je ne serais pas arrivé avant une bonne heure je dirais.

— OK, ça me laissera le temps de sortir notre ami adoré du frigo.

— toujours le mot pour rire Michel, ça fait plaisir.

— Faut bien, on a qu'une vie après tout. Faut en profiter.

— Oui, tu as bien raison. Bon à tout à l'heure.

Et le couperet tombeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant