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Je suis dans la voiture avec Antonin. C'est plutôt gênant: personne ne parle. Tandis que lui conduit, je regarde par la fenêtre. Il faut tout de même clarifier les choses. Ce n'est sûrement pas lui qui va se lancer en premier. Mais en même temps pourquoi ça serait à moi de le faire, j'ai rien demandé moi! Je pousse un soupire inconsciemment.

-Qu'Est ce qu'il y a? Demande t il.

- rien rien...

-ok...

- je pensais à comment ça aurait été si y avait pas eu tout ça... On étais bien ensemble avant.

- écoute Olivia, je sais que t'y es pour rien et je suis entièrement d'accord avec toi, mais je t'aime et être loin de toi ça me rend malade. Sache que tout ce que les générations précédentes ont fait ne font pas de nous ce que nous sommes. Nous en sommes d'ailleurs la preuve vivante. Avant que tu saches tout cela on était bien.

- oui...

Eh bien c'est monsieur finalement qui lance les hostilités...

- je comprend que tu sois bousculée, mais repense à tout cela: on est vraiment obligé de se séparer par ce que nos parents ne s'aiment pas? ( ça fait un peu Roméo et Juliette 😂)

Je me tortille sur mon siège, il a raison... il remarque que je suis mal à l'aise par ce qu'il s'arrête sur un parking près du parc pour qu'on continue notre discussion.

- regarde moi Oli.

Je tourne mon regard vers lui. Je lui fais mon regard de « cause toujours tu m'intéresse ». En fait, tout ce qu'il dit m'intéresse, mais j'ai vraiment besoin de voir où j'en suis par rapport à plein de choses du coup je suis désagréable. Mais là j'ai qu'une envie c'est de lui sauter dans les bras tellement il me manque.

- je te laisse tout le temps que tu veux. Je n'ai qu'un souhait c'est que tu reviennes.

- j'ai dois savoir où je me situe par rapport à tout ça qu'il se passe. Ma vie était assez normale et la je sais pas ce qu'il prend à tout le monde, mais tous me bombardent de plein de choses et je me sens vraiment dépassée.

- je comprend tout à fait.

- Mais tu me manque énormément, d'ailleurs je sais pas ce qui me retient de me jeter dans tes bras, mais je dois d'abord remettre de l'ordre dans ma vie.

A la fin de la phrase il a les yeux pleins d'espoir. Ça me fait mal de le voir comme ça. Pour lui dire que je reviendrai, je dépose un chaste baiser sur ces lèvres. J'ai tant de mal à m'en défaire...

- je veux pas te forcer la main, mais tu penses pas que tu aurais besoin de soutien moral provenant d'un petit ami en ces temps ci?

Je lève les yeux au ciel devant la bouille d'ange qu'il me fait la tout de suite. Nous rigolons tout les deux.

- on en rediscute après ce que j'ai à vous dire, ou plutôt ce que vous avez à me dire. 'Fin bref on doit parler.

- ouep allons y sinon on va se faire engueuler.

Comme par hasard, le téléphone d'Anto sonne. C'est un message de Ninon : « grouillage! ». C'est un expression que nous utilisons entre nous. C'est elle qui me l'a appris, en gros ça veut dire « grouille ton cul! ». On sort de la voiture. Avant d'arriver au parc, Anto me prend dans ses bras et m'embrasse rapidement, me laissant perplexe mais heureuse.

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Sur ce , bonne nuit (vu l'heure à laquelle je publie ce chapitre) 😜😴

LE FAUX COUPLEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant