Chapitre 13: Le sentier

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[ Eressëa ]

Nous avions chevauchés toute la journée sans faire une pause voulant éviter Azog et ses orques, mais je sentais que les poneys étaient épuisés. J'avançais vers Gandalf qui était en premier de ligne, il tourna la gare vers moi.

- Tout va bien Eressëa ? - demanda t-il

- Non Gandalf, je pense qu'on devrait faire halte pour la nuit. Les poneys sont épuisés - répondis-je

- Non. Azog nous retrouvera dans la nuit si nous nous arrêtions, c'est trop risqué. - contredit-il

- Alors faisons une pause de une heure. Nous avions chevauchés toute la journée. Les poneys ralentiront si on ne s'arrête pas au moins une heure.

J'espère qu'il va accepter, car non seulement les poneys sont épuisés mais les Nains aussi.
Le magicien tourna la tête et méditait mes paroles, il stoppa son poney et se tourna vers la compagnie. Tous le monde le regardaient intrigués par le fait qu'il s'était arrêté.

- Pourquoi vous-arrêtez vous Gandalf ? - demanda Bilbon

- Nous allons faire une pause de une heure. Profitez-en pour vous dégourdir les jambes et de nourrir les poneys. Après cela on reprendra vite la route - répondit Gandalf

- Nous ne pouvons nous arrêter Gandalf - contredit Thorin

- Je le sais. Mais si nous continuons sans faire cette pause Azog nous rattrapera facilement. - dit Gandalf

Je voyais Thorin qui soupirait et descendait de son poney, il y avait une petite rivière à quelques pas de nous. Fili et Kili s'occupaient des poneys.
Bombur, Bifur et Bofur s'occupaient de préparer un petit plat, et le reste s'étaient assis pour se reposer.
Je marchais aux alentours de notre petit campement pour voir si il n'y avait rien de suspect qui nous guettait.
Mais mes sens ne m'alarmaient rien. Il n'y avait aucun bruits, aucun mouvements brusques, aucune silhouettes.
Tout était silencieux, mais on doit quand même rester sur nos gardes. C'est souvent quand c'est trop calme que la tempête peut surgir à tout moment. Mais je sais que Azog était encore trop loin pour nous rattraper.
Je retournais au campement, je voyais les Nains et Bilbon qui discutaient entre eux.
Lorsqu'ils m'entendaient, ils relevaient la tête.
Thorin s'approchait de moi.

- Y a t-il quelque chose ? - demanda t-il

- Non. Rien de suspects. Mais on doit tout de même rester sur nos gardes. - répondis-je

Il hocha la tête, les Nains retournaient à leurs occupations. Puis Thorin tourna en regardant ses neveux qui mangeaient leurs plats préparés par les trois Nains. Le regard de Thorin semblait songeur et mélancolique.

- Qu'y a t-il Thorin? - demandai-je

- Ils sont les seuls membres de ma famille. J'ai peur pour leurs sorts. Fili est peut être plus mûr et sérieux que Kili, mais Kili a cette énergie positive et insouciant. J'ai peur pour eux. Peur que Azog réussit de nous retrouver et de les tuer. Même si ils sont de bons guerriers, je ne peux pas m'en empêcher de m'inquiéter pour eux. - répondit Thorin avec émotion

Je posais une main sur l'épaule de Thorin, il releva la tête vers moi, je lui fis un petit sourire.

- N'ayez pas peur Thorin. Nous somme tous une compagnie, ensemble on est forts et soudés. Et si il le faut je les protégerai encore une fois de plus. Même si je dois y laisser ma vie. Je ne pensais pas dire cela un jour mais je me suis très attaché à vos neveux et la compagnie. Et... je me suis très attachée à vous.  - lui dis-je avec une voix douce

Une Elfe dans la Compagnie - Le HobbitWhere stories live. Discover now