This is my nightmare

Rave party

Voilà le nouveau chapitre !!! Et ouais ma gueule !
Désolée pour le retard mais malheureusement, mon rythme de publication n'est pas du tout régulier je préfère que ça en vaille la peine et que je sois satisfaite que de bâcler le travail, donc il semble que vous deviez me supporter!
Au fait ! À toutes ceux et celles qui adorent Severus Rogue, je suis dans l'honneur de vous annoncer qu'il va avoir un très bon rôle !
Bon, vous le connaitrez pas tout de suite, mais j'espère qu'il vous plaira !
Allez enjoy les bananes, et comme dit Koro-sensei "je suis venu, j'ai vu, agnufufu!"
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Poudlard, Grande Salle, vacances de la Toussaint.
Draco venait d'entrer dans la Grande Salle, accompagné de Théo et Blaise, légèrement en retrait, lorsqu'il vit un attroupement de personnes au niveau de la table des professeurs. Il y avait le groupe de Griffondor qui traînait avec Potter, ainsi qu'une ou deux Poufsouffle et le professeur Mcgonagal, accompagnée de Snape.
Tous semblaient porter un regard attentif à quelque chose qui produisait une musique plus qu'agressive aux oreilles du blond, qui se retint pour ne pas se les boucher.

《 Mais qu'est-ce qui se passe ici ?! S'exclama Blaise, visiblement lui aussi importuné par ce bruit.
- C'est Tris, fit la Poufsouffle, elle est à Miami pour revoir son mec, ils sont allés à une rave party, et elle est tombée sur Ayleen. Elle filme en direct.
- Quoi !? S'étrangla Draco.
- Une..rave party ?! Suffoqua Théo.
- Ouais, les fêtes américaines où les étudiants mettent de la musique électro et se déhanchent à moitié à poil ! Répliqua Ron, acerbe. On connait pas la Fouine ? Oups, pardon c'est vrai, toi quand tu fais une fête au manoir, tu attaches tes invités dans la cave et tu tortures ceux qui te semblent pas assez purs ! 》

La voix du roux, en plus d'être ironique, était empreinte de dégoût, et ses yeux exprimaient une haine brute. Mais le prince des Glaces n'y prêta pas la moindre attention et, se dirigeant vers la source du bruit, il se stoppa net face à ce que lui et ses deux amis découvrirent.
Une boule de cristal était posée sur la table, face à Snape et Mcgonagal, lesquels semblaient absorbés, et à juste titre, par ce que leur montrait ladite boule.
Une salle dans la pénombre, éclairée par une lumière bleue tamisée, une lumière à ultraviolets, qui dévoilait le maquillage voyant des filles et faisait luire les nœuds papillons des garçons torse nu qui se déhanchaient comme si ils étaient en chaleur. Et, au milieu de tout ce cirque, Draco découvrit avec stupeur Ayleen, vêtue en tout et pour tout d'un micro short noir et d'un croc-top blanc qui lui dénudait également l'épaule droite laissant voir la naissance de sa poitrine. Son top blanc, mettait également en valeur son soutien-gorge en dentelle orange fluo, qui luisait dans le noir.
En plus de cela, la jeune brune avait appliqué un rouge à lèvres assorti à son sous-vêtement, ce qui permettait de la repérer facilement. Elle était montée sur une table, et, bouteille d'alcool à la main, elle buvait tout en dansant comme une dingue, attirant les regards gourmands et pervers de la plupart des garçons présents, ainsi que de certaines filles sur son corps.
Bientôt, une brune avec un regard bleu électrique, dont les cheveux enveloppaient la taille, vêtue uniquement d'une jupe crayon courte et d'un top jaune fluo s'invita sur la table où Ayleen buvait.
Elle saisit les mains de cette dernière et lui retirant la bouteille, la jeta dans la foule, pour ensuite se mettre à danser avec elle. Tantôt tournoyant, tantôt soutenant la jeune sorcière par l'arrière de la taille, la maintenant en équilibre précaire ou encore tantôt tournant en rythme autour d'elle, tout comme celle-ci le faisait, paume contre paume, yeux dans les yeux, faisant trembler la table sous leurs pas.
Les deux brunes riaient aux éclats, mais bientôt, on entendit une voix crier :

《 Orlane !!! Arrête de peloter Ayleen là ! Y'en a un qui va péter son câble ! 》

Aussitôt, les élèves présents dans la Grande Salle se mirent à spéculer sur la phrase qui venait d'être dite. Ils n'eurent cependant pas à créer des hypothèses, toutes plus farfelues les unes que les autres, pendant longtemps. Car soudain, un adulte d'à peine vingt ans, avec de magnifiques lunettes carrées à fine monture noire et une cicatrice barrant sa joue gauche, d'environ un mètre quatre-vingt, très mince, au teint hâlé, des cheveux blonds coupés à la undercut, d'épais sourcils broussailleux et de petits yeux verts vint dans le champs de vision de la caméra magique de Tris.
Les deux jeunes femmes, Ayleen, et celle qui semblait s'appeler Orlane se tournèrent vers lui, avant de sauter au bas de la table et de se ruer au cou de celui-ci.

《 Bayron ! 》

Hurlèrent-elles, tout sourire.

