🔥Chapitre 10🌋

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- ...Et tu veux toujours me faire croire que, tu aimes les femmes, hein ?

Yeah, busted !!!
..............................

- Bon, j'avoue que j'étais un peu paniquée, donc j'ai sorti le premier truc qui me venait à l'esprit. C'est bon, t'es content maintenant ?

Il me fixe avec un large sourire, un regard de séducteur et dit :

- Beaucoup plus crédible. J'imagine que ça veut dire que... Je te plais alors ?
- Je n'ai jamais dit ça.
- Mais, tu ne le nies pas ? Tes actions parlent p....
- C'est bon, je rentre chez moi.

Je me prépare à partir lorsqu'il m'attrape la taille, l'encerclant de ses bras. Je suis tellement sous le choc, que je ne sais pas comment réagir, puis il me dit :

- OK, je n'en parle plus. Reste au moins manger.

Je savais qu'il allait me demander de rester, c'était le seul moyen que j'ai trouvé pour changer de sujet, mais... je n'aurais pas imaginé une seule seconde, qu'il m'enlace aussi soudainement.
Il est vachement tactile quand même.
À vrai dire, sentir ses bras musclés autour de moi, me procure une sensation de bien-être. Je l'imagine m'embrasser dans le coup pendant qu'il me dit tout bas "S'il te plaît... Reste".
Je suis toujours adossée contre son torse lorsqu'il me sort... Encore... D'une de mes énièmes rêveries.

-Kelsi... Hé ho...
- Heu oui, j'ai vraiment trop faim. Je... Je reste. C'est bon. Mais lâche-moi, s'il te plaît.

Il me lâche, s'éloigne, je me retourne et il dit :

- J'aimerais bien savoir ce qu'il se passe dans la tête, lorsque tu beug comme ça. C'est assez étrange.
- Il ne se passe rien. C'est toi, qui me prends par surprise à chaque fois.
- Je te "prends" par surprise... Han... Han...
- Ça va... T'as compris. On mange, que je puisse rentrer chez moi. Tu m'épuises.
- À vos ordres, Madame. Assieds-toi là, je mets la table, me dit-il en me tirant une chaise.

PDV David

C'est hallucinant, le nombre de fois où il faut que je la sorte de ses pensées. Plus ça va et plus je suis sûr que je lui fais de l'effet. Au final, je me dis que j'avais raison. Une semaine avant qu'elle ne craque... C'est large.

Je mets les couverts sur la table et elle me dit :

- Tu veux un coup de main, peut-être ?
- Non, reste assise. Après tout, t'es mon invité.
- OK. Comme tu veux.

On commence à manger et je lui demande :

- Alors, c'est comment ?
- C'est... Crop bon. Hummm.

Je souris et continue à la regarder manger. Au bout d'un moment, elle lève la tête et me dit :

- Tu ne manges pas ? T'as mis du poison dedans, c'est ça ?

J'éclate de rire et lui dit :

- Non, je te rassure, je n'ai pas empoisonné la bouffe. Par contre, c'est intéressant de te regarder manger. Pour quelqu'un qui n'aime pas cuisiner, t'as l'air d'aimer manger.
- Oui... Je suis gourmande. Et, franchement, prend pas la grosse tête, mais tu cuisines bien. Je serais même prête à te payer pour que tu me fasses à manger.
- Si je savais, que la nourriture était un de tes points faibles et qu'il fallait ça pour que tu me fasses un compliment, j'aurais commencé à te nourrir depuis bien longtemps. Lui dis-je en rigolant.
- Me nourrir !!! Tsss.

On termine de manger puis on s'installe sur la terrasse avec un verre de vin chacun. Je pose la bouteille par terre à côté du transat sur lequel je me suis assis.
À mon grand étonnement, elle s'installe à côté de moi sans rien dire. Pas de commentaire sur notre proximité, rien.

(Transat en média)

Ce soir, il faut que je tente un autre rapprochement. Je devrais y aller en douceur, parce que farouche comme elle est, tout pourrait dégringoler en un claquement de doigts.

Madame, est à prendre avec des pincettes...

On discute de tout et de rien, je sais qu'elle parle l'anglais couramment, dû à ses origines, qu'elle aime les Dramas, d'où son étonnement face au nom de mon chien et qu'elle tiens très mal l'alcool, parce qu'elle a l'air beaucoup plus détendue en me parlant. Elle rigole beaucoup d'ailleurs et elle flirt. Sachant qu'elle n'est pas complètement elle-même, je ne sais pas si je devrais tenter quelque chose.

Du coup, au bout du deuxième verre, je ne lui ressers plus à boire. On reste silencieux les yeux rivés vers le ciel et soudainement, son visage se retrouve au-dessus du mien.
Elle me regarde droit dans les yeux, sans bouger. Finalement, je me décide à lui dire :

- Qu'est-ce que tu fais ?

Aucune réponse...

- Kels...

Elle est en train de m'embrasser. Je fais quoi ? Je la repousse où j'en profite ? Haaaa... Punaise...

- Kelsi, tu fais quoi ? lui dis-je en l'éloignant un peu de moi.
-Ça ne se voit pas ?
- Ouais... Mais t'as bu... Tu n'as pas les idées claires.
- Hooo, crois-moi que si. Et, mine de rien, c'est assez embarrassant... Je veux dire, comme situation... Là... Tout de suite. Je vais rentrer.

Je la tire vers moi, ses deux avant-bras se retrouvent collés contre mon torse.
Comme à chaque fois, elle se noie dans mes yeux.
Sans me venter, je suis gâté par la nature. Un corps de rêve, des yeux fascinants et un visage auquel on ne peut résister.
Du moins, dans la situation actuelle, je dirais, auquel... Kelsi ne peut résister.
Je me rapproche de plus en plus jusqu'à coller mes lèvres aux siennes. Je lui caresse le dos jusqu'à ses fesses. Elles sont fermes et bien dodues... J'adore.
Elle me mordille la lèvre inférieure et commence à bouger les hanches de façon lente et sensuelle. Elle me donne de nombreux baisers, de mes lèvres jusqu'au tatouage situé sur ma clavicule gauche. Je lui relève la tête et me saisis à nouveau de ses lèvres pulpeuses. Je passe une main en dessous de son haut pendant que l'autre lui empoigne la fesse gauche. Il commence à faire de plus en plus chaud, je sens David junior prêt à bondir hors de mon short. Plus on accélère nos mouvements et plus ses gémissements s'intensifient.

Elle s'éloigne un peu de moi et me dit :

- On va dans ta chambre ?
-T'en es sûr ?
-Oui. J'en peu plus, je vais exploser.


Je rigole et acquiesce. Au moment où elle s'apprêtait à se lever, je la retiens, passe ses jambes autour de ma taille, me met en position assise et me lève.

- Qu'est-ce que tu fais, je suis trop lourde, garde tes forces pour tout à l'heure.

Je l'embrasse et lui dit tout en souriant :

- Hooo, aïe, je crois que je viens de me déplacer une vertèbre.
- T'es bête. Me dit-elle tout sourire.
- Non mais sérieux, tu penses vraiment que t'es si lourde que ça ? Ou peut-être que, tu sous-estimes ma force, hein ?
- Bref, je n'ai rien dis.

On continue à s'embrasser pendant que je m'avance en direction de la chambre.
Pendant ce long voyage, je me suis cogné à l'accoudoir du canapé, elle a failli se prendre une porte, mais on y est enfin.

Même pas une semaine !!!

FinallyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant