Chapitre 37

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Neymar avait passé la nuit, dans mes bras, la tête calée au dessus de ma poitrine.
En me réveillant le matin, il dormait encore paisiblement contre moi, je sentais son petit souffle chaud contre ma peau, cette petite tête m'avait terriblement manqué.

Cela me faisait trop de peine de le réveiller, pour qu'il se prépare pour son entraînement, il dormait tellement bien, mais je n'avais guère le choix.

Moi –lui caressant le visage– mon bébé..

Il ne semblait pas vouloir se réveiller, j'ai insisté alors un peu plus, et contraint, il ouvrit finalement les yeux. À peine réveillé, il s'est empressé de se recouvrir entièrement avec la couette. Il n'y avait pas a dire, il n'était vraiment pas du matin.

Moi — tu viendras pas te plaindre, si tu arrives en retard hein !

Neymar –avec sa petite voix, râlant– mais bébé.. tu saoules, tu veux me virer, alors que je suis bien et que je veux rester avec toi !

Moi — et bah, débrouille-toi alors !

N'ayant pas le choix, il passa la main en dehors de la couette et alluma les lumières, histoire de s'obliger à se lever.. jusqu'à qu'il se souvienne que son entraînement n'était pas le matin mais en fin d'après-midi.

Il a immédiatement éteint la lumière, et s'est une nouvelle fois avachit contre moi, avant de se rendormir tous les deux.

Une bonne heure après, nous nous sommes cette fois-ci réveillés pour de bon, dans les bras l'un de l'autre. Il n'y avait pas meilleure sensation, que de se réveiller avec la personne qu'on aime.

Neymar –me prenant sur lui– mon petit chat !

Moi –me calant contre lui– tes mains !

Neymar –les agrippant sur chacune de mes fesses, souriant– et bah ?

Moi –lui donnant une petite claque– fous-toi de moi en plus, mauvais garçon va !

Monsieur, d'humeur taquine, ne trouva rien de mieux que de me basculer sur le dos en dessous de lui, de monter à califourchon au niveau de mon bassin, et de me plaquer les mains contre le matelas, pour que je ne puisse les utiliser et me défendre.

Neymar –me regardant en souriant– alors c'est qui le mauvais garçon ?

Moi — lâche-moi poussin !

Neymar–souriant– c'est pas la peine de me faire les yeux doux, hein, ça marche pas avec moi !

Il ne voulait pas me lâcher cet enfoiré, et même si j'avais beau essayer de l'amadouer, et d'appuyer sur ses points faibles, rien à faire. J'ai alors employé la manière forte, et me suis débattue comme je pouvais. Ce n'était pas franchement concluant, mais le pire c'est qu'il me donnait de vrais coups alors que moi j'y allais doucement.

Moi –me débattant, râlant– aïe ! mais tu me fais mal !

Neymar –rigolant– ma pauvre chérie !

Moi –regardant l'un de mes bras– tu as vu ce que tu m'as fais en plus ? tu frappes ta copine, bah bravo tient !

Il regarda mon bras, et culpabilisa, à cause de ses gestes brusques, deux énormes bleus étaient apparu sur mon bras, mais n'étant pas très rancunière, je ne lui en voulais pas, j'exagérais juste un peu, et faisais du cinéma pour qu'il s'excuse et qu'il me lâche, et mon petit stratagème marcha à merveille.

Neymar — tu me pardonnes ?

Moi — un bisou alors !

Il s'exécuta et ne se contenta pas de m'en faire qu'un seul, ce coquin. Après ce combat digne de ce nom, le lit était sans dessus dessous, déjà que nous l'avions pas mal retourné durant la nuit, là, je ne vous en parle même pas.

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