Tome 2 chapitre 1

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Chapitre 1

Un bourdonnement aigu siffle dans mes oreilles m'arrachant un gémissement de douleur accompagné de vertige intense, J'ai l'impression de passer sous les roues d'un camion tellement mon corps cri de douleur sous le choc, percuté dans tout les sens. Mon cœur est sur le point exploser tellement il est tachycarde. Un sentiment bouleversant m'habite, j'ai l'impression de renaître encore une fois comme lors de ma naissance expulser du corps de ma mère. Cela à sembler durer une éternité, couché sur le dos, je referme les yeux attendant que la nausée se calme encore une fois. Mes mains tremblent surement du au stress des dernières heures. Ma vie a pris un tournant inattendu encore une fois après avoir reçu une enveloppe que ma mère m'a adressée un mois avant sa mort il y a de ça plus de vingt et un ans.

J'ai découvert que j'étais peu être pas la fille de Henri Stèle, comme on me l'avait toujours affirmé depuis ma naissance, mais peut-être celle de George Gomez le grand père de mon futur mari Malik Gomez de qui je porte son enfant. Une histoire des plus tordu, je vous le concède.

J'ouvre les yeux, la nausée c'est estompés, Je regarde autour de moi pour découvrir que j'ai atterrie sur le sol couchée à côté du lit. Le parquet de bois verni brille avec le reflet de la lumière du jour qui reflète sur lui à travers la fenêtre. Je constate qu'il fait jour, Le bruit des cris d'enfants qui se rapprochent, sonne comme une cloche d'alarme dans mon esprit encore embrumé.

Mon dieu! Je gémis il ne faut pas qu'un me découvre ici.

Je glisse sous le lit en vitesse, en panique, le couvre lit descend presque jusqu'au sol me permettant de me cacher. Puis je réalise que mon sac a dos trône a moitié caché sous le divan a plus de deux mètre de moi, alors que la porte s'ouvre sur deux enfants excités qui entre en courant amenant un courant d'air froid et quelques feuilles d'automne rougies qui s'engouffrent dans la pièce, venant soulevé légèrement le couvre lit, alors qu'il parcourant mes jambes nue m'arrachant un frisson. Mon dieu qu'il fait froid. Je vois seulement le bout de leurs bottes qui traversent la pièce.

-Ou tu vas les cachés? demande la voix fluide d'un jeune garçon alors que leur pas s'arrête devant le lit, je retiens mon souffle tandis qu'il s'assit dessus.

-Euh... sous l'armoire, répond la petite fille en hésitant.

-Pourquoi tu fais ça? Demande le garçon. Alors qu'elle se penche pour glisser quelque chose sous l'armoire. Face a moi, je peux voir ses longs cheveux brun attachés en queue de cheval qui tombent sur le coté de sa tête. Je croisse les doigts pour qu'elle se retourne pas.

-Parce que je la déteste! Gémit-elle en se redressant, alors que je glisse un soupir de soulagement.

-Mais pourquoi, elle est gentille et je la trouve très belle! Rajoute le garçon.

- C'est à cause d'elle si m'a mère est partie et qu'elle est devenue malade! C'est de sa faute! Accuse telle d'une voix vibrante de colère.

-Et puis je ne veux pas de sœur! Rajoute –elle dégoutée.

-Pourquoi tu aimerais mieux avoir un frère? Demande t-il surprit.

-Non! Je ne veux pas de frère non plus. Les bébés sa fait juste chialer. Je veux juste qu'elle reparte et que tout redevienne comme avant. Je veux que ma mère revienne à la maison et que cette trainé disparaisse de ma vie.

-C'est quoi une trainée? demande le garçon.

- Je ne sais pas c'est comme ça que m'a mère l'appelle.

-Les enfants vous êtes ou? Cri une voix de femmes essoufflée et inquiète qui arrive tout près.

-Elle arrive, chuchote le garçon.

