La pleine lune régnait maintenant dans le ciel nocturne, dominant désormais tout les horizons. Seule sa lumière azur permettait d'éclairer l'immense manoir où vivait Sakamaki et Tori.
Assise sur le toit du manoir et serrant sa peluche en forme de lapin nommée Bun, Usagi, la plus jeune habitante de la demeure, fixait le ciel étoilé d'un air mélancolique. A côté d'elle se trouvait un livre ouvert à une page où l'on pouvait voir une photo de famille en noir et blanc. Sur celle-ci, on pouvait discerner trois silhouettes, celle d'une magnifique jeune femme tenant une enfant à la longue chevelure blanche et d'un homme qui semblait être le père de la petite fille. Usagi, depuis maintenant de longues semaines, était perdue dans la lecture de ce drôle de journal semblant recenser bon nombre d'informations, toutes la concernant de près où de loin, sur son passé en majeur partie et celui de sa mère.
Seule, comme les trois-quart du temps, elle avait apprit à discerner le moindre bruit ou sentir la moindre présence, vampire ou pas. Donc, quand une silhouette androgyne se pointa derrière elle, elle le remarqua immédiatement.
«-Qu'est-ce que tu me veux encore, Laideron ?» - Je me demandais juste où mon souffre-douleur favoris avait-il bien pu encore disparaître.»
Le regard du garçon se porta sur le livre.
«-Encore à chouiner devant ce tas de page insignifiantes ? -CE N'EST PAS UN TAS DE PAGE INSIGNIFIANTES ! DIS-MOI CA ENCORE UNE FOIS KANATO ET JE T'EMPALE SUR LA POINTE DU TOIT !»
La voix cristalline de l'adolescente avait percer le silence qui avait prit place avant de s'éteindre subitement. L'expression faciale du violet ne bougea pas et il vint s'installer juste à côté de la jeune fille, qui ne manqua pas une seconde pour se décaler et lui tourner le dos.
«-Gamine. -Connard.»
Il la regarda pendant de longues secondes avant de la retourner et planter son regard dans le sien. Des larmes, toujours des larmes, va-t'elle pleurer encore longtemps cette imbécile ?! Lasse de la voir se plaindre, chouiner ou même sangloter, le vampire avait soupirer, plaquant ses lèvres contre celle de la blanche. D'abord abasourdie, elle avait en suite fermer ses yeux y répondant avec réticente et coupant ainsi court à ses sanglots.
Cet imbécile savait vraiment comment la faire taire.
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