Chapitre 4 - Quand curiosité rime avec ennui

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Livaï: Viens, il faut passer par le 11è escaliers

Il y avait 2 soldats de la milice qui contrôlaient la sortie des habitants. À ce que j'avais entendu, il fallait être très riche ou posséder un passeport de civils pour y sortir.

Une fois arrivés, je découvrit avec ébat la beauté des lumières de cette ville.

Livaï: Ne te fie pas aux apparences

En effet, quand l'on y regardent de plus près, y on voit la pauvreté régner en maître. Des enfants maigres, des voleurs sortent des magasins. De cet endroit, les morts naissent et meurent. Un ciel sinistre et pétrifiant. Certes, le soleil est tombé, cependant, je mettrais ma main à couper qu'ici, on ne distingue que de quelques rayons le jour et la nuit. La maladie, présente à chaque coup d'œil, des mendiants implorant...Que dis-je. C'est une généralité. Ici, on ne vit pas parce qui faut vivre. Chaque jour est un combat à mort pour la survie.

Soudain, un bras m'agrippa, je voulais me défendre mais cet idiot était trop fort

Qu'est ce qu'il fait ?! Mais n-non ! STOP !!!

[...]


PDV LIVAÏ:

Tshhh, ça faisait longtemps que j'étais pas revenu içi. Rien n'a changé. Et merde, des connards, que je connais bien, viennent dans notre direction. S'ils me voient......Pas le choix. Ta pas intérêt à bouger, gamine.

Je rapproche mon visage du sien, tsh, elle commence à se défendre. Reste tranquille, je vais pas t'embrasser idiote. Il faut juste qu'ils ne me voit pas! Je m'arrête à quelques centimètres à peine de son nez. Ça fera l'affaire. Le temps qu'ils passent, ses crétins. Ce sont les genre à chercher des problèmes à n'importe qui. Même si ont se bat ( et qu'ils sont sur de perdre ), ils veulent juste le fait de pouvoir répandre du bruit,
comme quoi « Le Caporal-chef du Mur Rose a attaqué des innocents de la ville souterraine »

Mikasa: ....Vous m'avez fait peur

Livaï: Tsh, je te le redis une seconde fois, te fais pas d'idée. Faut pas se faire remarquer, enfile ta capuche et suis moi. Tu as bien dit vouloir voir de tes propres yeux cet endroit ? Je te préviens, regarde bien car on ne va pas s'éterniser içi!

Nous continuons ainsi, vaguant dans ma ville natal, nous n'irons pas plus loin que...Et puis, est ce que j'ai raison de faire ça ? Et puis merde avec tout ce que je lui est raconté, j'ai pas bien le choix.




La route fut, comme à son habitude, enroulé d'un silence pesant. Les minutes passèrent, et aucune parole ne se fit entendre des 2 personnages si ce n'est l'exprimation de la stupéfaction de Mikasa, face à la vue des enfants, se mourant dans les rues. La règle imposé par Livaï était clair. « Ne t'approche pas d'eux, quoi qu'il arrive ».
Enfin, ils arrivèrent près d'un bar, bar que Livaï connaissait bien

Livaï: On rentre ici

Bar en piteux état, sur le point de s'effondrer, une vieille odeur d'alcool et d'humidité, des gens sales et une hygiène inexistante. C'était bien içi.

DEVIENS MON SOLDAT [Livasa] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant