Lonely is so lonely alone

Chapitre 2 : Nouveaux voisins... ?

Je tuerais pour avoir un petit frère. Ou une petite sœur. Je m'ennuie teeeeellement... En fait je me fais un peu penser à Draco Malefoy. Mais si vous savez ! Le méchant du livre le plus en vogue de l'année : Harry Potter. Il est blond, beau et terriblement vaniteux. Un peu comme moi. Et il est fils unique surtout. J'ai tellement hâte que le 3 sorte mais ce sera pas avant l'année prochaine je crois... J'ai dû camper devant la boutique de livres du coin de la rue pendant 3 heures pour avoir ce foutu bouquin, à minuit. Oui, ça faisait partie de leur campagne de pub de les sortir à minuit. Enfin bref... tout ça pour dire que le petit Malefoy voudrait quelqu'un avec qui parler. 

Je me lève de mon lit en soupirant et descends prendre mon petit déjeuner. Je réprime un frisson lorsque mon pied nu quitta les lourds tapis rapportés d'Asie et se posa sur le marbre froid de l'escalier central. J'adore cet escalier. Il me fait penser à celui de Cendrillon. 

- Bonjour Papa. 

- Salut fils, dit-il sans lever les yeux de son ordinateur. 

- Bonjour Narcissa, susurrai-je à l'oreille de ma mère.

Elle sourit. 

- Andréas, lâche-nous avec Harry Potter, répondit-elle en replaçant une de ses mèches blond platine derrière son oreille, dans un geste que je ne pus m'empêcher de trouver malefoyen. 

Je me fis une tasse de chocolat chaud et profitai de la présence de mes parents, malgré leurs yeux respectivement fixés sur leur journal et leur ordi. Ce truc est une merveilleuse invention au passage. Mon père peut l'amener partout où il veut ! Bon, en 1998 personne n'en a, sauf les plus riches... Mais je suis sûr que dans quelques années ça fera fureur ! 

Je remarque enfin la présence du soleil qui illumine la cuisine. Puisque mes parents ne m'accordent pas plus d'attention que d'habitude ( pour changer ), je décide d'aller dehors tout en rajoutant un chamallow dans mon chocolat chaud. 

Je le pose par terre, sur le rebord de ma piscine à débordement. Ayant envie de me baigner et la flemme d'aller chercher mon maillot en haut, je décide d'enlever le tee-shirt blanc trop grand qui me sert de pij, me retrouve en caleçon et plonge mon corps doré dans l'eau claire. Je fis quelques longueurs et sortis la tête de l'eau en entendant la sonnerie de l'entrée. 

- Shit. 

Mes parents n'ouvriront jamais : ils sont trop absorbés par leur travail...

Je sors et attrape au passage une serviette blanche avec les initiales A.D brodée dessus, au liseré doré que je m'attache autour de la taille. 

Je vais ouvrir en mouillant au passage toutes les pièces de la maison. 

" Après tout, on paie une femme de ménage, pour faire ça. "

Le visiteur... Ou la visiteuse insiste. 

- Oui oui ! Dis-je en grognant. 

J'ouvre, et tombe nez à nez avec un mec de mon âge qui me regarde l'air un peu perdu. 

- C'est pour ? Dis-je, arrogant.

Il ne répondit rien. 

- Ferme la bouche mon gars, si t'as rien à dire. 

Il cligna des yeux, ferma la bouche et pris un air hautain. 

- Excuse-moi ? 

- J'suis bien foutu mais ça devient gênant là. 

Il se décomposa et fronça les sourcils. J'adore mettre les gens mal à l'aise, c'est tellement drôle de les voir s'enfoncer dans une explication alors que mes accusations ne sont jamais fondées.