《 Hééééééé ! Protesta une voix indignée. Je vais pas péter mon câbl'euh ! 》

Peu après que cette phrase eut été prononcée, à la plus grande surprise des élèves encore présents à Poudlard, Dean apparu dans le cadre, visiblement bien éméché, les joues rougies par la boisson.

《 Oh je t'en prie arrête ! S'esclaffa Orlane, On sait tous que tu rêves de p'loter Ayleen !
- Maiiiiiiis !!!! Bayroooon !!!! Orlane elle est méchaaaaaante !!!!
- Allons allons. Fit Bayron. Orlane ne soit pas aussi simpliste. Il ne s'arrêtera pas au pelotage !
- Héééé !
- Et puis- tenta Orlane.
- Stop ! 》

S'écria une voix d'homme, alors que des mains se mettaient à caresser les hanches d'Ayleen, qui semblait s'en ficher royalement.
Faisant son apparition, une tête rouge feu avec de grands yeux bleu glace et un long nez fin, se cala dans le creux du cou de la jeune fille.
S'en fut trop pour Draco. Envoyant la boule de cristal valser au loin dans un geste rageur, il tourna les talons et se tira, sans même avoir pris le temps de manger.

Chine, ère Zheng He,
Honk Hong, matin, automne
Une jeune femme d'un vingtaine d'années, respirant le bonheur, l'innocence et la pureté, était assise en habits traditionnels chinois rouges et dorés, dans l'herbe claire, douce et verte. Son dos étant appuyé à un arbre centenaire, les branches noueuses serpentaient dans l'herbe tout comme ses longs, fins et raides cheveux noirs, qu'elle avait brièvement relâchés. Ses petits yeux bridés dont les contours étaient retracés de noir, faisaient ressortir ressortir le bleu électrique de ses magnifiques yeux fixés sur le ciel d'un gris sombre.
Ses bras étaient relâchés le long de son corps, ses fins doigts manucurés reposaient sur l'herbe et ses jambes courtes terminées par de minuscules pieds étaient étendus dessus. Face à elle, non loin de là, se trouvait une souche d'arbre, sur laquelle reposait un coffret en bois foncé, gonflé par les intempéries. Les bords du coffret, parcourus d'arabesques en fer, formaient dans certains endroits différentes figures. Des feuilles, des fleurs et, pour la plus belle, un colibri en plein vol.

《 Excusez-moi ! Mademoiselle Yao..? 》

Retentit une voix de vieille dame, timide et hésitante.
La brune baissa ses orbes électriques sur la personne qui venait de l'interpeller ; une vieille femme aux cheveux relevés en chignon, elle aussi vêtue d'un kimono cette fois-ci bleu avec des arabesques dorées, la fixait de l'autre côté de la souche d'arbre, attendant que la jeune femme brune réagisse.
Celle-ci ne tarda d'ailleurs pas à se lever, en s'exclamant, époussetant ses habits et se dirigeant vers sa visiteuse.

《 Madame Jing! Comment allez-vous ? Et votre mari?
- Bien merci ma petite.
- Qu'est-ce qui vous amène ?
- Ma belle-fille. Répondit la vieille dame, dépitée. Elle est malade.
- Ah bon ? S'étonna ladite mademoiselle Yao. Mais qu'a-t-elle ?
- De la fièvre, depuis hier matin.
- Une forte fièvre ?
- Oui. Pourquoi ?
- Et bien... savez-vous si... continua la brune en baissant la voix, si disons... elle a eu son premier rapport avec votre fils..?
- Oh! S'offusqua la vieille. Voilà des choses qui ne se demandent pas ! Et puis, ça n'a aucun rapport avec sa fièvre !
- Et bien... je ne fais qu'une hypothèse, mais j'ai ouïe parler d'une maladie grave amenée par ceux d'Occident sur nos terres, ils nomment cela syphilis me semble-t-il. Cela s'attrape avec l'air et reste encré dans le corps de manière inoffensive, mais lors d'un rapport, le partenaire attrape également la maladie, et s'en suivent de très fortes fièvres qui vident la victime de ses forces. Aussi faut-il intervenir le plus rapidement possible. 》

Confia la jeune femme à mi-voix.
À peine eut-elle dit cela, que madame Jing lui répondit sur le même ton, afin de ne pas être entendue des oreilles indiscrètes de certains enfants, qui ne manquaient pas une seule occasion de venir traîner ici.

《 Cela est horrible ! La syphilis ? Mais cette maladie est mortelle ! J'ai entendu dire qu'elle avait fait des ravages dans les maisons closes ! Alors...ma belle-fille va-?
- Non. L'interrompit la brune. Si la fièvre n'est là que depuis hier, il faut commencer un traitement aujourd'hui, et elle aura beaucoup plus de chances de s'en sortir. Ne vous en faites pas madame Jing, j'irai la voir à domicile dans une heure, et je lui préparerai des herbes pour la guérir.》

La vieille, dont le visage avait revêtu une expression funeste, s'éclaira, avant qu'elle ne s'écrie avec gratitude :

《 Merci ! Merci beaucoup mademoiselle Yao !
- De rien ! Rit celle-ci. Mais je vous en prie, appelez-moi Sheilane ! 》