(Tome 2)
Printemps 1711.
Après des années loin l'un de l'autre, Gabriela et Harry allaient se retrouver mais plus rien n'est comme avant.
Beaucoup de choses ont changé mais il y a bien une seule qui n'a jamais changé et qui ne changer...
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Deux semaines plus tard Londres, Royaume-Uni Le roi Harry
- « Majesté. » Dit un garde en entrant dans mon bureau. « Le médecin que vous avez fait venir est là. »
- « Faites-le entrer et ne laissez personne entrer jusqu'à ce que le médecin parte. » Lui dis-je.
Il acquiesce et le médecin entre ensuite. Je le guide jusqu'à Gabi qui est un peu plus loin et elle est occupée à regarder les jardins. George et Henry y jouent avec leur nourrice, Matilda. Ils l'aiment vraiment énormément et je suis plutôt content qu'elle ait accepté de rester ici avec eux. Elle continue à être bien payée et en plus, je sais que cela doit être un honneur pour elle de travailler pour le roi.
- « Depuis deux-trois jours, Gabriela a des nausées à longueur de journées et elle pense porter la vie à nouveau. » Expliqué-je au médecin.
Gabi cesse de regarder par la fenêtre et salue le médecin.
- « Nous voulons juste être sûr. » Ajouté-je.
Si un nouvel enfant est en route, je serais très heureux. Malgré la mort de mon père, si Gabriela porte bien la vie, ce serait une année remplie de bonheur. J'aurais voulu que mon père soit présent pour assister à mon mariage et mon couronnement mais il n'est pas là et c'est bien la partie la plus triste.
Pendant un bout de temps, le médecin procède à plusieurs examens pour voir si Gabi porte bien la vie ou pas. Je le regarde faire et souris de temps en temps à ma dulcinée. Après plusieurs minutes, le médecin se retourne et me regarde en souriant.
- « Elle porte bien la vie. » Dit-il.
Un immense sourire apparaît sur le visage de Gabi ainsi que sur le mien. Nous allons être à nouveau parents d'un troisième petit monstre et secrètement, j'espère que ce sera une fille. Mon père m'a toujours dit que sa relation avec ses filles était différente que celle qu'il avait avec ses fils. Il avait le sentiment de devoir protéger tout le temps ses petites princesses.
- « Merci. » Dis-je au médecin. « Mais je vous demanderai de n'en parler avec personne pour l'instant. » Il acquiesce. « Je vous ferai revenir dans une ou deux semaines et je vous demanderai de faire la même chose. »
Sauf que cette fois, il y aura quelques dames de compagnie de Gabi et il annoncera la bonne nouvelle de façon officielle. Il ne restera plus qu'à attendre la naissance de ce troisième enfant.
Il quitte ensuite la pièce et je prends ma princesse dans les bras. Je suis complètement submergé par l'émotion et pour la première fois, je vais accompagner sa grossesse jusqu'à la fin. La dernière fois, je n'avais pas été là et je n'ai pas été là quand elle a perdu notre premier enfant.
