Chapitre 2

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Je rentre dans la chambre, accompagnée de ma tante. Elle me serre la main alors que je n'ai même pas encore ouvert la porte, je la sent stressée.

J'actionne la poignée après avoir frappé à la porte. J'entre dans la chambre, la moquette est blanche grisonnante et les murs sont d'un vert pastel. C'est tellement basique que ça donne envie de vomir, j'ai envie de déprimer rien qu'à la vie d'une chambre d'hôpital...

Je m'avance et je vois le lit de ma mère, Elle est reliée à plusieurs machines par des fils. Il y a un bip incessant qui dérange, je ne sais même pas Comment les gens font pour supporter ça !

Je m'approche de ma mère, à la voir comme ça, on croirais qu'elle est morte. Avec son teint blafard et des lèvres presque violettes !

Je prends sa main dans la mienne Et m'assois sur le fauteuil près d'elle. Je sens une larme couler sur ma joue, puis deux, puis trois, quatre, cinq Et je ne compte plus, j'ai les joues baignées de larmes et je n'arrive pas a m'arrêter et Pour être honnête je n'en ai pas envie.

Je sèche mes larmes quand je vois ses cils bouger légèrement. Je me lève et serre un peu plus sa main dans la mienne.

Elle ouvre les yeux. Je la regarde tristement Mais avec de la joie, la joie d'être Là avec Elle. Je suis à la fois heureuse Mais j'ai peur, peur de ce qu'elle va m'annoncer. Parce que je vois bien que quelque chose ne va pas, quelque chose La tracasse depuis un moment Mais je ne pensais pas que cela empièterais sur sa santé ou bien même que cela serais directement lié à sa santé.

- Maman... murmurais-je doucement.

- Ma chérie... Elle tousse subitement.

- Maman ! Ça va ? À l'aide ! Criais-je Quand j'ai vu les tâches de sang qu'elle crachais.

- C'est rien ma puce, ils ont l'habitude...

- Attend ? Qu'est-ce que ça veux dire ça ?demandais-je perplexe.

- je n'allais pas travailler Comme je te le disais, Jenny, je venais ici, a l'hôpital,  Pour essayer de me faire soigner...

- Te faire soigner de Quoi Maman ? Tu allais bien ! Qu'est ce qu'il se passe là ? Pourquoi tu es ici Et non Pas à la maison ?

- je suis malade Jenny, je suis malade.

Malade, malade, malade... Ce simple mot résonne dans ma tête. Elle est malade, Elle a une maladie, une maladie grave à Ce que j'ai pu voir, Et Elle je m'en a pas parlé ! Et Pire encore... je ne l'ai même pas remarqué...

- Oh Maman... je suis désolée...

- Ne sois pas désolée ma chérie c'est comme ça, c'est la vie.

- Non ! J'aurais dû m'en rendre compte, j'aurais dû voir Que tu n'allais pas bien, je suis nulle je suis une putain d'égoïste maman ! Une putain d'égoïste ! M'exclamais-je.

- Non ma chérie, tu es simplement une jeune fille qui avais le besoin de s'épanouir. Tu commençais à peine à te remettre de ta dépression de l'année dernière je ne voulais pas te briser le bonheur que tu venais juste de récupérer. Répondit-Elle.

- Mais ça n'a rien à voir Maman ! Je suis tombée en dépression amoureuse ! C'est seulement ça ! Tu aurais dû me dire que tu n'allais pas bien se tu était malade. Je t'aurais soutenu, j'aurais dû te soutenir...

Je sens les larmes revenir alors que je pensais que mes ressources d'eau était épuisées.

- Ma chérie... tente Ma mère.

- Non Maman. Je vais quitter le lycée, je vais travailler. Je vais gagner de l'argent, on pourra te soigner avec. Je réponds.

- Non chérie c'est Mon problème, ma maladie, mon combat, Et il est hors de question que tu abandonne tes études pour moi.

- Si seulement tu n'avais pas refusé l'héritage de tes parents... marmonnais-je.

- oui Mais je n'en voulais pas, Jenny, c'était leur argent pas le mien.
Et ce sont tes grands-parents je te signale pas simplement mes parents.

- N'empêche qu'il nous aurais bien aidé aujourd'hui leur argent ! Et Pour ce qui est de mes grands parents, je ne les ai pas connus donc ils restent t'es parents.

- De toute façon c'est trop tard.

- Comment ça ? Je demande.

-  on ne peux pas me soigner ma puce Ma maladie est incurable.

- Non ! Je ne veux pas entendre ça ! C'est impossible maman ! Aujourd'hui les progrès de la médecine nous permette de te soigner ! M'énervais-je.

- je ne peux pas me faire soigner Jenny, comprends-le !

- Non ! Ce n'est pas possible maman !

Je sort en trombes de la chambre et le met à courir dans le couloir. Quand j'entends une nouvelle fois l'alarme et tous les médecins courir en direction de la salle Que je vient de quitter . Non pas encore une fois ! Je me rue vers la chambre de Ma mère Et j'assiste à Sa réanimation... c'est horrible de dire ça et surtout horrible de voir ça ! Je les vois avec leurs instruments qui essaient de la ramener à nous. Mais ils n'y arrivent pas, personne ne le peux. C'est trop tard. Et c'est de ma faute...

Je les vois essayer en vain, Mais je. Comprends que c'est fini, c'est la fin. Je m'approche des médecins et au moment où ils allaient relancer une nouvelle fois une décharge électrique, je les stoppe en posant mon bras sur le thorax de Ma mère.

- Arrêtez, c'est fini, Elle ne reviendra plus. Laissez La mourrir en paix...

Les médecins me regardent bizarrement, sûrement décontenancés par les paroles que je Vient de prononcer. Je m'étonne moi-même mais il ne faut pas se voiler la face, j'ai du mal à le dire Mais voilà, c'est fini, il faut l'admettre, Elle est morte.


En quête du passé [Tome 2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant