Je ne pu m'empêcher de sourire, parce que je me rendais compte que tous autant qu'ils étaient voulaient simplement être vigilent et protecteur envers moi.

« Je te le promet Deen, tu me connais. »

« Justement Silvanna. » Ria-t-il alors qu'il me resservait une portion de poulet.

« Merci encore Deen, reviens quand tu veux. » Dis-je alors que l'on se saluait en bas de l'immeuble tandis que Lo et Nami vidaient leur vessie.

« Tant fais pas et toi vas au lit et fait grandir mes neveux ou nièces. » Me répondit-il alors qu'il avait débuté sa marche vers la bouche de métro.

Alors qu'il tournait le dos, cette appellation me fit sourire et je posais ma main sur mon ventre par dessus mon manteau, parce que je savais, je savais qui logeait en moi.

Lo et Nami voyant que Deen était partit c'étaient précipité vers moi, il était vrai que depuis l'annonce de ma grossesse les deux me collaient comme mon ombre, Lo aussi se faisait très très protecteur et remplaçait Ken le soir en posant sa tête sur mon ventre et guettant le moindre mouvement.

« Aller on rentre. » Dis-je doucement aux chiens en poussant la porte alors que je prenais mon téléphone dans ma poche pour écrire un message.

« Désolé, les hormones prennent de la place, puis je crois que ta sale gueule et tes caleçons sales qui trainent partout me manquent. » Envoyais-je à Ken.


Silvanna, 5 Février 2019.


« Silvanna, vous avez vos chiffres du 3 parce que vous ne me les avez toujours pas envoyé. » Me demanda mon patron en entrant dans mon bureau.

J'eu trois secondes de temps de réaction avant d'écarquiller les yeux. Il parut choqué de ma réaction et fronça les sourcils.

« Oh non, je, merde, je, j'ai oublié monsieur, je suis désolé, avec mes commerciaux en arrêts j'ai du aller dans une concession et finaliser une vente avec un client assez sensible et j'ai du terminé votre dossier sur les allemands, je.. » Débitais-je alors qu'une sorte de pression augmentait dans tout mon corps, j'allais exploser, je voyais de moins ne moins le jour et me laissais dépasser par mes dossiers au détriment de mes nerfs et ma fatigue.

« Silvanna, détendez-vous ce n'est rien. » Dit-il en s'approchant de moi alors que je me mordait les lèvres en recherchant dans mon paquet de feuille pour trouver une ébauche de mes chiffres demandés.

« Silvanna. » M'appela-t-il alors que je cherchais toujours, vexé et ne comprenant pas comment j'avais fait pour oublier mes chiffres.

« Mallet ! » S'exclama-t-il pour me ramener à la réalité.

Je relevais brusquement les yeux vers lui, et ma boule explosa, mes épaules s'affaissèrent et une larme roula sur ma joue et je pestais intérieurement contre ces foutues hormones qui me rendaient folle. 

« Rentrer chez vous Mallet, allez vous reposer, vous êtes au bord de la crise de nerf, que votre travail compte je le conçois mais je ne tolère pas qu'il prenne le déçu sur votre santé et celle de vos enfants. Vous ménager n'est pas un signe de faiblesse et rentrez vous ça bien dans le crâne. » Dit-il la voix dure pour que je comprenne bien et cela marchait, ma carrière prenait trop de place, au détriment de ma santé et mon sommeil, je posais instinctivement ma main sur mon ventre.

« Mallet, j'ai pendant une semaine tenté de suivre votre rythme et je me suis fais incendié par ma femme car je m'endormais à table. Ce n'est plus possible, je vous ordonne de rentrer chez vous, je sais que vous vouliez boucler vos dossiers car vous partez demain mais je m'en contre-fiche, foutez moi le camp, je ne tiens pas à me faire agresser par votre compagnon parce qu'il pense que je vous tue au travail. Nous verrons à votre retour comment aménager vos tâches mais il est hors de question que vos enfants paie les conséquences de votre passion pour votre métier et parce que vous avez un foutu caractère. » Débita-t-il alors que je ne pouvais pas en placer une pour me défendre mais je lâchais prise en voyant qu'il avait entièrement raison.

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