Jour 20 - Cienfuegos et El Nicho

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Pendant l'habituel et toujours décourageant petit-déjeuner, nous parlons à Inès de notre nouveau projet : après Cienfuegos, aller jusqu'à Varadero. Connaît-elle une casa sur place ? C'est un des pré-requis afin de déterminer si nous continuons dans cette voie, l'autre étant de trouver un moyen de transport. Elle promet de se renseigner dans la journée et nous mettons au programme de notre après-midi une excursion au terminal d'autobus. Mais avant ça, il nous faut affronter et vaincre El Nicho.

Comme la veille, un chauffeur de taxi nous attend à 9h tapante sur le pas de la porte. Comme la veille, nous montons à bord de son véhicule, une vieille voiture russe d'un genre avec lequel nous commençons à nous familiariser. A son invitation, je monte à l'avant et je souris de ma propre surprise. Il n'y a pas de ceinture de sécurité, mais c'était prévisible. Le taxi se met en route et, plutôt que de nous rabâcher les tympans une fois de plus avec les derniers tubes de l'été, le chauffeur lance sa playlist « Baladas in Ingles », un répertoire de slows bien connu qui doit dater des années 80. L'air de rien, c'est le genre de petite chose qui rend le trajet d'un peu plus d'une heure beaucoup plus agréable.

Peu à peu, les hauteurs du parc national Topes de Collantes se dessinent à l'horizon

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Peu à peu, les hauteurs du parc national Topes de Collantes se dessinent à l'horizon. Sur la route, nous croisons d'étranges baroudeurs : des cyclistes, des marcheurs bien sûr, mais aussi deux filles qui jouent du piano à bouche à l'arrière d'une camionnette dont le toit est chargé d'un empilement de vélos. Le taxi nous propose une courte halte à un panorama mais l'horizon se perd encore dans la brume matinale. Nous en avons déjà vu d'autres dans le genre et nous restons à bord de la voiture. A notre arrivée à l'entrée du site, notre chauffeur nous explique qu'il faut nous acquitter du droit d'entrée (10 CUC par personne, c'était prévu) et qu'il va nous attendre sur le parking pendant la durée de notre promenade.

Au comptoir, nous apprenons qu'une visite guidée va commencer dans une vingtaine de minutes et que la guide parle notamment français

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Au comptoir, nous apprenons qu'une visite guidée va commencer dans une vingtaine de minutes et que la guide parle notamment français. Même si nous avions voulu nous aventurer seuls sur le sentier, c'est manifestement impossible. On nous dit que l'accompagnement par un guide est obligatoire. Nous mettons le temps d'attente à profit pour faire un tour aux toilettes, au restaurant du parc, puis pour aller voir trois bassins naturels, de l'autre côté de la route, un amuse-bouche avant la grande balade.

Looking for Fidel : un voyage à CubaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant