Chapitre 17

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Elles se retournent toutes vers moi en mettant une main devant leur bouche. Je fais peur à ce point ? Plus besoin de costume pour Halloween alors, ça fera des économies. Je me lève donc du banc et vais me poster devant la fille qui a dit ça.

- C'est pas parce que t'es sa meuf que tu fais peur pour autant

- J'ai affaire à une dure à ce que je vois mais écoute bien ma petite : Zayn il ne sais même pas qui tu es alors que moi c'est lui qui m'a voulu à tout prix donc retourne d'où tu viens s'il te plait.

- Regarde toi un peu, t'es qu'une pute qui se tape tout le monde

Je n'attends pas plus longtemps pour lui sauter dessus et lui tirer les cheveux. Je ne m'arrête pas là et en profite aussi pour la mordre, la griffer et la taper. Je comprends mieux pourquoi Zayn me traite de sauvage. Soudain la porte des vestiaires s'ouvre en grand, il a fallut qu'une petite chochotte des cheerleaders aille prévenir le directeur hein.

- Venez dans mon bureau immédiatement.

Nous partons toutes les deux dans le bureau du directeur et je peux vous dire qu'elle est dans un salle état. Moi j'ai juste quelques griffures et je saigne un peu mais rien de très grave.

- Tout d'abord pourquoi vous vous êtes battue ?

- Elle s'est littéralement jetée sur moi alors que je n'avais rien fait.

-Rien fait ? T'as l'Alzheimer ou quoi ? Tu as dit que mon mec était le plus beau du lycée.

- Est-ce une raison pour se battre ?

- Evidemment que oui ! Quelle question ?

- Baissez d'un ton mademoiselle. J'ai déjà eu des retours extrêmement négatifs sur votre comportement.

- Elle mérite d'être renvoyée !

- Toi tu ferme ta gueule.

- Va crever !

La pouf qui rage parce que je sors avec Zayn se lève et sort de la salle. Je me lève à mon tour et lui met une baffe. Elle déchire mon uniforme et je lui arrache son collier et ses boucles d'oreilles. Nous ressemblons littéralement à deux folles qui sortent de l'asile. Plusieurs classes sortent voir le combat et un professeur tente de nous séparer mais en vain. Je ne me suis jamais battue ainsi, ou du moins, je ne me suis jamais battue tout court mais franchement je me débrouille bien je trouve. Les autres cheerleaders accompagnées de l'équipe de foot viennent également assister au spectacle. Soudain quelqu'un prend la pouf par la taille et l'emmène plus loin arrêtant ainsi le combat qui je pense aurait était interminable. Bizarrement tout les regards surtout les mecs sont braqués sur moi ou plutôt sur ma poitrine. Jules s'avance vers moi.

- On voit tout ton soutif.

Je baisse la tête et effectivement, on vois tout. Ce pot de peinture enragé m'a déshabillée.

- Oh c'est bon, vous n'avez jamais vu un soutif de votre vie ?

- Je n'ai jamais vu quelque chose d'aussi agressif dans mon établissement.

- Elle l'a cherché.

- Je vais décider de votre sanction à toutes les deux.

- Tenez moi au courant.

- Et cessez votre insolence.

Après m'être changée je sors directement du lycée et m'apprête à fumer une clope pour me détendre mais à mon étonnement j'ai encore besoin de me défouler. J'ai bien aimée me battre contre l'autre, toute ma rage s'est évacuée. Quand tout à coup une d'idée me vient en tête : et si je faisais de la boxe ? Une idée pas complètement folle. Tous le monde peut faire de la boxe pas vrai ? Je marche donc dans les rues de Toulon à la recherche d'une salle où je pourrais vider mon sac. Bingo ! Je rentre dans la première que je trouve et suis accueille par une femme du style d'Ines mais avec dix ans de plus.

Just Sulivan Gwed Où les histoires vivent. Découvrez maintenant