Chapitre 4 Il Le mariage

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Mais à mon plus grand étonnement, il m'embrassa simplement sur le front. Je soufflai de soulagement.

Ensuite il me prit par la main et les gens se mirent à applaudir. Je me forçais tout de même à sourire.

C'était censé être le plus beau jour de ma vie alors qu'en fait, c'était ma longue descente en enfer.

Pendant la soirée, Adriano ne me décrochait pas un mot. Emilio n'était pas là. Sans doute que c'était par mesure de sécurité parce que celui-ci effectuait toutes les transactions pour Adriano dans la mafia. C'était risqué qu'il vienne.

Ce fut le moment de l'ouverture du bal. Adriano me prit par la main et m'emmena au milieu de la piste de danse. Il mit ses mains sur mes hanches et moi j'entourai son cou de mes bras.

Il rapprocha mon corps du sien et la musique commença. Sans savoir pourquoi, je déposais ma tête sur son torse. Il ne sourcilla pas.

La musique s'arrêta et nous partîmes nous asseoir jusqu'à la fin de la cérémonie. Les gens vinrent nous féliciter avant de partir.

Adriano et moi, nous partîmes seuls dans sa voiture. Il ne décrochait pas un mot et se contentait de fixer la route.

Je soufflai et me calai correctement dans mon siège. Moi non plus je n'avais pas envie de parler. Mais je devais tout de même savoir où nous allions.

-Tu m'emmène en lune de miel ou quelque chose comme ça? Lui demandai-je.

Il me jeta un rapide regard.

-Un truc comme ça oui, me répondit-il simplement.

Je m'attendais à ce qu'il développe mais il ne le fit pas.

-Où exactement? lui demandai-je.

Il eut un sourire en coin.

-On est arrivé, tu vas voir, me dit-il.

Il sortit de la voiture et je fis de même. Le truc le plus étrange c'est que j'avais toujours ma robe de mariée sur moi. C'était assez difficile de me déplacer.

L'aube se levait à peine.
Adriano comme à son habitude faisait des grands pas et se déplaçait vite. Tant bien que mal, je réussis à le rattraper.

À mon plus grand étonnement, nous étions dans un port.

-J'espère que tu n'as pas le mal de mer... me dit-il.

-Je te rappelle que je suis venue jusqu'ici en bateau. Lequel est le tien? Lui demandai-je.

Il sourit parce que c'était une question stupide. De un parce que son bateau était le plus grand dans le port et de deux parce qu'il y avait écrit Prozzano en grand.

Il eut un autre sourire en coin avant de monter à l'intérieur du bateau.
C'était immense et très beau. Il m'emmena dans une pièce qui devait être la chambre. LA chambre. Il y en avait qu'une et j'allais devoir dormir avec lui. Ce qui était normal vu que nous étions mariés. Mais je ne voulais pas.

-Il y a des vêtements pour toi dans l'armoire. Je vais démarrer le bateau et puis le mettre en pilote automatique quand nous serons assez loin de la côte. Ensuite nous pourrons dormir, me prévint-il.

Il partit et je me mis à regarder autour de moi. J'ouvris l'armoire où il y avait des vêtements pour moi. Pas la trace d'un quelconque pyjama. Seulement des nuisettes.

Je ne voulais pas me retrouver en si petite tenue devant cet homme. Qu'allais-je bien pouvoir faire?

Je restais bien quelques minutes à chercher après un pyjama. Bingo! Il y avait un short et un débardeur. Dans le dernier tiroir tout en dessous.

J'enlevai donc avec beaucoup de difficultés ma robe de mariée. J'avais des sous-vêtements en dentelle blancs que Donatella m'avait forcée à porter.

À mon plus grand étonnement, je tombai nez à nez avec le regard vert d'Adriano qui me regardait sans aucune gène. Je tentais tant bien que mal de me cacher avec mes bras.

Il s'avança lentement vers moi à la manière d'un prédateur. Il retira doucement mes bras de ma poitrine. Heureusement que je n'étais nue.

Il me poussa sur le lit. Il commença à défaire sa cravate puis à enlever sa veste. C'était au tour de sa chemise qu'il défit lentement. Elle se retrouva à terre.

Mes yeux s'arrêtèrent sur son torse bien tracé. Malgré tout c'était un homme très désirable. Un véritable Apollon.

J'avais l'impression que cette torture allait durer un éternité. Le pire allait arriver et je ne voulais pas qu'il me touche.

Il défit sa ceinture et enleva son pantalon et ses chaussures. Ensuite, il vint au dessus de moi sur le lit. Ses coudes étaient de part et d'autres de moi et son visage à quelques centimètres du mien.

-Tu es mon épouse maintenant et en tant que tel... Tu as des devoirs. Le premier est de me satisfaire, me dit-il.

Il se mit à laisser des baisers sur le cou, sur la poitrine et sur le ventre. Devais-je me préparer psychologiquement à me faire prendre de force ?

LOVE into MAFIAWhere stories live. Discover now