-Nous sommes ici! Rajoute-il alors qu'elle ouvre la porte de la maison d'été l'air froid s'engouffre dans la pièce. J'ai l'impression que mon cœur va me sortir de la poitrine tellement je suis stressé par la peur d'être découverte. La sueur coule dans mon dos malgré l'air glacial de novembre, qu'es ce que j'ai pensée de mettre une robe, je suis à peine vêtu pour la saison, je ne passerai pas inaperçu dans ce vêtement, c'est la dernière chose d'un je me suis préoccuper ce matin, tellement j'étais sous le choc.

- Êtes-vous prêt! Marie vous attend dans la voiture ! dit-elle la porte toujours ouverte, je suis sur le bord de claquer des dents maintenant, j'avais oublié a quel point il peut faire froid au mois de novembre au Québec, il doit faire zéro dehors malgré le soleil qui brille.

-Oui ! dit la petite fille alors qu'ils passent devant elle pour sortir de la pièce à mon plus grand soulagement. La porte se referme enfin. Je lâche un soupir de soulagement et attend un peu avant de sortir de sous le lit, que les voix s'en aillent au loin.

Je sors de sous le lit et secoue mon linge couvert de poussière, la maison a quelque peu changée, je remarque en regardant autour de moi, une tapisserie ancienne rayé de longue bande verticale dans les ton de crème et vert couvre les murs, alors que le lit est couvert d'un couvre lit a fleur rose, démodé. Sans parlé du divan beige, recouvert de coussins rose fuchsia et vert lime a fleur eux aussi. La décoration a vraiment besoin d'être refaite je constate en m'avançant dans la pièce pour récupéré mon sac par terre.

Mon regard tombe sur les deux enfants qui entrent dans une mini camionnette noire au travers la fenêtre. Je me cache derrière le rideau de dentelle qui a connu de meilleur jour, jaunis par endroit, pour pouvoir mieux les regardés. Ils doivent avoir environ huit, neuf ans. Je ne distingue pas bien leur visage de loin alors qu'il s'installe dans la voiture, suivi par une jeune femme, qui prend place du coté conducteur, bien emmitouflé dans un manteau noir avec un béret jaune sur la tête qui me rappel a quel point il ne fait pas chaud, je passe mes bras contre moi pour me réchauffée, tandis que la voiture recule dans l'allée couverte de feuille, c'est la que je l'aperçois sur la gauche, elle leur fait signe de la main.

C'est elle! J'en ai des papillons dans l'estomac. C'est longs cheveux noir, flottent dans les airs emportés par une bourrade de vent. Elle porte un long chandail de laine gris avec un foulard rouge noué autour de son cou et comme si elle avait senti ma présence elle se retourne vers moi. Je me glisse subtilement derrière le mur subitement affolé, elle ne peut pas m'avoir vu, avec le reflet de la lumière du soleil au travers de la fenêtre pourtant je jurerais que oui. J'ai même cru voir son regard vert interrogateur fixé sur moi, même si je n'ai pas eu le temps de la détaillée comme j'aurai voulu.

Mon cœur palpite à toute vitesse dans ma poitrine, mes mains tremblent d'anxiété, j'ai l'impression d'être dans un film pourtant non tout ça est bien réelle. Je n'en crois pas mais yeux, tellement la situation est inimaginable et pourtant c'est tout ce qui il y a de plus vrai.

Je suis ici, elle est juste la, je tremble d'excitation tout à coup, alors que la porte s'ouvre sur elle. Je reste stupéfaite sans voix, j'ai l'impression de me retrouvée face a moi. Ses yeux verts me détaille émue et pas du tout surprise de me trouvée la devant elle. Alors que moi j'ai l'impression de rêvé. Elle est ravissante avec ses joues rougie pas le froid.

-Comment es ce possible? Je dis en larme alors qu'elle m'ouvre les bras en s'avançant vers moi.

-Jasmine! j'attendait avec impatience nos retrouvailles.

-Maman! Je dis en la prenants dans mes bras.


....merci de me suivre...


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