(Tome 2)
Printemps 1711.
Après des années loin l'un de l'autre, Gabriela et Harry allaient se retrouver mais plus rien n'est comme avant.
Beaucoup de choses ont changé mais il y a bien une seule qui n'a jamais changé et qui ne changer...
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Berkshire, Royaume-Uni Gabriela Lennox
Mon père, ma sœur et son époux sont finalement arrivés et nous allons rester dans le même appartement. Il y a encore une chambre mais nous nous arrangerons. Je pourrais dormir avec les jumeaux ou mon père pour que Mary et James puissent être seuls. Ils sont des jeunes époux et ils ont besoin de profiter et puis, mon père et moi sommes veufs alors pour l'instant, nous n'avons personnes à nos côtés.
- « Tatie Mary. » Dit Henry en courant vers elle.
Elle l'attrape et le prend dans ses bras. Il lui fait un gros câlin et elle le sert bien fort contre elle. George apparaît peu après et demande également à faire un énorme câlin à Mary. Je souris légèrement parce que malgré tout, j'aime les voir heureux.
Je m'approche de mon père et le sers dans mes bras. Il m'a tellement manqué et je suis vraiment très heureuse qu'il soit là. J'ai toujours besoin de lui, surtout maintenant, les jours qui vont se suivre vont être très sombres et je vais avoir besoin de lui. Il est mon papa chéri d'amour.
- « Tu devrais être avec Harry. » Me dit-il.
- « Là, il est avec ses sœurs et ses frères. » Lui dis-je.
Ses sœurs n'étaient pas très loin puisqu'elles sont toutes venues quand elle ont su que leur père était malade, il y a juste Anne qui est encore en chemin parce que le Danemark c'est un peu loin mais elle arrive normalement demain matin. John, le bâtard est arrivé pendant l'après-midi avec sa femme et ses enfants.
- « Ils ont besoin d'être en famille. » Ajouté-je.
- « Mais il aura toujours besoin de toi. » Me dit-il.
- « Et quand il en aura besoin, il saura que je suis là et il viendra me retrouver. »
Je ne veux pas le déranger pour l'instant et puis, ce n'est pas une bonne idée que des ducs le voient pleurer dans mes bras. Ils pourraient profiter de l'occasion pour essayer de s'emparer de la couronne d'Harry.
- « Quand nous serons un peu plus seuls, je voudrais te parler de quelque chose. » Me murmure-t-il.
J'acquiesce simplement et puis, je regarde mes enfants qui sont heureux de revoir la famille. C'est toujours bon d'être auprès de sa famille.
***
Je m'installe sur le lit de mon père et j'attends qu'il vienne. Je dors avec mon père, le lit est assez grand et puis, cela me rappellera mon enfance où je dormais avec lui. Je donnerai n'importe quoi pour devenir une petite fille à nouveau, tout était tellement simple à ce moment-là. J'étais juste la fille du duc d'York et j'étais heureuse de n'être que cela.
