Chapitre 9

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Le repas modeste était passé vraiment trop lentement pour moi. Peut être était-ce parce que j'attendais avec impatiente de pouvoir partir d'ici, pour juste aller retrouver Mégane ! Je ne compris pas pourquoi, je ne la connaissait pas, elle m'inspirait confiance pourtant. Personne ne me parlait, je pensais donc, je réfléchissais. Comment allait se passer le "voyage" ? Comment allais-je dire aux autres que je m'en vais quelques jours ? Je savais que je partirais dans quelques heures, c'était le jour, le bon. Le repas finit, tout le monde partit à ses occupations.

Je m'imaginais déjà un grand château, des tours de cristal, des remparts hauts jusqu'à ce qu'on en voir plus le bout, de la neige en abondance sur le sol, des reflets bleus partout. L'intérieur, un trône de verre au l'extrémité d'une longue allée dans la salle principale. Du bleu partout, un bleu qui donne des frissons et qui en même temps, donne envie de rester là-bas jusqu au bout de sa vie. Un escalier de verre épais, des fleurs de cristal, renvoyant les rayons du soleil à travers tout le palais ! Jusqu'à ce que je me rappelle que le palais était détruit, qu'il n'y avait plus rien. Quoique, peut-être le livre, enfin l'écrivain, avait exagéré qu'il restait encore le palais...

Je fus tirer de mes pensées par Danielle - tout le palais avait la manie de l'appeler Dany, sauf moi qui faisait exception - qui cria mon prénom, je crois bien que tout Narnia l'entendait, jusqu'à me trouver. C'est à dire dans les escaliers qui partait de la salle principale pour monter aux étages supérieurs.

- Oui Danielle, que ce passe-t-il ?

- Oh rien... Où vas-tu ?

- Dans ma chambre ou je retournerais en bas, faire un tour dehors.

- Hum hum... D'accord !, s'exclama-t-elle avec une joie surdimensionnée. Moi je vais avec Edmund, on va faire une ballade sur la plage puis dans la forêt !

Pour une raison que j'ignorais, je contractai mes poings, et une réelle haine envers cette... je n'avais même plus de mot pour la décrire, monta en moi. La pensée que ce soit a cause d'Edmund me traversa l'esprit, mais je balaya cette idée de mon esprit. Je pris soudain conscience de quelque chose, je n'avais jamais remercier Edmund pour tout ce qu'il a fait pour moi. Sans lui je ne serais plus là, je serais dans mon monde, qui est aussi leur monde...

- Danielle ! Où est Edmund ? Je dois lui dire quelque chose d'important !

Elle sembla réfléchir, hésitant entre me dire la vérité ou me mentir, dans tous les cas, elle me répondit qu'il était aux écuries, se qui me sembla tout de même assez logique sils allaient faire une ballade. Je me mis donc à courir à travers le château, ma robe me faisant trébucher, je pris les pans de ma robe et recommença ma course.

Je ne croisa personne jusqu'à l'écurie, arrivée là-bas, je courrai encore, si bien que je fit peur à un cheval, qui m'était inconnu, mais sortit donc sans doute celui de Danielle ; si bien que ce cheval, entièrement noir, se cabra et poussa un "cri" de peur, et me fut également peur. J'en tomba alors que le cheval continuait à me surplomber de toute sa hauteur, au moment où je cru qu'il serait calmer, j'essaya de me relever, mais en une fraction de seconde, je ne compris pas ce qu'il fit. Par peur, je poussa un cri, le cheval se rapprochait de moi tout en se cabrant à nouveau. J'étais paralysée, mes bras cachant mon visage, comme si ça allait le protéger, je cru entendre des pas, mes entre les bruits du cheval et ma peur, je n'étais pas sûre, mes idées se revelerent vraies puisque j'entendis une voix masculine hurler mon prénom. Edmund s'approcha de moi, ayant compris que le cheval n'était pas en état d'être calmer.

- ALLISON ! VIENS AVEC MOI ! VITE ! RAVENBLACK NE SE CALMERA PAS ! IL VA T'ECRASER !

- J'y arrive pas... EDMUND !

NARNIA, un monde, une nouvelle aventure -EN PAUSE -Où les histoires vivent. Découvrez maintenant