Chapitre 16

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Moi: Salam Aleykoum dis-je en baissant le regard. À vrai dire ils me mettaient mal à l'aise mais encore Mansour cava sauf que ses parents , son frère , sa soeur ... Seigneur soufflais-je.

Ils me répondirent en choeur et je m'installe aussi loin d'eux que j'ai pu.
En réalité moi même je comprenais pas ce qui m'arrivait. J'étais devenue d'un coup toute silencieuse. Ou c'est dû à la présence de Mansour. J'ai comme l'impression qu'il est renouvelé à chaque fois que l'on se rencontre. Il est si beau ...

Le silence régnait à présent ou c'est plutôt moi qui ne suivait en rien la discussion mais aussi je n'avais pas remarqué la silhouette à mes côtés. Je détourne aussitôt le regard vers cette personne pour me retrouver en face de ma belle-mère. Belle-mère ? Ex plutôt , orrh bref c'est comme une deuxième maman c'est tout.

Le visage triste , les yeux larmoyants , les lèvres tremblantes , j'ai pas tardé à la prendre dans mes bras. Et ainsi elle craqua. Je me sentais coupable de sa tristesse. Je voulais la consoler, lui dire que j'étais profondément désolée et la rassurer en même temps. Mais la rassurer de quoi ? Je n'ai rien fait de tout cela , non j'ai plutôt pleuré avec elle. J'ai encore une fois libéré le stock de larmes que j'ai eu à garder.

Moi: Ma ( surnom affectif) balma akk dis-je en essuyant mon visage inondé de larmes.

Elle: Tout cela n'est pas de ta faute ma fille , tes parents nous on tout raconté dit-elle tandis que je lançais un regard á mes parents signe que j'avais pas compris.

Maman: Oui chérie on s'est chargé de leur raconter tout ce qui s'est passé j'espère que cela ne te dérange pas et on voulait en même temps t'épargner la peine de devoir ressasser tout ce qui t'est arrivé achève-t-elle .

Elle avait parfaitement raison. Je les aurais déjà planté ici et m'en aller.

Moi: Non maman . T..tu as bien fait dis-je en fixant des yeux Mansour.

Ma: Ah ma fille je suis tellement contente de te revoir. J'ai cru que Mansour était finalement devenu fou quand il m'a dit t'avoir vu.

Ce dernier prit la parole.

Mansour: Maman s'il te plaît !

Ma: Laisse moi terminer ! Ma fille , je voudrais aussi m'excuser pour le comportement enfantin de Mansour.
Je savais pas de quoi elle parlait jusqu'à ce qu'elle mentionne l'incident en France... Oui il m'a narré ce qu'il a eu à te dire et faire poursuit-elle. J'ai tellement honte de son comportement vis à vis de toi , de tes parents. Je n'aimerais pas voir nos deux familles se disloquer à cause d'un malentendu de la part de Mansour, á cause de son comportement démesuré en vers ta personne. Je m'en excuse réellement.

Je m'apprêtais à prendre la parole mais son père me devança .

Pâ Lamine: Ma fille , je ne ferais que reprendre les propos de ta tante. On est plus qu'heureux de te revoir parmi nous. Tu nous a beaucoup manqué. Et encore une fois on s'excuse du tort que notre fils a eu à te causer car...

Moi: Mon oncle , excuse moi de te couper la parole mais vous n'avez pas à me présenter vos excuses d'autant plus que ça me met mal à l'aise. Vous êtes aussi bien mes parents donc de la même façon que je ne permet pas de recevoir des excuses de la part de mes parents , je ne vous le permet pas. J'ai a présent tout oublier diappaloumako dara.

Et bien autant vous dire que moi même j'étais pas convaincu de ce que je disais.

Pâ Lamine: Ni rek gua meune mel Kane diallo , yalnala Yallah lafal thiat , tassarei la si barkei Yoneinte bi ( PSL ) et t'exauce tous tes souhaits. Lo beugg yako kham yalnala ko Yallah defal tei nak mou djikk la .

Idylle aux oubliettes Où les histoires vivent. Découvrez maintenant