Chapitre II : Lamentable

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Donc voilà la première réécriture. Ce chapitre avait été supprimé. J'ai essayé de rester le plus fidèle à l'original mais bon.. lisez le quand même, y a sûrement plus de précisions qu'avant :3
Dites moi ce que vous en penser dans les commentaires !
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Mathieu ne s'était jamais senti aussi apeuré et stupide: Quelle idée aussi d'avoir accepté la proposition d'un de ses supérieurs sans l'avoir écouté ? Il était tellement fasciné par le regard sanglant et perçant de la jeune patiente qu'il se retrouva à s'occuper de la garde de nuit.
<<D'habitude les nouveaux refusent toujours cette corvée ! T'es un vrai toi haha !!>>
Quel idiot ! Ce n'était pas tant le fait de surveiller des gens au lieu de dormir qui le dérangeait, c'était plutôt le fait de marcher dans un labyrinthe de couloirs sombres et froids avec en supplément des grincements et des hurlements de patients tous plus atteints les uns que les autres ! Une ambiance extrêmement pesante et glauque digne de The Grudge. Il était donc en train de déambuler dans l'hôpital, à environ 1h du matin, seulement armé de son portable, lui permettant de diffuser un peu de lumière.

Sans vraiment s'en rendre compte, il descendit les escaliers jusqu'à arriver au sous-sol. Il s'en aperçu lorsqu'il remarqua la nette différence entre cette partie de l'hôpital et le reste : déjà qu'il était mal à l'aise dans les couloirs de l'étage mais là, c'était pire que dans un film d'horreur ! L'endroit était sale, plein de rouille et de moisissure. On aurait dit que ce couloir datait d'il y a cent ans, sans que personnes n'y ait mis les pieds. Ce couloir menait à une unique porte. Celle-ci semblait très épaisse, comme blindée. Au dessus, Mathieu put lire le numéro 222.

Bien que cet endroit le terrorisait, sa curiosité en était plus grande : c'était donc là la cellule de la fascinante et dangereuse patiente ?

Il sortit doucement son jeu de clefs et ouvrit difficilement la porte, sans même penser qu'il dérangerait probablement la patiente dans son sommeille ou même la possibilité qu'il venait d'ouvrir directement la porte de la cellule, ce qui signerait à coup sûr son arrêt de mort et celui de beaucoup d'autre. Mais Mathieu était un être naïf et n'y pensa pas.

Il entra dans la pièce. Il faisait noir. Effrayé par cette totale et surprenante cécité, Mathieu déverrouilla son portable afin d'y voir plus clair. Il balaya très succinctement la cellule. Il se rendit comme de sa proximité avec les épais barreaux formant une cage. Il n'eu pas le temps d'y réfléchir plus, qu'une silhouette hurlante lui sauta dessus, arrêtée de peu par la grille, à quelques centimètres de son visage.

À cet instant, Mathieu eu l'impression de mourir. Son coeur se stoppa quelques longues secondes avant de reprendre d'un rythme effréné. Les mots de la langue française ne sont sûrement pas assez fort pour pourvoir retranscrire la peur que Mathieu avait ressentie.
Il tomba à la renverse en hurlant aussi fort que sa voix lui permettait.
Après une seconde de silence, seulement brisé par la respiration haletante que l'interne peinait à reprendre, un rire glacial et glauque résonna dans toute la cellule.

"Tiens Tiens tiens...M. Mathieu Zuckerberg ! Que faite vous ici à une heure aussi avancé de la nuit ? Qui vous a permis de venir ici, devant ma cellule ?"demanda-t-elle d'une voix moqueuse.

Encore trop choqué, Mathieu ne réussit pas à sortir le moindre son.

"Pas d'arme, pas de gilet pare balle, pas de seringue, rien... Que faite vous dans un endroit pareil dans rien pour vous défendre ? BTK vous avait pourtant prévenu nan ?

-B...BTK ?"

Ce fut les seules paroles un tant soit peu cohérentes que le blond réussit à sortir.

"-Long à la détente à ce que je vois ! MAIS ça ne répond pas à ma question

-J..je ....j-

-VOUS QUOI ?!

La Mort Est La Seule Issue..[En Pause]Where stories live. Discover now